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La francophonie au Liban apparait souvent en retrait sur le web mais démontre néanmoins une belle diversité et une certaine vigueur que LibanVision a pour objectif de structurer pour en faciliter l'accès et l'usage.
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Le Liban à la croisée des chemins
Colloque & table-ronde géopolitique à Paris
Assemblée nationale le vendredi 17 novembre 2023
de 9h à 18h


Le Liban à la Croisée des Chemins- 2ème Edition

Présentation

Berceau d’une des civilisations les plus brillantes de l’histoire de l’humanité, le Pays du Cèdre se distingue aux yeux du monde par son particularisme exemplaire.
Le Liban nous est précieux car c’est :
- Une terre de foi et de culture,
- Un modèle du ‘‘vivre-ensemble’’ au Moyen-Orient,
Un refuge pour les persécutés, à commencer par les minorités chrétiennes.
Né d'un sentiment de révolte devant le chaos que traverse le Liban (blocages institutionnels, crise économique, pauvreté…), ce colloque pluridisciplinaire entend rassembler les femmes et hommes de bonne volonté pour concevoir ensemble un avenir autrement plus désirable pour le Pays du Cèdre.

S’organisera ainsi sous nos yeux un cercle de réflexion apolitique voué à rassembler des acteurs de la société civile, des spécialistes reconnus et des décideurs de la vie politique, avec l’objectif de tracer les perspectives du renouveau libanais.

Les participants à cette réflexion commune apporteront leur expertise sur les grandes problématiques nationales et internationales (enjeux géopolitiques, sociaux, économiques, juridiques, sécuritaires...) et concourront à l’élaboration de modèles nouveaux pour le Liban.

La solution aux maux qui frappent la société libanaise ne viendra pas d’en-haut, même si la contribution de la puissance publique demeure un atout précieux dans la réussite de notre dessein collectif.

Rien de durable ne se fera par conséquent sans le concours des corps intermédiaires, sans également le soutien et la participation de la diaspora libanaise de France, laquelle sera appelée, sous l’impulsion de l’association Lubnan, à s’impliquer activement dans cette entreprise de salut public.

A la crise inédite qui meurtrit tant le peuple libanais, il faut des solutions innovantes. A l’esprit de renoncement, il faut opposer une volonté opiniâtre, celle qui déplace les montagnes. Aux réponses de circonstances, il faut inscrire toute démarche de renouveau dans la durée. Aux divisions et à la dispersion, il faut répondre par le dialogue et les vertus de la cohésion et du rassemblement.

Telle est la haute ambition de ce colloque pour la réussite duquel l'Association Lubnan en partenariat avec l'association Ittihadiyoun (ndlr Fédération) et le Conseil Mondial Libanais (World Lebanese Council), mettra à disposition ses savoirs, ses réseaux et, surtout, son cœur à l’ouvrage.

Une première édition de ce colloque tenu en Mairie du 15ème sur le thème de l'économie avait déjà connu un grand succès le 24 juin 2023

Une solution innovante pour le Liban?
Un fédéralisme géoculturel pour préserver l’unité du Liban

Beaucoup s’interrogent sur la forme du système fédéral dans le monde qui pourrait être de nature similaire à la structure libanaise. La simple réponse est que si nous passons en revue tous les systèmes des 26 pays fédéraux dans lesquels vivent environ 42% de la population mondiale, aucun système n’est semblable à l’autre. Chaque pays possède sa propre diversité culturelle qui a imposé à ses citoyens de développer un système qui lui soit propre en vue de lui garantir stabilité, prospérité et une paix continue.

Cependant, si l’on compare la composition sociale du Liban et l’enchevêtrement géographique de ses composantes culturelles, on pourrait déduire que la Suisse et la Belgique sont les deux pays qui lui sont les plus proches. Le Liban est composé de multiples groupes culturels qui se côtoient depuis des centaines d’années, mais chacun possède sa propre histoire, ses références, ses coutumes, ses cultures et ses croyances religieuses, qui constituent ensemble la véritable richesse de "l’identité libanaise". Par conséquent, le concept de patriotisme ou le "roman national" au Liban diffère selon la perspective chrétienne, druze, sunnite ou chiite, mais le Liban reste l’unique et ultime patrie pour tous ces groupes.

