"Les liens et la vision de la francophonie libanaise"
AlepMarket.fr, site francophone du mois: 05/2023
 Accueil Actualité-Médias | Culture-EducationTourisme-Voyages | Evènements & Francophonie | Archives 2001-16
  LibanVision," le regard de la Francophonie Libanaise".
Le Liban est un pays francophone bien particulier.
Au Liban, le Français est plus une langue seconde qu'une langue étrangère et s'utilise en priorité comme une langue de culture. Les libanais sont souvent trilingues et adaptent ainsi leur pratique de la langue en fonction des circonstances.
Sur le web, la francophonie apparait en retrait tout en montrant néanmoins une belle diversité que LibanVision a pour objectif de structurer pour vous en faciliter l'accès et l'usage.
LibanVision est à la fois un portail et un observatoire des acteurs de la francophonie libanaise au Liban,en France et dans le monde avec le but de contribuer à sa vitalité et sa pérennité.


Nous contacter?
Qui Sommes Nous?

LibanVision.com


Votre Portail et lien privilégié avec le Liban francophone et 1er observatoire en ligne de la francophonie libanaise au Liban et dans le monde.
Email - courriel en français:
contact@libanvision.com




Soutenez nous

Achetez Loubnane, le bijou symbole du Liban en calligraphie
By LibanVision


Taux de change

Livre Libanaise / USDollar
en temps réel





Partenariat LibanVision
Ambelliban Barcelone



Groupe Facebook

Barcelona Libano



Francophonie au Liban


Les nouvelles de la francophonie libanaise

Sites d'information



Toute l'actualité culturelle et artistique au Liban




booked.net



L'Actualité catalane


de Perpignan à Barcelone







Pays Pyrénées Méditerranée




La météo à Rosas

Webcam Roses
live
30 kms de la France

Vos vacances en Catalogne-Costa Brava?

Les plus belles baies du monde
Tourisme à Perpignan

& dans les Pyrénées Orientales


Restaurants libanais
Perpignan Centre

Ô Liban - Rue Mailly


Perpignan Stade

Kiosque "Spécial"
prox. Gilbert Brutus


Cadaquès

"El Barroco" by Dali



Nouvelle plateforme Infos

Vainqueur du concours
"Femme Entrepreneure"



Le Site-web des Jeunes




Voir le Tour du monde de la Francophonie à Beyrouth




Ecoutez Nostalgie en live


RADIO LIBAN 96.2


LIGHT FM 90.5 FM

RADIO ORIENT

Liban & France

RADIO NOSTALGIE

Liban - 88.1 FM


RAC105 Catalunya



France Bleu Roussillon


Informations thématiques
Le français au Liban

L'enseignement en français au Liban

La Diaspora libanaise

Le Liban et la Francophonie

Dossier Gibran Khalil Gibran

Le Liban et la Phénicie




Infos & Services


Dico Français-Libanais


Nouvelle édition

Nouveau
Lexique Français-Libanais phonétique


Qi-Juval


Beauté & Immunité
Complément Alimentaire
"Made in Catalogne"


 
Macron et le Liban de 2020 à 2023

De la séduction à la déception, Macron et le Liban
ou l'histoire d'un désamour


Sur le dossier libanais aussi, Macron...macrone!

En ce premier jour plein de printemps, le Liban célèbre la fête des mères et
le quotidien francophone libanais publie un article au titre de "Au Liban, le « réalisme français » sous le feu des critiques" expliquant que, je cite: le camp souverainiste voit d’un mauvais œil la position conciliante de Paris, qui ne semble pas s’opposer à l’élection de Sleiman Frangié à la tête de l’État.

Décrivant souvent la France comme la mère du Liban, pour une grande partie des libanais, notamment ceux qui acclamaient Macron et voyaient ce dernier comme un sauveur lors de sa visite à Beyrouth au lendemain des explosions du port de Beyrouth, "« La France, ce n’est plus ce que c’était. »

Celui qui appelait encore à «dégager» les dirigeants du Liban pour régler les problèmes des Libanais en décembre 2022 est entrain de démontrer son tropisme vers ce "en même temps" qui est selon lui un mode de gouvernance mais selon ses opposants de plus en plus nombreux en France, plutot synonyme pour de nombreux dossiers, d'hypocrisie, d'inconsistance et même d'incompétence.

