Visionsarabes
.com
Bien apprendre, mieux se comprendre
 
Bienvenue sur VISIONS ARABES. Vu de France et d'Occident en général, le monde arabe apparait souvent bien compliqué et irrationnel tant dans son fonctionnement
que dans l'enchainement et le rythme temporel des évènements.

Visions Arabes a pour but principal d'apporter un éclairage original prioritairement
à travers des analyses et opinions de spécialistes issus du monde arabe lui-même.
Comme, le plus souvent, celles-ci sont issus de la presse ou de la blogosphère arabe,
il est nécessaire d'en saisir les subtilités grâce à une maitrise absolue de la langue arabe. Leurs auteurs peuvent vivre sur place ou être "exilés" en Occident ou même ailleurs.

Voilà pourquoi Visions Arabes propose de développer une interactivité entre la connaissance de la langue et des opinions averties venues le plus souvent d'Orient.


Nous contacter?
Partenaires
EMSST



Editions Ellipses


Quelle méthode
pour apprendre l'arabe?
>> lire...





L'impact des médias
sur la langue arabe

Colloque 2014


L'Arabe, une "langue de France" sacrifiée >>
Article du Monde Diplo




Nouveautés 2017





Auparavant
Arabe de la presse



Arabe niveau débutant

 Accueil Visions Arabes     |    Apprendre et comprendre la langue Arabe     |    Opinions & Analyses du Monde Arabe   

Mai 2016 :

16 Mai 2016: les accords Sykes-Picot ont 100 ans

Impossible de na pas faire référence à ces accords franco-britanniques qui ont jeté les bases des nouvelles frontières du Moyen-Orient actuel alors que la première guerre mondiale était encore en cours...

On notera par ailleurs que ces accords précédèrent la déclaration Balfour du 2 Novembre 1917 apportant une reconnaissance des revendications du mouvement sioniste avec les conséquences que l'on sait.

Un siècle plus tard, la région connait sous l'impulsion de Daech une déstabilisation sans précédent exprimant des volontés non seulement d'en redessiner les contours et le tracé des frontières, mais aussi les structures de pouvoir. Alors que le conflit Israelo-palestinien semble plus que jamais dans l'impasse,
de nombreux spécialistes constatent dorénavant le rôle grandissant de la Turquie dont le ressentiment à l'égard des accords Sykes-Picot s'affirme sans doute comme un puissant moteur de sa politique..



À l'occasion du centenaire de l'accord Sykes-Picot, « L'Orient-Le Jour » a souhaité recueillir l'opinion d'acteurs de la société civile issus des pays directement concernés par le partage – aléatoire, selon eux – d'une région ballottée par les violences. La question reste d'actualité, à l'heure où les appartenances et les identités sont plus que jamais menacées.
Nous vous proposons dont de lire sans attendre cet article pertinemment nommé, dans la droite ligne de Visions Arabes, "L'accord Sykes-Picot vu par des Arabes".

Visions Arabes
16 Mai 2016



L'accord de Sykes-Picot a 100 ans: et maintenant?

