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Un rapport du CNRS du Liban réclame un plan national pour gérer les dégâts des frappes au phosphore blanc
L’utilisation des munitions au phosphore blanc par les Israéliens au Liban-Sud a commencé lors de l’invasion de 1982, et a marqué toutes leurs guerres contre le Liban, jusqu’à ce dernier conflit toujours en cours.
Février 2024- Selon le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) au Liban, sur près de 3 500 frappes israéliennes sur le Liban-Sud, un peu plus d'une centaine ont impliqué des munitions au phosphore, depuis le début des combats avec le Hezbollah le 8 octobre. Si les combats sont toujours en cours, l’usage de ces munitions aura des répercussions bien après que les canons se seront tus.

Un rapport du Centre de conservation de la nature de l’AUB, intitulé « L’impact socio-environnemental des bombes au phosphore blanc au Liban-Sud », explore les manières d’appréhender ces répercussions à plusieurs niveaux : la création d’une infrastructure capable de répondre dans l’urgence aux défis posés par l’utilisation de ces bombes, la décontamination physique des sols et la présentation d’un dossier légal en vue de l’indemnisation des populations lésées.


L’utilisation des munitions au phosphore blanc par les Israéliens au Liban-Sud a commencé lors de l’invasion de 1982, et a marqué toutes leurs guerres contre le Liban, jusqu’à ce dernier conflit toujours en cours. Le phosphore blanc, rappelle le texte, est un composé chimique très réactif qui s’enflamme instantanément lorsqu’il est exposé à l’air. Il provoque des incendies et peut se rallumer des semaines après son déploiement initial s’il est exposé à l’oxygène. Il est nocif pour la santé humaine en cas de contact et peut provoquer des troubles respiratoires, des défaillances d'organes et des brûlures au troisième degré. Ces effets peuvent laisser aux patients des traumatismes physiques et mentaux à long terme.

Outre les répercussions sur la santé, les conséquences socio-économiques et environnementales sont considérables : plus de 790 hectares de forêts et de champs ont ainsi subi des incendies entre le 8 octobre et le 25 janvier derniers. En outre, l'infiltration du phosphore dans le sol menace toute une série d'organismes vivants, d’autant plus qu’elle peut atteindre les aquifères et les cours d’eau. La destruction des terrains prive par ailleurs de nombreux citoyens de leurs sources de revenus et de leur accès à leurs terres.


Former et sensibiliser
Les deux auteurs du rapport, Antoine Kallab, directeur associé du centre, et Leila Rossa Mouawad, chercheuse, soulignent que leur « rapport a été conçu pour mobiliser l’opinion publique sur l’importance de la question et la manière de communiquer autour d’elle ». Ils préconisent notamment l’adoption d’un plan d’action national pour évaluer et gérer les conséquences de ces armes. Ils mentionnent plus particulièrement la formation des équipes d’urgence, la création de centres spécialisés pour les soins aux personnes touchées et l’élaboration de stratégies de décontamination des sols. Pour faire face aux conséquences socio-économiques de l’usage de ces bombes au phosphore, le rapport recommande également la création d’un filet de sécurité social pour les personnes exposées et met notamment l’accent sur les effets psychologiques de cette exposition au phosphore, un aspect généralement négligé.

Des recommandations réalistes dans un contexte d’effondrement économique et institutionnel ? « Il faut faire la différence entre ce qui doit être fait et ce que nous pouvons faire », répondent les chercheurs. Ils font remarquer que l’État n’est pas le seul acteur sur le terrain, il y a les municipalités, les hôpitaux, les communautés locales, les secouristes… « Tous ceux-là doivent s’organiser de manière systématique, en apprenant à se protéger eux-mêmes avant d’intervenir, d’où le fait qu’ils doivent être capables d’identifier le phosphore et de savoir comment se comporter avec cette matière. »

Dans le domaine de la décontamination des sols, les auteurs reconnaissent que les recherches ne sont pas concluantes et que les réponses restent incertaines, même à un niveau mondial. « Ce qui est certain, c’est qu’un tel procédé est très coûteux », disent-ils, avant d'inviter les institutions officielles et les acteurs concernés à prélever des échantillons afin de déterminer si la concentration de phosphore blanc présent dans le sol nécessite une décontamination.