Au Liban, pour briller par péché d'orgueil et se montrer hyperactif aux yeux du monde, il avait fait beaucoup de promesses à des libanais désemparés qui croyaient en lui, d'abord parce qu'il est supposé porter la parole de la France.

Malheureusement, pour qui connait ce personnage, ces espoirs ne pouvaient qu'être déçus et les faits le démontrent encore une fois dans le dossier libanais.
Cette méthode qui lui a valu la de la part des russes comme des ukrainiens la création du nouveau verbe "Macroner" dans sa gestion du dossier de la guerre en Ukraine illustre parfaitement la moquerie qu'il déclenche par ses contradictions permanentes et sa propension à émettre des banalités ou incongruités, pour finalement beaucoup "s'agiter et parler...pour ne rien faire".
Si le dossier Russo-Ukrainien est sûrement très complexe, le libanais est sans doute trop subtile pour que l'on se permette de le traiter avec légèreté ou manque de maitrise tant sur le plan de la connaissance que du comportement.

Dans sa gestion du dossier libanais, après son opération creuse de séduction du 6 Aout 2020, il n’aura cessé de saborder méticuleusement la relation franco-libanaise comme si sa volonté était de réduire l’influence de la France jusque dans ses zones d’influence de prédilection.
C’est somme toute assez logique compte tenu que nombreux sont les français qui le perçoivent désormais comme le président qui détruit la France de l’intérieur comme dans son rayonnement a l’extérieur tel un soumis à des forces étrangères, notamment l'Union Européenne et surtout les Etats-Unis.
Son attitude vis à vis du Liban et de la plupart des libanais s'inscrit ainsi dans cette ligne de trahison.

Restons malgré tout optimiste, la France devrait survivre à cette parenthèse douloureuse qu'est le macronisme et ce n'est sûrement le personnage emblématique de ce régime qui réussira à couper notre cordon ombilical franco-libanais... Macron n'est assurément pas la France et les amis français du Liban comme la communauté franco-libanaise ont su démontrer depuis bien longtemps à travers leur solidarité leurs initiatives et leur intérêt pour le Liban en général que le lien séculaire entre la France et le Liban avait encore de beaux jours devant lui.
Ce n'est pas un hasard si cette préoccupation libanaise sur la position française intervient au coeur de la semaine mondiale de la francophonie.

Embourbé dans sa douteuse gestion domestique du dossier des retraites, on ne peut qu'être gêné par l'ébruitement d'une prise de position de la France, en faveur d'un candidat réputé proche de la Syrie et du Hezbollah comme si, dans la réalité, la stratégie française était désormais de bâcler le dossier du Liban et d'élire n'importe quel président pourvu qu'il y en ait un sans se soucier des conséquences qui pourraient ensuite en découler.

Il ne suffit pas d'accueillir des conférences ou réunions de contact à Paris entre les puissances influentes au pays du cèdre pour y peser comme une puissance.
Au Liban, comme ailleurs et en Afrique en particulier, les "Macronneries" françaises ne font qu'affaiblir son influence et son statut de puissance.

Sur ce point Macron réussit le tour de force d'unir désormais une majorité de français, les peuples d'Afrique et les nombreux libanais qui croyaient encore en la France et ses valeurs. Malheureusement sa méthode et l'absence de consistance dans la gestion de trop de dossiers ouvrent la porte à d'autres nations pour influer sur l'avenir. On le voit bien lorsque la Chine vient de prendre l'initiative de rapprocher l'Iran et l'Arabie Saoudite ce qui ne sera pas sans répercussions sur l'évolution de la situation politique libanaise.

En conclusion, gageons que cette parenthèse Macron en France soit la plus temporaire possible et n'empêchera pas d'autres acteurs politiques et de la société civile de faire vivre ce lien sacré franco-libanais. Nous pensons, en particulier, à la francophonie libanaise déjà fragilisée depuis deux décennies environ qui ne doit pas se transformer en méfiance envers cette France souvent considérée comme la mère du Liban ou encore en simple francophilie ou la pratique de la langue et les échanges culturels seraient réduits à peau de chagrin ou simple nostalgie.