Au cours des dernières décennies, malgré la fréquence des arrangements politiques pour normaliser les différences, au moins une des communautés s’est toujours sentie exclue de l’équation politique clamant que son pouvoir était marginalisé. En remontant dans l’histoire, la France a contribué en 1926 à la rédaction de la première Constitution libanaise, inspirée de sa propre Constitution qui administrait un pouvoir politique centralisé. Cependant, compte tenu du pluralisme culturel du Liban moderne qui venait d’être créé, le système politique centralisé établi par cette Constitution était contraire à la réalité démographique de l’époque, et donc la Constitution de 1926 pourrait être considérée comme l’origine des drames qui a balayé le Liban au cours des cent années qui ont suivi.

Alors que l’accord de Taëf de 1990 devait marquer le début d’une nouvelle ère dans le pays, il s’est transformé en un fardeau pour tous les groupes ou communautés qui composent le Liban. L’injustice ressentie par les groupes musulmans, et légitimée par la Constitution de la Première République, s’est abattue sur tous les groupes libanais. Ainsi, la communauté chrétienne considère que la Constitution de Taëf l’a dépouillé de ses privilèges ; la communauté sunnite, qui appelle à appliquer les dispositions de la Constitution avant de discuter de son amendement, réalise que le pouvoir exécutif est, selon la Constitution, réparti (dilué) entre tous les ministres qui composent le gouvernement et n’est pas réservé au Premier ministre sunnite ; la communauté chiite a toujours déclaré qu’elle se sentait exclue du pouvoir exécutif, ce qu’elle rejette et elle exerce sa force pour changer une telle situation. Quant à la communauté druze, qui représente une composante historique et essentielle de l’identité libanaise, elle n’a jamais bénéficié de la place qui lui incombe dans une quelconque Constitution ou dans ses amendements.

Les graines d’une instabilité persistante

L’accord de Taëf, parrainé au niveau international et qui avait réussi à mettre fin à la guerre civile, a semé les graines d’une instabilité persistante en consolidant un système politique centralisé couplé à une démocratie consensuelle. Cela s’est traduit par une fédération de dirigeants politiques qui représentent leurs groupes religieux et qui ont transformé le système en une horrible "Vétocratie sectaire", exacerbant la corruption sans imputabilité ni possibilité de réforme.

Tout cela nous permet d’affirmer qu’aucun accord ne durera tant qu’une communauté aura le sentiment que ses droits sont bafoués et que le moment est venu de reconnaître que le problème réside dans le système politique libanais. Il est inconcevable qu’un pays composé de différents groupes religieux ou culturels soit géré par un système politique centralisé.

De plus, il serait essentiel d’invoquer l’aspect socio-économique et les conséquences négatives du système centralisé sur la vie quotidienne du citoyen libanais. En effet, qu’ils résident à Nabatiyeh, dans le Akkar, au Kesrouan, dans le Chouf ou la Békaa, les Libanais manquent d’électricité, n’ont pas accès à l’eau potable, ne bénéficient pas de la collecte et du traitement des déchets, et sont à court de système de télécommunication moderne en raison des disputes entre ceux qui contrôlent le pouvoir central, y compris les ministres, les présidents et les politiciens. Ne serait-il pas plus avantageux pour les autorités locales de prendre des décisions liées à la vie quotidienne des habitants de leurs régions sans aucune influence causée par les altercations de ceux qui contrôlent l’autorité centrale ?

Quelle est la solution ?

Si l’on analyse la réalité libanaise, on s’aperçoit que les citoyens pratiquent depuis des décennies un "fédéralisme déguisé" au sein d’un État dont le pouvoir est centralisé ; une contradiction unique au monde. Au Liban, par exemple:

– Il n’y a pas de loi unifiée sur le mariage, comme dans tous les pays centralisés, et les Libanais se marient et divorcent de 18 manières différentes.

– Il existe plusieurs lois d’héritage, une pour chaque communauté.