Utilisé comme arme incendiaire
L’autre objectif de cette étude est de servir de base à la constitution d’un dossier à présenter aux institutions internationales, en vue d’une plainte officielle et de la revendication d’indemnités aux populations affectées. Le Liban a chargé, le 31 octobre 2023, sa mission auprès de l'ONU de porter plainte contre Israël, qu'il accuse d'avoir utilisé du phosphore blanc dans ses frappes pour provoquer des incendies dans le sud du pays.

Le rapport rappelle que si les bombes au phosphore ne sont pas interdites mondialement, leur usage, réglementé par la Convention sur certaines armes classiques de l’ONU, est limité au camouflage des troupes pour les besoins de la bataille. Un usage qui a donc été clairement détourné au Liban, où les troupes israéliennes ne sont même pas présentes sur le terrain, notent les auteurs de l’étude.

« Il est indispensable que la législation mondiale évolue au regard du cas libanais, parce que les bombes au phosphore y sont clairement employées comme munitions incendiaires, sachant que ces dernières sont interdites, notamment contre les civils », affirment-ils.
Plus de 4,5 millions de mètres carrés de forêts perdus au Liban-Sud suite aux bombardements israéliens
Novembre 2023- Les incendies provoqués par le phosphore blanc déciment forêts et oliveraies à la frontière libanaise, avec des conséquences dramatiques à court et long terme.

Carte fournie par Georges Mitri (novembre 2023) sur l'étendue des incendies au Liban-Sud depuis le début des combats. Les zones en jaune sont celles affectées par les feux.

Pour Israel, le respect et le droit de l'environnement sont vraiment des détails surtout lorsqu'il s'agit de celui du Sud-Liban...
Les bombes et le phosphore blanc israéliens ravagent l’environnement au Sud-Liban
Dans le sud du Liban, Israël recourt au phosphore blanc, une arme proscrite qui entraîne d’importants dégâts, immédiats et futurs, sur l’environnement. Outre les incendies de forêt, une pollution durable ravagent les terres agricoles et menacent l’eau potable. Les conséquences sur l’environnement commencent à être évaluées et inquiètent déjà scientifiques et activistes.
> Lire tout l'article du magazine canadien Pivot
Les oliviers du Liban-Sud en danger
Au Liban-Sud, les bombardements israéliens sur les champs d'oliviers sont source de préoccupation. Plusieurs agriculteurs de la région déplorent l'impact profond de ces attaques, dont les répercussions sont à la fois économiques et culturelles.

Israël accusé d’utiliser des bombes au phosphore blanc sur la frontière libanaise

Des obus de l’artillerie israélienne explosent sur Dahaira, un village frontalier libanais, au sud du Liban.
Crédit photo; Hussein Malla Associated Press
Reportage Jenny Lafond envoyée spéciale à Tyr pour La Libre Belgique

Bombardements au phosphore par l'armée israélienne sur le Sud-Liban selon les données de l'ACLED mises à jour au 16 novembre 2023

Plus de 47.000 oliviers brûlés au Liban-Sud lors des frappes israéliennes, selon le ministre de l'Agriculture
« 60% des surfaces incendiées sont des forêts et 30% des terres qui ont brûlé sont des vergers et des terres agricoles », a révélé Abbas Hajj Hassan le 20 novembre au 45ème jour de conflit. > Lire l'article de l'OLJ...

Pris au piège de la guerre entre Israël et le Hamas qui déborde à la frontière du Sud-Liban, les habitants des villages frontaliers voient leurs terres ravagées par ces bombes.
"Le village n’est plus qu’un tas de cendres"
Assise sur un matelas nu posé à même le sol, une petite fille aux cheveux blonds noués en queue-de-cheval s’amuse avec un pistolet en plastique, sous l’œil curieux de sa cadette. Dans un coin de la pièce, une pile de matelas, d’oreillers et de couvertures attend la nuit à côté d’un grand tableau vert à craies accroché au mur. Les petites sont deux des onze enfants de Moustapha el-Sayyed, un homme de 53 ans qui a dû fuir avec ses deux épouses son village de Beit Lif, situé à moins de 6 km de la frontière avec Israël. Ils font partie des quelque 29 000 personnes déplacées depuis le début des accrochages frontaliers entre le Hezbollah chiite et Israël le 8 octobre, selon un bilan provisoire réalisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations unies, publié le 27 octobre. Au Sud du Liban, la guerre à Gaza entre le Hamas et Israël a ravivé les tensions.