Jean-Michel Druart / LibanVision
21 mars 2023

"Face à la logique défendue par la France,
c’est désormais un sentiment de colère que l’on perçoit dans les milieux chrétiens libanais"
Liban: Une République en suspens
Mai 2023-...Ce qui rend le tableau encore plus sombre au Liban, c’est notamment la position de la France vis-à-vis de l’élection d’un des alliés les plus sûrs du Hezbollah et du régime syrien. Le parti pris français commence en effet à créer un certain malaise au Liban. Le palais de l’Élysée est soupçonné par beaucoup de Libanais d’avoir rejoint le tandem chiite dans sa bataille politique visant à imposer M. Frangié à la présidence – cela malgré la forte opposition qu’expriment les principales forces politiques chrétiennes au Parlement, ayant réussi jusqu’à présent à faire barrage au candidat du tandem chiite. Néanmoins, la position de Paris, qui concorde avec celle du Hezbollah et du mouvement Amal, suscite une vague de critiques chez une grande partie des Libanais qui s’insurgent contre cet état de connivence contre-nature visant à imposer un candidat dépendant du tandem chiite à la présidence de la République – poste qui revient, selon l’accord qui régit le partage du pouvoir entre les différentes composantes confessionnelles du pays, à la communauté chrétienne maronite.
Face à la logique défendue par la France, c’est désormais un sentiment de colère que l’on perçoit dans les milieux chrétiens libanais. En effet, Paris peine à convaincre l’opinion publique chrétienne de se rallier au camp soutenant la candidature de Frangié, présenté comme le résultat d’un rapport de force qui penche en faveur du Hezbollah. La France semble ainsi craindre que ce dernier n’aille plus loin encore dans sa paralysie de l’appareil de l’État. Toutefois, Paris n’a toujours pas réussi à dissiper la colère d’une large portion de l’opinion publique chrétienne qui refuse de se soumettre au fait accompli que veut imposer le tandem chiite avec le concours de la diplomatie française qui, jusque-là, se refuse à voir cette opposition grandissante au dictat du Hezbollah. En attendant, le Liban reste une République en suspens...
>
Lire toute la chronique d'Ali Hamadé...


Les Libanais de France et l’option Frangié de Macron
4 Mai 2023- Les Libanais de France, ou du moins une grande partie d’entre eux, ont accueilli avec circonspection, voire avec de fortes réserves, l’initiative du président Emmanuel Macron concernant la présidentielle libanaise et mettent en cause l’approche du chef de l’État français sur ce plan. Nombre de cadres supérieurs, de journalistes et d’universitaires en contact avec l’équipe de Macron s’interrogent notamment sur le bien-fondé de l’adoption, par cette équipe, de la candidature de Sleiman Frangié, soutenu par le Hezbollah, à la présidence de la République, sans compter les efforts déployés par les milieux de l’Élysée pour convaincre les opposants de changer d’avis, que ce soit au Liban ou dans les pays influents, plus particulièrement l’Arabie saoudite.

Nombre d’expatriés libanais de France ne croient pas aux affirmations de la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre, qui a déclaré récemment que "Paris n’a pas de candidat au Liban" et que "c’est aux Libanais de choisir leurs dirigeants"... > Lire la chronique d'Ici Beyrouth.





Macron, en difficulté en France, a pris le temps d'exprimer son désir de voir son ami Mikati rester au poste de 1er ministre au Liban après l'élection d'un nouveau président de la république
17 Avril 2023- Le chef d’État français Emmanuel Macron serait favorable au maintien du Premier ministre sortant Najib Mikati, à la tête du gouvernement, après l’élection du nouveau président, d’après une source politique libanaise. Dans les mêmes milieux, on affirme que la formule Sleiman Frangié-Nawaf Salam est désormais caduque, alors que certaines forces politiques essaient de promouvoir la formule Sleiman Frangié-Fouad Siniora.

> Vu du monde arabe:
En jouant le pourrissement, Macron s’inspire-t-il du cas libanais?