– Dans de nombreuses régions, les autorités locales promulguent des décrets qui réfutent la Constitution ou contredisent les lois de l’autorité centrale.

– Les principales nominations politiques et administratives sont basées sur l’appartenance confessionnelle plutôt que sur la méritocratie ou les qualifications professionnelles des candidats.

– Les différentes communautés établissent des relations privilégiées avec des puissances régionales et internationales, une pratique qualifiée de " para-diplomatie ", et qui a continuellement contribué à l’ingérence des pays étrangers dans les affaires intérieures libanaises.

– Les différentes communautés ont régulièrement pris des positions opposées sur les conflits régionaux et internationaux, ce qui a historiquement conduit à une escalade des tensions entre elles.

Des activistes de la société civile, et sans affiliations politiques, ont fondé une association appelée " Ittihadiyoun ", qui a rédigé une Constitution pour un système politique fédéral au Liban. Le but de l’association, à travers cette Constitution, est de trouver des solutions aux conflits successifs entre les groupes libanais, sur base de quatre piliers fondamentaux:

-Préserver l’unité du Liban à l’intérieur des frontières de 10 452 km2

-Protéger la diversité culturelle de tous les groupes sociaux

-Éliminer les tensions religieuses.

-Ancrer les villageois dans leurs régions.

Cette proposition, appelée fédéralisme "géoculturel", s’inspire du système fédéral suisse. En effet, de nombreuses régions qui composent les 26 cantons suisses ne sont pas adjacentes, et leurs frontières n’ont pas besoin d’être contiguës pour appartenir au même canton. Par exemple, certaines villes sont géographiquement dans le canton de Vaud mais sont administrativement et constitutionnellement affiliées au canton de Fribourg, tandis que d’autres villes qui sont géographiquement dans Fribourg sont affiliées au canton de Vaud ou de Berne.

Même au Liban, en examinant des cazas culturellement mixtes, nous réalisons que plusieurs fédérations municipales se sont constituées au sein de chaque caza, à travers des alliances de villages qui ne sont pas tous géographiquement reliés entre eux, mais qui sont culturellement homogènes. À Jezzine, par exemple, il y a deux fédérations municipales, l’une à dominante chrétienne et l’autre chiite. Et l’on retrouve la même pratique dans d’autres cazas, tels que Baabda, avec trois fédérations municipales, ou le Chouf et ses quatre fédérations municipales.

En appliquant le même principe au niveau national, une fédération géoculturelle pourrait être établie en regroupant tous les villages qui appartiennent à un même groupe culturel, à savoir chrétien, sunnite, druze et chiite, et en les joignant en un gouvernorat (ou province), quelle que soit leur emplacement géographique. Ainsi, le Liban se répartirait sur quatre gouvernorats (ou provinces) qui ne sont pas géographiquement contigus, avec la capitale fédérale qui serait au centre-ville de Beyrouth.

Dans le modèle fédéral géoculturel, les pouvoirs sont principalement attribués aux municipalités auxquelles les résidents accorderaient environ 35 % de leurs impôts, tandis que 35 % iraient aux gouvernorats et les 30 % restants à l’autorité fédérale. De même, toutes les questions sociales et économiques relèveraient de la responsabilité des municipalités et des gouvernorats. Quant aux questions communes aux quatre gouvernorats, comme les affaires étrangères, militaires et la politique monétaire, elles seraient confiées au gouvernement fédéral, composé de quatre gouverneurs, chacun représentant un gouvernorat. La politique monétaire serait confiée à une banque centrale indépendante soumise à la surveillance des autorités fédérales. Sur le plan des affaires étrangères et militaires, le gouvernement fédéral prendrait toutes ses décisions à l’unanimité de sorte que cette unanimité constituerait effectivement une " neutralité tacite ", ce dont le Liban a besoin pour se distancer des conflits régionaux et pour éliminer les tensions sectaires habituellement provoquées et exploitées par l’ingérence de puissances extérieures dans les affaires libanaises.