“On a passé sept jours sous les obus, les enfants étaient terrorisés. Quand les tirs se sont intensifiés il y a une dizaine de jours, j’ai emmené ma famille ici”, raconte ce cultivateur de tabac inquiet pour sa récolte qu’il n’a pu mettre à l’abri. Partie sans argent ni affaires, sa grande famille loge dans des conditions très sommaires dans une salle de classe de l’Institut technique de Tyr, réquisitionnée en urgence avec trois autres écoles pour héberger plus de 900 déplacés fuyant les villages frontaliers.
Quelques milliers d’autres ont trouvé abri dans des maisons individuelles si leurs économies n’ont pas disparu avec la crise ou chez leurs proches. “On serait mieux chez nous, mais avec ce qui se passe à Gaza, tous ces enfants exterminés, on n’a pas le droit de se plaindre. On paie de nos biens, eux ils paient de leur sang”, dit Moustapha el-Sayyed, le regard triste.


L’État est aux abonnés absents
Dans la salle des opérations installée dans un bâtiment à proximité, Mortada Mehanna supervise la cellule de crise de l’Union des municipalités de la région de Tyr.
Le responsable avance “au jour le jour, sans aucune visibilité”, et s’en remet aux ONG locales et internationales, qui lui fournissent matelas, nourriture, eau et produits d’hygiène, et aux petites mains des scouts de la Rissala islamiya, issus du mouvement chiite Amal, le parti du chef du Parlement libanais. Sans surprise, l’État, dont les caisses sont vides, est aux abonnés absents, abandonnant ces Libanais poussés à l’exode par la guerre qui déborde à la frontière. Le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, n’a pas jugé utile de s’arrêter à Tyr lors de sa visite au QG de la Force intérimaire des Nations unies (FINUL), situé à Naqoura, à une vingtaine de kilomètres au sud, le 23 octobre.
Chez les déplacés, la colère gronde. À l’ombre d’un arbre malingre, des éclats de voix jaillissent d’un groupe d’hommes assis là. Tous viennent de la
petite bourgade sunnite de Dhayra, située à une trentaine de kilomètres, face à Israël. La localité a payé jusqu’à présent un très lourd tribut, dévastée
par les bombardements de l’armée israélienne. “On se fiche de nous, j’ai échappé à la mort dans ma propre maison et je dois quémander pour un matelas de plus ou une bouteille d’eau !”, éclate Mohammad.
“Aujourd’hui au Liban, avec la crise économique, qui peut encore reconstruire ? Pour trouver du pain, on n’y arrive pas, alors comment va-t-on reconstruire nos maisons ?", s’inquiète ce retraité d’une soixantaine d’années.
Non loin de là, deux sœurs, Wafaa et Rita Darwiche, ressassent leur colère. “J’en veux à l’État, nous sommes à la frontière, toujours les premiers touchés, qu’ils nous construisent au moins des abris !”, lance la première. “Où sont nos 128 députés ? Où est l’État ?”, complète sa sœur en proférant des insultes. Endettées, elles ont déjà vendu leurs bêtes et hypothéqué leur maison pour payer les soins de leur sœur, gravement malade et décédée
depuis. Elles comptaient sur leur récolte d’olivespour se remettre en selle. “Nous sommes des gens simples vous savez, on vit de la terre. La saison bat son plein, mais notre production est fichue”, reprend Wafaa, au visage tanné par le soleil. Sa sœur ne nourrit guère d’illusion pour l’avenir :
“Nos oliveraies sont polluées par le phosphore blanc balancé par Israël, le village n’est plus qu’un tas de cendres.
De quoi vais-je vivre ?”, se lamente-t-elle.
Une accusation relayée par Mohammad qui affirme avoir “perdu près de 24 hectares d’oliviers”, à
cause d’incendies provoqués par le phosphore blanc.

Chez les déplacés de Dhayra, les témoignages similaires affluent. Ahmad affirme avoir “perdu conscience” après avoir inhalé “une épaisse fumée blanche”.

