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Fermes de Chebaa et Plateau du Golan:

La décision de Trump peut-elle rallumer la guerre au Sud-Liban?

Plateau du Golan : pourquoi est-il si important?

Donald Trump a appelé le 25 Mars 2019 à la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur ce territoire pris à la Syrie en 1967.

La décision US sur le Golan aura-t-elle des répercussions sur le sort
des fermes de Chebaa?
par Claude ASSAF | OLJ - Avril 2019

"Maintenir le flou sur la libanité des hameaux est une brèche offerte à
l'axe syro-iranien et au Hezbollah", affirme à "L'Orient-Le Jour" l'analyste politique Sami Nader.

La décision officielle prise par le président américain Donald Trump de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan syrien occupé a suscité hier une vague d'appréhensions et de mises en garde quant au risque pesant sur le sort des fermes de Chebaa, un secteur de 25 km2 à la frontière entre le Liban, le Golan syrien et Israël, dont toutefois l'identité libanaise n'est pas consacrée à ce jour.
Parmi les responsables ayant exprimé des craintes pour le Liban après la décision des États-Unis, le mufti de la République, Abdellatif Deriane. Il a mis en garde contre " tout laxisme à l'égard d'une atteinte au droit du Liban sur les terres que les sionistes continuent d'occuper dans les fermes de Chebaa et les collines de Kfarchouba ". Le même avertissement a été lancé par l'ancien président Émile Lahoud : " La décision du président américain (...) entraînera la perte par le Liban d'une partie de son territoire ", a-t-il estimé, appelant les Libanais dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux à " savoir ce que signifie remettre le Golan à l'État israélien ". Le comité des habitants du Arkoub et des fermes de Chebaa a condamné de son côté la décision du président Trump, qualifiant cet acte de " sinistre ", avant d'appeler le gouvernement à " prendre des mesures urgentes pour protéger les droits du Liban dans les fermes de Chebaa et les collines de Kfarchouba ".

Ces inquiétudes et ces appels se heurtent cependant au fait que, jusqu'ici, le droit international ne reconnaît pas la libanité des fermes de Chebaa, du fait du refus des autorités syriennes de procéder à un tracé de la frontière et d'adresser les cartes et documents nécessaires aux Nations unies.
Contacté par L'Orient-Le Jour, l'analyste politique Sami Nader note que " le Liban n'a pas obtenu à ce jour de la Syrie une reconnaissance officielle de la libanité des fermes de Chebaa ". Il évoque le litige entre les deux pays au sujet de ces terres, relevant que " la Syrie les avait annexées de facto dans les années 50 en y déployant des unités de police syrienne ". " Si le Liban veut renforcer sa position face à Israël et aux États-Unis, il faudrait d'abord qu'il presse les autorités syriennes de lui fournir des documents confirmant que ces terres lui appartiennent, documents qu'il devra, le cas échéant, présenter aux Nations unies ", observe M. Nader, expliquant que " du point de vue du droit international, il s'agit de territoires syriens annexés par Israël durant la guerre des Six-Jours (juin 1967) ".
Lors de son offensive militaire, l'armée israélienne avait combattu dans cette zone des militaires syriens et non libanais. Le Liban n'avait pas participé à la guerre, à l'issue de laquelle le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé Israël, dans la résolution 242, à se retirer des territoires arabes conquis, y compris le Golan Syrien, assimilant les fermes de Chebaa à ce territoire.
Dans la résolution 425 adoptée à la suite de la première invasion israélienne du Liban-Sud, en 1978, le Conseil de sécurité de l'ONU avait demandé à Israël de retirer ses forces de tout le territoire libanais. Lorsqu'en mai 2000, l'armée israélienne s'est retirée de la bande frontalière occupée, mais en demeurant dans les fermes de Chebaa, l'ONU a considéré que la résolution 425 a été totalement appliquée et que les fermes de Chebaa appartiennent au Golan syrien, occupé par Israël.
M. Nader affirme que " maintenir le flou sur le statut des fermes de Chebaa est une brèche offerte à l'axe syro-iranien et au Hezbollah pour légitimer toute opération de nature militaire que le parti chiite voudrait entreprendre sans pour autant enfreindre les résolutions onusiennes ".

Fait accompli
Karim Bitar, professeur à l'Université Saint-Joseph et directeur de recherches à l'IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques), relève dans le même ordre d'idées qu'" après le retrait d'Israël en 2000, le litige sur les fermes de Chebaa a permis au Hezbollah de conserver ses armes ". " Cela dit, si Israël s'était retiré de ce territoire, d'autres prétextes auraient été avancés, comme l'appropriation des sept villages et d'autres zones dont la démarcation n'a jamais été clairement établie ", ajoute-t-il.
En tout état de cause, à supposer que les fermes de Chebaa soient considérées comme faisant partie du territoire libanais, la reconnaissance américaine de la souveraineté d'Israël sur ces territoires implique-t-elle une reconnaissance de l'ONU
et du droit international ? M. Bitar répond par la négative, estimant toutefois que
" la décision de l'administration Trump risque de créer un fait accompli, sachant que les États-Unis demeurent une superpuissance et que les autres membres permanents, à savoir la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine, n'ont pas les moyens de s'y opposer ".