Mars-Avril 2023- Emmanuel Macron a sans doute appris une chose de la classe dirigeante libanaise qu’il a volontairement ou involontairement renflouée : la politique de l’épuisement et celle de l’autruche face à la contestation dans la rue. En d’autres termes : “sa solution consiste à ne pas chercher de solution”, écrit un journaliste et auteur libanais dans “Al-Quds Al-Arabi”.
“Je vois partout Beyrouth”
[En France], Emmanuel Macron se heurte à un front syndical et à 80 % des Français opposés à ses méthodes arbitraires. Le spectacle des bruyantes manifestations me rappelle le soulèvement populaire libanais d’octobre 2019 : rassemblements monstres, occupation des places, affrontements nocturnes avec la police, des déchets qui s’accumulent sur les trottoirs.
“Depuis que je suis arrivé à Paris, je vois partout Beyrouth”, me dit un ami [récemment] arrivé dans son exil parisien.

Même l'Orient-Le Jour, premier quotidien francophone du Liban et du Moyen-Orient qui suit assidument la relation franco-libanaise et son incarnation par le président Macron affiche dorénavant son étonnement et s'interroge sérieusement sur ses positions et son comportement notamment sur sa gestion du dossier de l'élection d'un président de la république libanaise...

Le jeu dangereux de Macron au Liban

Editorial d'Anthony SAMRANI du 03 avril 2023

Emmanuel Macron est le seul dirigeant de premier plan à avoir foulé le sol libanais au cours de ces trois dernières années. Cela donne la mesure de l’isolement diplomatique du pays du Cèdre et du fait que la France est probablement la seule puissance à encore essayer de l’en sortir. Les Libanais peuvent lui en être sincèrement reconnaissants. Mais cela n’excuse pas tout.

Depuis sa double visite après l’explosion au port de Beyrouth, Emmanuel Macron a mené ici une politique parfois incohérente, souvent illisible. Celle-ci n’a pas donné les résultats espérés et a au contraire fragilisé l’image de la France auprès de ses principaux alliés et relais d’influence dans le pays, donnant même du grain à moudre à toute sorte de théories.

Au départ, la logique française pouvait se défendre. Il fallait remettre le pays sur les rails au plus vite et pousser, pour cela, la classe politique à entreprendre les réformes nécessaires. Paris était prêt à faire tout un tas de compromis pour éviter le vide institutionnel et l’effondrement complet du dernier pays dans lequel il peut encore se targuer d’avoir une influence au Moyen-Orient.

Près de trois ans plus tard, aucune réforme n’a été mise en œuvre, le Liban continue de se déliter et rien ne permet de penser que la situation va s’améliorer à court et moyen terme. Malgré cela, Paris n’a toujours pas changé de logiciel. Pire, au nom du sacro-saint « réalisme », il appuie désormais ouvertement la candidature de Sleiman Frangié à la présidence de la République. Le leader des Marada était convié vendredi dans la capitale française pour offrir des garanties à l’Arabie saoudite qui constitue aujourd’hui le principal obstacle à son arrivée à Baabda.

Mais comment Emmanuel Macron, qui appelait encore en décembre dernier les Libanais à « changer de leadership » et à « dégager les responsables politiques qui bloquent les réformes », a pu se retrouver dans la situation de celui qui doit « vendre » le candidat du Hezbollah aux Saoudiens et à une large partie du spectre politique libanais ? Comment ses plus proches conseillers, anciens ambassadeurs au Liban, ont-ils pu le convaincre que c’était là la meilleure façon d’aborder le dossier présidentiel ?

La France veut éviter à tout prix que la vacance présidentielle ne se prolonge. Elle estime par ailleurs que pour permettre l’arrivée de Nawaf Salam (candidat réformateur) au poste de Premier ministre, il est nécessaire de faire des concessions au Hezbollah. Sleiman Frangié est perçu comme une concession raisonnable pour au moins deux raisons. Premièrement, il est attaché au fait que le Liban entretienne de bonnes relations avec les pays arabes. Deuxièmement, et contrairement à Michel Aoun, il connaît son poids et ses limites. Autrement dit, il ne risque pas, par exemple, de paralyser la formation du gouvernement pendant des mois pour obtenir une plus grande part du gâteau.