”C’est criminel”
Chez les déplacés de Dhayra, les témoignages similaires affluent. Ahmad affirme avoir “perdu conscience” après avoir inhalé “une épaisse fumée blanche”. “Toutes mes terres ont brûlé”, dit-il. Un autre a perdu son garage, mangé par les flammes. Le phosphore blanc, une substance incendiaire interdite en zone civile par le Protocole III de la Convention
sur les armes classiques, Ahmad, lui aussi agriculteur, le décrit comme un “parasol qui éclate dans l’air en projetant des fusées incendiaires au sol avec d’épais nuages de fumée et de poussière blanche”, rendant l’air irrespirable.
L’usage par Israël de phosphore blanc au Liban a été dénoncé par
Human Rights Watch dans un rapport publié le 12 octobre, puis par Amnesty International, le 31 octobre, sur base de témoignages et l’analyse de photos et vidéos. Ce dernier rapport, qui appelle à une enquête pour “crimes de guerre” fait état de civils hospitalisés et de maisons et voitures calcinées, à
Dhayra, mais aussi Aïta el-Chaab et Mari, le long de la bande frontalière.
Des allégations jusque-là récusées par Israël. Cela n’a pas empêché Abdallah Bou Habib, le chef de la diplomatie libanaise sortant, de charger la mission du Liban à l’Onu de “déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité pour condamner l’utilisation par Israël de phosphore blanc lors de ses attaques répétées contre le Liban et l’incendie délibéré
des forêts”. Abbas Hajj Hassan, le ministre libanais de l’Agriculture évoque, après enquête, “128 incendies résultant des frappes israéliennes au phosphore blanc”, qui auraient détruit “au moins 40 000 oliviers”.
Sillonnant les villages touchés, Bilal Kashmar, journaliste et coordinateur média de la cellule de crise de Tyr, l’assure :
“Des munitions au phosphore blanc ont été tirées sur au moins 25 villages de la bordure frontalière, de l’ouest de Naqoura aux fermes de Chébaa, dont plus de 1 000 à Dhayra et Alma el Chaab”.
Depuis le début du conflit, au moins 2 000 hectares de zones boisées ont brûlé, ravageant de nombreuses cultures agricoles et hypothéquant du
même coup l’avenir de ces villageois attachés à leurs terres.



Forces de la FINUL en alerte à la frontière au Sud-Liban
Depuis le 23 Octobre 2023
Retrouvez notre fil d'information et d'actualité sur la guerre débutée le 7 octobre 2023.
Rendez-vous sur notre page spéciale "conflit Gaza-Hamas-Israel-Hezbollah" traitée sous l'angle principal du Liban et de ses conséquences sur le pays.

> Notre sélection des informations essentielles pour le Liban...

Le Liban veut la paix!
Parce que la mémoire ne doit pas être sélective et concerne tous les acteurs de l'Histoire


Parce que l'Histoire ne doit pas être un éternel recommencement


Parce que le Liban a trop connu la guerre dans son Histoire pour qu'elle recommence...

< Souvenons nous de Cana en 1996

Israël-Hamas:
le Liban du Sud pris une nouvelle fois en étau entre le Hezbollah et Tsahal
Extraits d'un article paru dans le journal La Croix
Alors que les combats au sol se multiplient dans la bande de Gaza, la tension monte dans le Sud libanais entre l’armée israélienne et le Hezbollah. Abandonnés à leur sort et sans ressources, les habitants des villages frontaliers du Liban du Sud déplacés à Tyr, sur le littoral, s’inquiètent de leur avenir, compromis par les dégâts occasionnés lors des bombardements.
Destruction des cultures et des habitations
Mère courage âgé de 37 ans, Eva Souwaid élève seule ses six enfants, dont l'aînée étudie la médecine en Géorgie. " J'ai vendu ma maison pour payer ses études. Aujourd'hui, il ne me reste plus rien et je ne sais pas où est passée ma vache Obeida, ni si elle est vivante ou morte à cause du phosphore blanc ", se lamente-t-elle, entourée de ses voisins d'infortune, déplacés du village d'Aïta Al-Chaab. À l'étage, sa sœur Yolla se remet de ses blessures aux jambes occasionnées par l'écroulement d'un mur de sa maison lors des frappes israéliennes.

Pour elles, l'avenir s'annonce plus que sombre. Jusqu'à présent, la culture du tabac rapportait environ 7 000 dollars par an à Eva Souwaid, auxquels s'ajoutaient les maigres revenus issus de la vente du lait d'Obeida, son unique vache. " Comment va-t-on faire quand tout ça sera fini ? Je n'ai plus de revenus, et ma maison est inhabitable. Qui nous aidera ?En 2006, on savait que c'était la guerre, là, on ne sait rien ", poursuit-elle à propos de la guerre de trente-quatre jours qui avait opposé le Hezbollah à Israël.