En résumé, le fédéralisme est un moyen d’éviter que le Liban, l’un des plus anciens pays multiculturels du monde, ne s’effondre. Par conséquent, les Libanais devraient sérieusement envisager de mettre en place un système fédéral géoculturel comme le meilleur moyen d’éliminer la corruption, de pratiquer l’imputabilité, de protéger la diversité culturelle, d’éliminer les tensions sectaires et de permettre aux autorités locales de réglementer la vie quotidienne des résidents tout en préservant l’unité du pays. La situation au Liban est si grave que pour parvenir à ce changement radical, toutes les parties doivent engager de toute urgence des discussions sincères, franches et constructives, loin de la démagogie, afin d’éviter des conséquences désastreuses pour le Liban.

texte paru dans le site Ici Beyrouth en Mai 2023 par
Joe Issa El Khoury Secrétaire général de " Ittihadiyoun "

Federal Republic of Lebanon / République fédérale du Liban
FEDLEB
a proposed ethno-geographic constitution
un projet de constitution ethno-géographique

A la veille de la table-ronde de Paris
« La bonne gouvernance dans les partis politiques ; législations actuelles et requises »
Dans le cadre du programme académique du Forum de la bonne gouvernance, l’Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) dirigé par Pascal Monin, en coopération avec la Fondation Konrad Adenauer, a organisé une conférence intitulée « La bonne gouvernance dans les partis politiques ; législations actuelles et requises ».
Le coup d’envoi de l’événement a été donné par Pascal Monin, directeur de l’OFP. Tout en expliquant que le public a le droit de savoir pourquoi les partis n’apportent pas le changement promis dans leurs programmes électoraux, il a soulevé les questions suivantes : quels effets les interventions étrangères ont-elles sur l’action des partis politiques ? Où en sont-ils en termes de diversité confessionnelle et de genre ? Comment concilier le besoin de législation et la garantie de la liberté des partis au Liban ?

Me Paul Saadeh, représentant le directeur de la Fondation Konrad Adenauer, Philippe Bremer, a souligné que les partis politiques constituent l’un des piliers les plus importants des systèmes démocratiques :
« Le problème dont souffrent les partis au Liban est qu’ils ne sont soumis à aucune législation claire. Est-il raisonnable qu’ils continuent à être traités comme des associations soumises à la loi sur les associations ottomanes publiée en 1909 ? »

Quant au Pr Salim Daccache, recteur de l’USJ, il a soulevé le fait que les partis politiques du monde entier ont aujourd’hui du mal à vivre les mutations, à l’ère des changements rapides : « Les Libanais actuellement, ajoute-t-il, ont soif de rencontres et d’échanges sur une base contractuelle pour une communauté de destin et d’intérêts communs, et non de différences irréconciliables avec des origines lointaines et des affiliations primaires. »

L’ancien ministre Me Ziad Baroud a qualifié la loi de 1909 de libérale, expliquant ses avantages et ses inconvénients, et soulignant la nécessité de la développer, notamment la clause qui concerne les obligations financières des partis, exigeant plus de transparence.

Puis le professeur associé à la faculté de droit et de sciences politiques de l’USJ Rizk Zgheib, qui animait le colloque, a évoqué la transformation du Liban après 1990 d’un État de partis à un État contrôlé par les partis.

Quant au député George Okaïs, il a révélé dans son intervention que le sectarisme est un obstacle fondamental à la croissance de la vie politique, soulignant qu’un parti doit croire à l’État de droit et à la Constitution, sans quoi il ne devrait pas être qualifié ainsi.

Le professeur d’université Shawkat Ashti a souligné pour sa part que la question principale est la capacité des partis au Liban à parvenir à une bonne gouvernance et comment la mettre en œuvre.

Yara Nassar, directrice du programme de participation politique des femmes de l’ONU, a confirmé, elle, que le rôle des femmes au sein des partis est encore très loin de ce qu’il devrait être. Le nombre de candidates des partis pour les élections de 2022 n’a pas dépassé les 12, a-t-elle affirmé, ce qui signifie que la structure des partis n’est pas adaptée pour permettre aux femmes d’accéder aux suffrages.

Article paru dans l'Orient-Le Jur le 16 novembre 2023











































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