Tout ce raisonnement pouvait justifier que la France envisage cette hypothèse. Mais pas qu’elle s’y accroche, en dépit des nombreux blocages, et fasse ainsi le jeu du Hezbollah. Le parti de Hassan Nasrallah, qui avait ouvert plusieurs fois la porte au compromis, peut ainsi se sentir renforcé dans sa position et être moins enclin à céder du terrain.

Bien sûr, aucun président ne peut arriver à Baabda sans l’aval de la formation pro-iranienne. Il ne s’agit pas de tenter de l’outrepasser, mais de négocier dans une position de force comme tente de le faire actuellement le royaume saoudien. En faisant le contraire, la France réduit la possibilité de changer l’équation libanaise et de permettre l’arrivée d’un président « neutre » et d’un Premier ministre réformateur.

Sleiman Frangié est un homme de parole avec qui il est possible de dialoguer. Il est probablement sincère dans sa volonté de donner des garanties (réformes, pas de tiers de blocages, stratégie de défense nationale) aux Saoudiens. Mais cela ne suffit pas. Sa candidature pose plusieurs problématiques de taille, notamment son positionnement géopolitique, son amitié avec Bachar el-Assad, son manque de connaissances des dossiers économiques et le fait qu’il ne soit soutenu par aucun des deux grands partis chrétiens. Symboliquement, l’élection du zaïm de Zghorta pourrait être perçue comme le signe de la perte d’influence des chrétiens à un moment où les thèses fédéralistes sont de plus en plus en vogue au sein de cette communauté. Elle aurait également un goût amer pour une large partie de la jeunesse, près de quatre ans après le soulèvement d’octobre 2019. La France semble miser sur le rapprochement saoudo-iranien pour avaliser cette candidature. Mais qui sait comment les choses vont évoluer dans la région et comment Sleiman Frangié réagira en cas, par exemple, d’escalade israélo-iranienne ? Qui est prêt à prendre le risque ?

Le Liban est aujourd’hui bloqué entre deux veto : celui du Hezbollah (et de l’Iran) et celui du royaume saoudien. Le premier peut (une nouvelle fois) paralyser le pays pendant des années pour parvenir à ses fins. Le second ne fera rien pour aider le Liban si la situation n’évolue pas dans la direction où il l’entend. Le premier peut faire mal, le second peut alléger les souffrances.

Personne ne souhaite évidemment que la vacance perdure, mais l’on sait tous ce qui adviendra si le premier l’emporte une nouvelle fois. Tous, à part Emmanuel Macron apparemment.


Le 30 mars 2023, en présence de Mme Brigitte Macron

Nayla De FREIGE, Présidente du journal libanais “L’Orient-le Jour” et du Festival international de Baalbeck a reçu le prix du Rayonnement francophone des mains de Daniel Rondeau, écrivain, membre de l’Académie française.

De gauche à droite: Mme de Freige, Daniel Rondeau, Stephane Bern et Brigitte Macron

> Notre dossier spécial sur la relation " Macron - Samir Assaf "

Déjà en 2017, les coulisses du déplacement d'Emmanuel Macron au Liban en tant que candidat à le présidentielle avec le concours en sous-main de l'Elysée et du ministère des affaires étrangères... > Lire

France-Liban: les raisons d'une relation spéciale en 5 points > Lire
Que reste-t-il de l’influence française au Moyen-Orient ? > Lire

Liban: La France est-elle partie prenante de la crise?
26 mars 2023- La France a précédemment abandonné ses engagements politiques envers le Liban et, tout se passe comme si Macron avait oublié ou méconnu le fait que cette mafia n'hésite pas à recourir à la violence.
Cela invite à s'interroger sur les intentions de la France face à la crise libanaise. En fait, la France a précédemment abandonné ses engagements politiques envers le Liban, mais cette fois, elle a violé ses obligations internationales et est revenue sur ses engagements envers ses partenaires régionaux et internationaux de mettre fin au vide présidentiel au Liban.
> Lire la suite...