Des cultures ravagées
Le phosphore blanc, substance incendiaire interdite en zone civile par le Protocole III de la convention sur les armes classiques, revient dans tous les témoignages recueillis auprès des déplacés du village de Dhayra, sans exception. Dans la cour de l'Institut technique, Ahmad, un agriculteur, décrit un " parasol qui éclate dans l'air en projetant des fusées incendiaires au sol avec d'épais nuages de fumée et de poussière blanche ". Toutes ses terres ont brûlé, dit-il, tandis qu'un autre fermier, Mohamad, affirme " avoir perdu connaissance " à cause des émanations de phosphore blanc et souffrir depuis de " problèmes de vision ".

L'emploi de munitions au phosphore blanc par Israël au Liban et dans la bande de Gaza a été dénoncé par Human Rights Watch dans un rapport publié le 12 octobre, en se basant sur des témoignages et l'analyse de photos et vidéos. Une accusation démentie par l'armée israélienne. Du côté de la Finul, on affirme ne " rien confirmer pour le moment ". " Plusieurs types de projectiles sont utilisés par l'ennemi pour brûler les forêts et les terres agricoles, dont du phosphore blanc, des bombes incendiaires et des bombes à fragmentation, mais on ne peut pas faire les prélèvements pour l'instant, compte tenu de la situation ", souligne une source militaire libanaise.
Bilal Kashmar, journaliste de terrain et coordinateur média de la cellule de crise, n'en démord pas. " Des munitions au phosphore blanc ont été tirées sur au moins 25 villages de la bordure frontalière, de l'ouest de Naqoura aux fermes de Chébaa, dont plus de 1 000 à Dhayra et Alma Al-Chaab ", affirme-t-il, photos à l'appui. Depuis le début du conflit, pas moins de 2 000 hectares de zones boisées sont partis en fumée, ravageant de nombreuses oliveraies, réduisant à néant les cultures, à la suite d'incendies provoqués par des bombes israéliennes.
> Télécharger et lire l'article en entier...

Israël-Liban, un conflit récurrent

La première guerre opposant Israël à ses voisins arabes éclate dès 1948,
au lendemain de la fondation de l'État hébreu.
Si le Liban n'y participe pas officiellement, de nombreux volontaires rejoignent les troupes arabes qui seront défaites par Israël.
Le 6 juin 1982,
Israël envahit le pays dans le but d'attaquer l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). L'armée israélienne assiège Beyrouth. Le 15 janvier 1985, Israël se retire dans le Sud libanais. Le Hezbollah, apparu officiellement cette année-là, lance un mouvement de résistance à l'occupation.
Le conflit israélo-libanais de 2006,
ou guerre des 33 jours, débute par l'envoi d'un commando du Hezbollah en Israël qui tue huit soldats et en kidnappe d'autres. Cette guerre est considérée comme l'un des meilleurs exemples de conflit asymétrique au XXIe siècle, où la force écrasante d'un protagoniste ne suffit pas à vaincre un adversaire plus faible. Les civils, principalement libanais, sont les premières victimes des affrontements qui s'achèvent le 17 août.

Au Liban-Sud, vivre dans la peur d’une nouvelle guerre
Reportage à Alma el-Chaab (près de Naqoura) Amélie David pour Le Devoir - Canada

2006 - 2023
Dans le sud du Liban, non loin de la frontière avec Israël, la tension s’accentue jour après jour depuis le 7 octobre dernier, soit le début du plus récent conflit opposant le groupe islamiste Hamas et l’État hébreu.
Les habitants de la région craignent l’ouverture d’un nouveau front et, surtout, de revivre une guerre semblable à celle de 2006.


La grande salle du restaurant de l’hôtel Alma Verdi, niché au coeur du village d’Alma el-Chaab, semble s’être vidée de toute vie en cette mi-journée de mardi. Dehors, la terrasse est vide ; l’eau de la piscine ne bouge presque pas. Un chat miaule non loin.
Seuls des employés sont présents, prêts à accueillir les journalistes venus couvrir les conséquences régionales du conflit Israël-Hamas, qui a notamment entraîné la mort d’un reporter de l’agence de presse Reuters.