Le Golan et les possibilités d'une nouvelle guerre
par Scarlett HADDAD | OLJ - Mars 2019

Après la visite du secrétaire d'État américain au Liban et la décision du président Donald Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan syrien, les avis sont partagés dans la région. Pour une partie des spécialistes, une nouvelle guerre se profile à l'horizon alors que d'autres restent convaincus qu'en dépit de l'escalade, aucune partie ne veut réellement d'une confrontation de grande envergure qui risquerait de déraper et d'échapper à tout contrôle.
Ce qui est certain, c'est que l'annonce du président américain de considérer le Golan comme une terre israélienne et l'officialisation de cette décision par la signature solennelle d'un document, lundi en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, font monter d'un cran considérable les tensions dans la région. Cette annonce est arrivée presque simultanément avec une demande pressante américaine formulée par le secrétaire d'État, Mike Pompeo, lors de ses rencontres avec les responsables libanais, qui consiste à exiger du Hezbollah qu'il retire ses troupes de Syrie. À ce moment-là, les responsables libanais ont peut-être cru qu'il s'agissait d'une revendication de routine, comme celles qui sont régulièrement exprimées par les Américains dans le cadre de leur lutte contre l'influence iranienne dans la région. Mais avec la décision de Trump sur le Golan, l'exigence américaine prend une autre dimension et s'inscrit dans une sorte de plan préparant le changement de statut du Golan en vue de l'annonce du fameux " deal du siècle " portant sur un règlement définitif du conflit arabo-israélien.

Même si l'Union européenne et l'ONU, ainsi que la plupart des pays arabes ont condamné la décision américaine, l'administration de Trump et le Premier ministre israélien n'ont pas caché leur satisfaction au sujet d'une initiative qui, selon eux, aurait dû être prise depuis longtemps.
Que cette décision ait renforcé le camp des durs dans le monde arabe et même poussé les États les plus hostiles au régime syrien à prendre position en sa faveur contre l'annexion définitive du Golan par Israël ne semble pas inquiéter outre mesure les Américains et les Israéliens. Par contre, les regards sont actuellement tournés vers le terrain, à Gaza, au Golan et au Liban.
Selon des sources proches du 8 Mars, la décision de Trump a montré à tous ceux qui avaient encore des doutes, voire des illusions, sur la position américaine dans la région que les États-Unis alignent désormais totalement leur politique sur les intérêts d'Israël, sans plus prendre la peine de chercher à sauver la face devant les Arabes, comme ils le faisaient auparavant. Le premier coup à un minimum d'impartialité américaine a été porté par Trump avec la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël. Malgré cela, les Arabes ont essayé d'absorber le coup, et ils se sont contentés de faire des déclarations de condamnation, avant de chercher à tourner aussi rapidement que possible la page.
Maintenant, le second coup a été porté au Golan et, à la veille de la tenue du sommet arabe ordinaire à Tunis, il est difficile d'occulter ce sujet. Il est désormais de plus en plus difficile aux États arabes dits modérés de justifier leur alliance avec les États-Unis devant leurs populations respectives. Il leur est surtout difficile aujourd'hui d'accepter un compromis politique avec les Israéliens à travers une médiation américaine, alors que Tel-Aviv et Washington adoptent une politique du fait accompli, ne laissant aucune possibilité de négociation. Dans ce contexte, pour les sources proches du 8 Mars, il est pratiquement impossible de renoncer à l'option de la résistance ou en tout cas de la condamner. Ce qui renforce la position du Hezbollah aussi bien au Liban qu'en Syrie. Si, avant la décision américaine de " donner " le Golan à Israël, le Hezbollah avait considérablement réduit ses effectifs en Syrie, en raison notamment de la situation sur le terrain et de la fin des combats dans la plus grande partie du territoire syrien, aujourd'hui il est plus difficile de lui demander de ne plus s'approcher du Golan puisque les Américains et les Israéliens ont fermé la voie à toute négociation au sujet de ce territoire, ne laissant d'autre choix que la résistance.