Macron et MBS "préoccupés par la situation au Liban"
27 mars 2023- Le président français Emmanuel Macron et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane ont eu un entretien téléphonique durant lequel ils ont " partagé leur préoccupation sur la situation au Liban et répété leur détermination à œuvrer ensemble pour contribuer à sortir le pays de la crise profonde qu’il traverse " > Lire l'intégralité...
Compte tenu de la situation réelle dans laquelle se trouve le Liban à la date de publication de ce communiqué de l'Elysée, chacun appréciera à sa juste valeur le choix et la portée du terme "préoccupé"!

A Lire aussi:
L'éditorial de Michel Touma le 23 Mars 2023 dans le média d'information libanais Ici Beyrouth:
Un marché de dupes
Qui ne dit mot consent… Les indiscrétions qui pullulent çà et là concernant la proposition officielle française qui permettrait de débloquer la présidentielle n’ont suscité de la part de Paris aucune réaction ou mise au point, ne fut-ce que par le biais d’une quelconque "source" médiatique ou officieuse (même si une telle pratique n’est pas très courante en Occident). D’où les commentaires critiques qui fusent à cet égard dans plus d’un milieu local et régional.
La sortie de crise qui semble être suggérée par l’Élysée prévoirait l’élection d’un président de la République qui relèverait de la mouvance du Hezbollah et du camp des mollahs iraniens (en l’occurrence le chef des Marada, Sleiman Frangié) en contrepartie de la désignation d’un Premier ministre proche du camp souverainiste du 14 Mars. Une proposition qui pourrait séduire un observateur étranger, ignorant tout des réalités libanaises profondes. Sauf qu’elle... > Lire en entier...


A Lire aussi:
Les promesses non tenues de Macron sur le Liban
Article du journal Le monde en Juillet 2022 > Lire...


A Lire aussi:
Échec. Macron est “en partie” responsable de l’aggravation de la crise au Liban. Le président français a tablé sur un sursaut de la classe politique libanaise en la mettant devant ses responsabilités.
Un pari naïf, selon Foreign Policy.
> Lire...


A Lire aussi:
Août 2022- Macron à « L’OLJ » : Je ne laisserai pas le Liban disparaître...
Dans une interview à « L’Orient-Le Jour » à l’occasion du deuxième anniversaire de la tragédie du 4 Août, le président français revient sur le rôle de Paris en soutien au pays du Cèdre, met en garde implicitement contre tout aventurisme face à Israël et réclame « avec force » que justice soit rendue aux victimes de l’explosion au port de Beyrouth. > Lire...



A Lire aussi:
Au Liban, le bilan d'Emmanuel Macron très critiqué
Le Président s’est particulièrement impliqué dans la crise politique libanaise… Mais deux ans après la double explosion du port de Beyrouth et trois ans après l’effondrement économique du pays, le résultat de son action a tout d'un échec.
> L'analyse du magazine La Vie...

A Lire aussi:
Au Liban, la diplomatie fébrile d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a largement médiatisé l’intérêt qu’il portait au dossier du Liban. Mais les deux voyages à Beyrouth du Président français et les pressions permanentes qu’il a exercées sur la vie politique libanaise, notamment sur la place du Hezbollah, le mouvement chiite extrémiste, n’ont eu au final que peu d’effets sur le cours des événements.

> L'analyse de Mondafrique...

Plus démago que cà, tu meurs: libanais, libanaises qui a dit?
«Le problème du Liban, c'est régler les problèmes des gens et dégager ceux qui ne savent pas le faire»

Décembre 2022- Ayant finalement zappé sa visite prévue au Liban avant de fêter son anniversaire en Jordanie, c'est dans une interview notamment accordée au quotidien An-Nahar dans l'avion de son retour en France, que le président Macron s'est fendu de cette déclaration tapageuse qui enchantera sans doute ses fans libanais qui croient encore en lui pour les sauver du chaos. Au final, une déclaration d'une banalité confondante qui sonne comme un voeu pieux ou un cadeau empoisonné à la veille de Noel, une de plus à l'image de ses comportements troubles ou de ses paroles inaudibles pour les trois-quart des français...
Que ce soit en France depuis 2017 ou concernant le Liban depuis le 6 Août 2020, la parole macronienne (cf "Au Liban, le pêché d'orgueil d'Emmanuel Macron") illustre le creux et l'impuissance, la régression économique et morale. Cessez donc d'instrumentaliser le Liban au secours de votre besoin d'exister. Les libanais finiront par sortir de leur ornière, sans vous. De plus en plus comprennent votre stratagème peu glorieux. Merci! > + de détails sur cet entretien...