« Ma famille est partie plus au nord, mais nous, nous restons. Nous ne pouvons pas laisser le propriétaire de l’hôtel seul », explique au Devoir Ibrahim, l’un des employés de l’endroit. Avec un collègue, ce Libanais qui dort désormais sur son lieu de travail scrute avec attention une télévision sur laquelle une chaîne d’information en continu délivre les dernières informations sur la situation en Israël et en Palestine.


Le contraste avec le calme de la mer Méditerranée en contrebas est saisissant. Depuis le 7 octobre, les échanges de tirs d’artillerie ont été nombreux à la frontière libano-israélienne.
Le Hezbollah, mouvement politique chiite allié du Hamas et soutenu par l’Iran, a attaqué plusieurs positions israéliennes, ce qui a mené à des répliques de l’État hébreu.
De nombreux habitants ont déjà fui vers le nord ; d’autres sont restés, entre fatalisme et résignation.

À Alma el-Chaab, les rues sont calmes. Seules certaines maisons semblent encore habitées. Près de l’église, dans la cour d’une boulangerie, quelques habitants discutent. Yvette est la propriétaire de ce commerce qui fait face à l’église blanche. « J’ai fermé ma boutique mardi dernier en raison de la situation. Mais je continue de payer l’électricité, les frais pour ne pas que la nourriture se périme », affirme-t-elle.

À quelques mètres d’elle, des hommes sont attablés sous un arbre et discutent en arabe. Mgr Maroun Ghafari est l’un d’entre eux. « Nous sommes attentifs aux choses qui se passent. Bien sûr, nous avons peur, car nous ne savons pas, comme nous vivons dans cette région frontalière, ce que l’avenir nous réserve », confie d’un ton calme le curé de la paroisse Notre-Dame?. « Et nous ne savons pas quels sont les objectifs de ces attaques… »

D’après ce dernier, le village compte habituellement entre 800 et 900 résidents à l’année, un chiffre que confirme un membre de la municipalité. Mais ils ne seraient aujourd’hui plus qu’une soixantaine. Et Yvette prendra elle aussi bientôt la route de Beyrouth, ville située à une centaine de kilomètres plus au nord.
« Ma fille a peur pour moi », glisse-t-elle avec un sourire.

Mgr Ghafari regrette le manque de communication du gouvernement actuel. Selon lui, les habitants sont prisonniers d’un conflit qui les dépasse et ne peuvent compter que sur eux-mêmes. « Personne n’a dit aucun mot — “Restez chez vous !”, “Partez !” ou bien “Est-ce que vous avez besoin de quelque chose ?”… Personne ne nous a demandé comment la situation est vécue, c’est dommage », souffle le représentant d’une des autorités religieuses du village.

À ses côtés, Milad Eid, le propriétaire de l’hôtel Alma Verdi, regrette lui aussi la situation. Mais hors de question de partir. Comme les autres, il espère que la vie pourra bientôt reprendre son cours normal. « Si ce n’est pas le cas, nous nous mettrons à l’abri. Même si, dans une guerre, vous savez, il n’y a pas vraiment d’endroit sécurisé… » lance-t-il un brin désabusé.

"Si ce n’est pas le cas, nous nous mettrons à l’abri. Même si, dans une guerre, vous savez, il n’y a pas vraiment d’endroit sécurisé"… Milad Eid

Quelques minutes plus tard, des bruits semblables à des explosions retentissent.
La tension monte d’un cran. La poignée d’hommes encore attablés s’active et s’engouffre dans des véhicules.
De retour à l’hôtel, Milad Eid passe de nombreux appels pour évaluer la situation, comprendre quelles zones sont touchées et déterminer s’il y a des dégâts. L’inquiétude se lit sur le visage des personnes présentes. D’après la Croix-Rouge libanaise, une équipe a été dépêchée sur place en après-midi afin de transporter les corps de quatre victimes de bombardements.

Des plaies toujours vives

Les violences pourraient-elles dégénérer et mener à une guerre comparable à celle qu’a connue le Liban-Sud en 2006 ? La question est dans toutes les têtes. Lors de ce conflit entre le Hezbollah et Israël, plus de 1000 personnes, majoritairement des civils, avaient perdu la vie côté libanais, et plus d’une centaine côté israélien. Des routes avaient été coupées ; des ponts, détruits.