Lire tout le dossier Sykes-Picot sur l'OLJ: cliquez sur la carte ci-dessus




Sykes-Picot: un décryptage vu du Liban


Il y a 100 ans exactement, la France et la Grande Bretagne signaient les accords de Sykes Picots, qu'on entend largement aujourd'hui être critiqués à tord ou à raison. Mais l'essentiel est que ces accords ont permis à l'état du Grand Liban de naitre, sinon on n'aurait été qu'une province d'un Royaume Arabe.
De nombreuses infractions ont eu lieu à l'encontre du Liban dans le cadre de ses accords. Les frontières libanaises avec la Palestine telles que dessinées en 1916 nous donnait accès au Lac de Tibériade jusqu'à la ville de Haifa. En 1922, les frontières libanaises avec la Palestine remonteront vers le haut via l'accord Poncet Newcombe. En 1932 enfin, la plaine de Houla sera accordée aux britanniques sans l'accord des autorités libanaises de l'époque.
Les gens parlent, critiquent, causent, souvent sans en connaitre l'essentiel qui est l'aspect historique de la chose et les conséquences actuelles de conflit ont des causes évidemment plus profondes que ce qu'on peut lire ici ou là.
On peut multiplier l'analyse des conséquences des accords de Sykes Picots mais concernant le Liban, l'erreur a été probablement commise après.
On peut citer le manque d'homogénéité de la population en terme communautaire, la mise en place d'un système communautaire parce que le système séculier pourtant proposé par les autorités du mandat était refusé sous le prétexte fallacieux d'un refus de l'athéisme comme si l'athéisme a grand chose à voir avec la notion d'état. Il fallait au contraire ne pas mélanger la religion avec l'état.
On peut citer le fait que peut être comme le soulignaient les experts français de l'époque, un petit Liban plus homogène en terme de population, d'origine etc... aurait été préférable à un Grand Liban, mettant déjà en garde contre un conflit civil comme ceux qu'on aura en 1958 ou à partir de 1975 à 1990. On a encore à nouveau entendu ce genre d'arguments durant la guerre civile d'ailleurs de 1975 avec de nombreuses versions de ce "petit Liban" allant parfois de Naqoura à Amchit, de Beyrouth à Halate etc...
Il ne convient pas ici de les détailler.
Mais toutes ces erreurs ont été commises après, parfois même par les libanais eux-mêmes ...
Il est également temps de faire son autocritique et de cesser d'encenser ceux qui nous ont conduit ici, à savoir les autorités religieuses dont le patriarche d'alors, le Mufti etc... et les hommes politiques qui ont fait passer leur intérêts déjà à l'époque avant celui de l'intérêt général et d'une vision d'avenir assurée à toutes et à tous au lieu de leur propre vision personnelle.

François Bacha - Libnanews - Beyrouth




Sykes-Picot, vus par les Arabes


Pour la plupart des Arabes, Sykes-Picot est un terme maudit. Rien que de l’entendre, cela les insupporte, car il leur rappelle le « complot » dont ils furent l’objet, il y a cent ans. Les puissances européennes de l’époque les avaient trahis. Ils ont brisé à jamais leur rêve de devenir une entité puissante qui aurait englobé et unifié tous les pays arabes actuels.
Depuis, ce complot n’a cessé de..... >> Lire la suite ...
... de la chronique de Najwa Barakat paru dans le quotidien La Croix du 29 Janvier 2016



Sykes-Picot : l'EIIL en guerre contre un accord datant de 1916

Avec l'offensive de l'EIIL en Irak, le hashtag #SykesPicotOver a fait son apparition sur Twitter chez les djihadistes. Une référence au découpage des frontières entre les pays arabes, envisagé après la Première Guerre mondiale. Analyse déjà réalisée en Juin 2014 par Amara MAKHOUL-YATIM:
>> Lire la suite ....




Sykes-Picot: un siècle calamiteux pour la France

par René Naba

Ce texte ne se propose pas de dresser une chronologie de l’Histoire du Moyen-Orient depuis un siècle. Autrement dit de développer un récit linéaire des événements tels qu’ils se sont produits depuis la conclusion de l’accord Sykes-Picot portant partage du Moyen-Orient par les puissances occidentales sur les débris de l’empire ottoman. Il se propose de procéder, non à une histoire totale, mais à une histoire problématisée, c’est-à-dire une histoire qui explique les enchaînements des événements et tente d’en expliquer les raisons. >> Lire la suite...


Moins connus que Sykes-Picot mais qui pourraient un jour refaire surface:
Les accords Paulet-Newcombe du 7 Mars 1923 concernant le Sud-Liban

Ils dessinent la frontière entre le Liban et la Palestine historique. Il s’agit de la frontière officiellement reconnue par les instances internationales. L’Etat du Grand Liban n’étant officiellement fondé que le 1er septembre 1924, ce territoire est désigné comme étant syrien dans ce document signé le 7 mars 1923. Ce traité modifie les lignes définies par les Accords Sykes Picot de 1916 qui accordaient au Liban des territoires s’étendant jusqu’à la lisière de la ville de Haïfa.
>> Lire la suite...



































Les pages-web Visions Arabes & Al Najm pour lire et comprendre l'Arabe de la presse et des Médias sont hébergées par LibanVision.com,
1er portail de la francophonie libanaise depuis 2001