Les Libanais savent que Macron (et Biden) ne peuvent pas faire grand-chose pour eux...
> Lire...

Macron: ses deux interventions à Beyrouth
du 6 Août et du 1er Septembre 2020


Le flop d'Emmanuel Macron au Liban:
l'analyse sévère du Monde Diplomatique fin 2020 suite à ses deux visites après l'explosion du port de Beyrouth
> Lire...



De Charles de Gaulle à Emmanuel Macron
ou l'exemple d'une supplication libanaise

par Mr Assad Bechara, le 22 mars 2023 à...
Mo
Monsieur le président de la République française, Emmanuel Macron,

Je vous adresse de très loin mes salutations les plus respectueuses.

Vous êtes à la tête d’une grande nation qui a porté haut l’étendard de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Cette nation qui a jeté les bases de la démocratie, des droits de l’homme et de la citoyenneté.
Des valeurs incarnées, à juste titre, par les cinq Républiques successives. La France est, à n’en point douter, le berceau de toutes ces valeurs.
C’est ainsi que la France a imposé son respect au reste du monde. Cela est louable, n’est pas monnayable et ne peut être réduit à des intérêts éphémères.
Permettez-moi cependant de porter à votre attention quelques points concernant la politique étrangère de la France... > Lire en entier...

Point de vue d'analyste...
«Absence de cohérence française au Liban»
Par Renaud Girard du Figaro
1er Mai 2023- «Aide-toi, le ciel t’aidera», telle est en substance la stratégie française au Liban depuis la Conférence Cedre, tenue à Paris en avril 2018.
Souvent, dans sa stratégie internationale, la France lance de louables initiatives. Mais, hélas, elle se montre aussi, fréquemment, incapable de bien les exécuter. Par un mélange d’oubli des rapports de force et de croyance naïve aux solutions providentielles, elle finit généralement par aboutir à un résultat contraire à ses espérances. Cette absence de cohérence de la France entre sa stratégie et sa tactique est actuellement flagrante au Liban. Ému par l’explosion monumentale du port de Beyrouth d’août 2020, Emmanuel Macron a consenti, cette année-là, beaucoup d’efforts et de temps pour sortir le pays du Cèdre de son ornière politique et économique. Il s’est rendu à deux reprises à Beyrouth, suscitant l’enthousiasme des Libanais. Mais, depuis, leur situation politique et leur niveau de vie n’ont pas progressé d’un iota...> Lire en entier...















Envoyez nous une remarque ou vos impressions sur ce dossier éditorial
foxyform






























Notre moteur de recherche personnalisé ci-dessus vous permet d'accéder, grâce à la technologie avancée de Google, à tout le contenu et aux archives de LibanVision accumulées depuis fin 2000 inclus le sommet de la Francophonie d'Octobre 2002.

LibanVision, c'est d'abord un vrai guide de navigation sur Internet à partir d'un tri exhaustif des acteurs représentatifs de la francophonie au Liban et à l'étranger. LibanVision se définit comme apolitique, oriente vers des liens de toutes tendances de pensée ayant en commun l'usage de la langue française.Nous déclinons ainsi toute responsabilité concernant la nature éventuelle des contenus des liens sélectionnés.





LibanVision, Observatoire de la Francophonie libanaise dans le monde, infos & news, moteur et outil de recherche dédié au Liban et au web libanais francophone.
Site-web d'informations, de ressources et de liens libanais francophones; annuaire, guide et plateforme de navigation sur Internet en français sur le Liban.
LibanVision, the first lebanese francophone dashboard to navigate easily on the web through french speaking websites and blogs, facebook or youtube.
Site optimisé pour Google Chrome - LBVision - OBServatoire de la francophonie libanaise - Liban - Lebanon - Jean-Michel DRUART - 2000-2017-2018-2019-2022