Les explosions et les tirs des derniers jours ravivent de douloureux souvenirs. « Pendant la guerre de 2006, la situation était bien pire, nous avons eu peur, reprend Milad Eid. Pourquoi nos citoyens doivent-ils vivre dans la peur ? »

Si la situation reste pour l’heure loin de celle d’il y a 17 ans, les habitants du sud du Liban se demandent comment elle évoluera. Ils craignent aussi les répercussions du conflit dans un pays en proie depuis plus de quatre ans à une crise politique et économique sans précédent? : le pays est sans président depuis près d’un an, sa monnaie s’est dévaluée de 90 %, et ses services publics fonctionnent très peu, voire pas du tout.

« Ce conflit pourrait augmenter la dureté de la vie pour les Libanais, surtout ceux du sud, comme nous », atteste Mohamad Gemeel Alaweah, un résident des environs de Bint-Jbeil. « Cela entraînera d’autres problèmes, alors que nous devons déjà faire face à une vie très chère, et puis la situation sociale va se dégrader d’autant plus », poursuit celui qui, comme bien d’autres Libanais, a connu plusieurs guerres dans sa vie.

Pour Mgr Ghafari, l’ouverture d’un nouveau front accentuera les blessures des guerres précédentes. « Nous avons vu que toutes ces guerres n’ont pas de sens sauf la destruction… Elles ont un effet psychologique, surtout chez les jeunes, indique celui qui est aussi directeur d’une école secondaire. Quand ils terminent le secondaire, ils pensent à quitter non seulement le village, mais aussi le pays. »

Partir. Malgré l’attachement à son pays, à son village et à sa famille, une étudiante qui réside dans une autre localité, près de Bint-Jbeil, et qui préfère taire son nom pour des raisons de sécurité, estime en effet que son avenir est ailleurs. Et ce, depuis longtemps. Avec la guerre aux portes de son village, l’exil est plus qu’une évidence : c’est devenu une nécessité. « Bien sûr que j’ai peur ! Nous ne savons pas si la guerre va se déclarer, venir jusqu’à nous.
Mais je ne veux plus rester ici, lâche-t-elle.
Je dois partir dans un autre pays pour avoir une meilleure vie. »

Quand la vérité du terrain vient démontrer un mensonge éhonté
Le 13 octobre dernier, à travers notamment un communiqué publié par l'Ambassade d'Israël en France, l'Etat hébreu se défendait de toute utilisation de phosphore blanc dans ses opérations.
October 31st - Amnesty International - 31 Octobre 2023
A new Amnesty investigation has found that the Israeli army indiscriminately, and therefore unlawfully, used white phosphorous in an attack on Dhayra in south Lebanon on 16 October.The attack must be investigated as a war crime.
Une nouvelle enquête d'Amnesty a révélé que l'armée israélienne a utilisé sans discernement, et donc illégalement, du phosphore blanc lors d'une attaque contre Dhayra, au sud du Liban, le 16 octobre. Cette attaque doit faire l'objet d'une enquête en tant que crime de guerre.
L'armée israélienne après avoir été accusée d'utiliser du phosphore blanc dans le sud :
il y a des exceptions.

L'armée israélienne a répondu le 2 novembre à l'accusation dont elle fait l'objet, d'utiliser du phosphore blanc au Liban par une déclaration soigneusement formulée, rejetant les informations faisant état de l'utilisation de cette substance incendiaire pour allumer des incendies, mais admettant qu'elle l'utilise dans certaines circonstances. Dans la lignée d'un cynisme déconcertant, elle a affirmé "Les obus à rideau de fumée qui contiennent du phosphore blanc dans l'armée israélienne ne sont pas destinés ni utilisés pour déclencher des incendies, et toute affirmation selon laquelle ces obus sont utilisés à cette fin est sans fondement...
Mais, les dégâts constatés sur le terrain ou 40000 oliviers auraient été délibérement détruits par brulure et les nombreux incendies combattus notamment autour de Naqoura et Alma Al Chaab rétablissent malheureusement la vérité!

Le phosphore blanc est une substance chimique
Dans un questions/réponses très détaillé, l'ONG Human Rights Watch rappelle que le "phosphore blanc est une substance chimique pouvant être dispersée par des obus d’artillerie, des bombes ou des roquettes, et qui s’enflamme lorsqu’elle est exposée à l’oxygène". La réaction chimique crée ainsi une chaleur intense (815°C) produisant de la lumière et une épaisse fumée.
Pourquoi est-il utilisé sur les terrains de guerre?
Le phosphore blanc est principalement utilisé, dans le cadre d'opérations militaires, pour créer des mouvements de fumée et ainsi dissimuler le mouvement éventuel de troupes. "Il interfère également avec l’optique infrarouge ou d’autres systèmes de repérage militaire, protégeant ainsi les soldats contre des armes guidées telles que les missiles antichar", précise Human Rights Watch.
La substance peut également être utilisée comme une arme incendiaire pour mettre le feu à des installations ennemies.
Quels dommages et risques pour la santé?
Le phosphore blanc cause de graves brûlures, "souvent jusqu'aux os, qui tardent à guérir et sont susceptibles de provoquer des infections". "Si tous les fragments de phosphore blanc ne sont pas éliminés du corps, ils peuvent aggraver les plaies après le traitement, et se rallumer lorsqu'ils sont exposés à l'oxygène".
Une brûlure au phosphore, même sur seulement 10% de la surface d'un corps humain, est souvent mortelle. Même en survivant à des blessures initiales, une personne brûlée peut présenter des séquelles tout au long de sa vie (problèmes respiratoires, défaillance d'organes).
Que dit le droit international au sujet du phosphore blanc?
Les munitions au phosphore blanc sont considérées comme des armes incendiaires. "Bien qu'elles ne soient pas explicitement interdites par le droit international humanitaire, le droit international humanitaire coutumier exige que les États prennent toutes les précautions possibles pour éviter les dommages causés aux civils", précise Human Rights Watch.
Ce type d'arme est, en outre, régi par le Protocole III de la Convention sur les armes classiques (CCAC). Un texte qui n'a toujours pas été ratifié par Israël - contrairement à la Palestine et au Liban - d'utiliser des armes incendiaires larguées par les airs dans des zones présentant de fortes concentrations de civils.

Le Liban porte plainte contre «Israël» pour l’utilisation du phosphore blanc
Le Liban a chargé le 31 octobre 2023 sa mission auprès de l'ONU de porter plainte contre «Israël», qu'il accuse d'avoir utilisé du phosphore blanc dans ses raids pour provoquer des incendies dans le sud du pays, selon la diplomatie libanaise.

«J'ai chargé la mission libanaise à l'ONU de déposer une nouvelle plainte auprès du Conseil de sécurité pour condamner l'utilisation par Israël du phosphore blanc lors de ses attaques répétées contre le Liban et l'incendie délibéré des forêts», a indiqué mardi le ministère libanais des Affaires étrangères, citant le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib.


Depuis le début de l’escalade, responsables libanais et ONG, dont Amnesty International mardi, accusent «Israël» d'utiliser du phosphore blanc.«Grâce à une enquête préliminaire menée par le ministère de l'Agriculture (...), nous avons détecté 128 incendies résultant des bombardements de l'ennemi israélien au phosphore blanc», a déclaré à l'AFP le ministre de l'Agriculture, Abbas Haj Hassan.

Les bombardements israéliens ont «complètement incendié au moins 40 000 oliviers, en plus de vastes zones forestières», a-t-il ajouté, condamnant «une violation totale de la souveraineté» du Liban.Les bombes au phosphore sont des armes incendiaires dont l'usage est interdit contre des civils, selon une Convention signée en 1980 à Genève.Selon l'agence de presse officielle libanaise Ani, au moins un incendie n'était pas encore éteint le 31 octobre.

Plus tôt dans la même journée, Amnesty International a affirmé qu'elle disposait de «preuves de l'utilisation illégale par Israël du phosphore blanc» entre le 10 et le 16 octobre, dans le sud du Liban.L'une de ces attaques «doit faire l'objet d'une enquête en tant que crime de guerre car il s'agissait d'une attaque aveugle qui a blessé au moins neuf civils» dans le village de Dhayra, a déclaré l'ONG dans un communiqué.Mi-octobre, Human Rights Watch (HRW) avait également accusé «Israël» d'utiliser du phosphore blanc à Gaza et au Liban, les 11 et 12 octobre 2023. Reprise dépêche AFP





















































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