Toujours selon les mêmes sources, non seulement le Hezbollah pourrait ne plus retirer ses effectifs de Syrie, mais de plus, il n'y a plus aucune garantie pour empêcher l'émergence d'une résistance dans la région du Golan, dans le genre de celle qui est apparue dans le sud du Liban après 1982. Pour les sources précitées, la décision de Trump au sujet du Golan a donc compliqué une situation qui n'était déjà pas simple et a augmenté les risques d'une confrontation militaire, limitée ou non. Dans un de ses précédents discours, le secrétaire général du Hezbollah avait mis l'accent sur la possibilité d'une action inconsidérée de la part du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant les élections dans son pays pour resserrer les rangs internes et détourner l'attention des Israéliens des accusations de corruption portées contre lui. La décision de Trump est venue renforcer sa position en lui permettant de dire aux Israéliens qu'il a réussi là où tous les Premiers ministres qui l'ont précédé ont échoué. Mais en même temps, il pourrait être tenté de concrétiser la décision américaine, d'autant qu'il souhaite aussi se donner l'aura d'un chef militaire, lui qui n'a pas pu détruire les capacités de riposte de Gaza malgré les années de blocus.
Les regards sont donc désormais tournés vers le Golan qui pourrait être le théâtre de la naissance d'un nouveau front de résistance, et la décision de Trump pour aider Netanyahu dans sa campagne électorale pourrait se transformer en étincelle d'une nouvelle confrontation. Hier, Hassan Nasrallah s'est voulu rassurant à cause, selon lui, " des capacités de la résistance et de la faiblesse de l'armée israélienne ", mais la tension n'en demeure pas moins grande et les risques de dérapage réels.

Golan: comprendre l'importance de la situation de ce plateau stratégique

Rappels sur le contentieux historique des fermes de Chebaa

C’est en 2000, à la suite du retrait israélien du Sud-Liban, qu’apparaît au grand jour le conflit sur les fermes de Chebaa. En effet, l’armée se retire de tous les territoires qu’elle occupait, sauf d’un espace d'environ 25 Km2, constitué de dix-huit fermes, situé entre Syrie, Liban et Palestine.

Pour l’ONU et Israël, ce territoire appartient au Golan syrien, occupé par Israël ; pour le Liban et la Syrie, il doit revenir de droit au Liban ; certains acteurs minoritaires comme le Hezbollah engagent même à partir de la fin des années 1960 une guerre de reconquête contre Israël. Quelles sont les origines de ce contentieux diplomatique ? Quels acteurs y participent et quels sont les intérêts en jeu ?

Un territoire stratégique
Le site de Chebaa constitue un territoire stratégique pour les différents acteurs, à divers titres. Il s’agit en premier lieu d’un espace frontalier aux confins du Liban, de la Syrie et de la « Palestine », dont le contrôle joue un rôle clé pour la sécurité des différents Etats. Situées sur les pentes sud-ouest du mont Hermon, dont la ligne de crête constitue la frontière entre les différents pays, les fermes de Chebaa offrent une vue imprenable sur toute la région.
Ces conditions hydrographiques favorables ont fait de la région, depuis l’époque ottomane, un grenier agricole, où les activités pastorales, agricoles et sylvicoles étaient complémentaires. Cette vocation s’est maintenue, avec la mise en valeur intensive réalisée par les Israéliens depuis leur occupation en 1967. De nombreux colons juifs s’y sont installés, mettant en valeur les terres et développant le tourisme dans la région. Cliquez sur la carte pour lire tout l'article.

Il y a plus de 10 ans déjà:
notre dossier sur "Ghajar ou le clou de Geha"



Les fermes de Chebaa, un territoire disputé qui souhaiterait
revenir dans le giron arabe

Aoun : La décision américaine concernant le Golan menace également
la souveraineté du Liban

Le président libanais au Sommet arabe de Tunis:
" Le Liban possède des terres prises progressivement par Israël, notamment aux fermes de Chebaa, les collines de Kfar Chouba et la partie nord du village Ghajar ".

31 Mars 2019- Le président libanais, Michel Aoun, a indiqué que la décision américaine de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Plateau du Golan ne menace pas uniquement la souveraineté d’un pays frère (Syrie), mais aussi celle du Liban.

C’est ce qui ressort du discours par Aoun au 30ème Sommet arabe tenu en Tunisie.

Et Aoun d’ajouter que «le Liban possède des terres occupées progressivement par Israël, notamment aux fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et la partie nord du village Ghajar » et que « la propriété du Liban est prouvée par des documents et des cartes reconnues à l’échelle internationale».

«Comment pourrait-on être rassuré, nous les petits pays, lorsque les pactes internationaux et les droits sont transgressés et que la légalité internationale n’est pas respectée ?», a-t-il demandé.

Et le président libanais de poursuivre en s’adressant aux dirigeants arabes: «Si nous arrivons, à peine, à confronter ces décisions en étant réunis et unis, que dire si nous sommes dispersés, comme c’est le cas aujourd’hui? ».

Aoun a également évoqué le dossier des migrants syriens au Liban et a exprimé sa crainte concernant "l'insistance sur le fait de lier le retour des personnes déplacées à la solution politique, malgré le fait que cela risque d'être long".

Il a appelé la communauté internationale et les pays donateurs au « Sommet économique de Beyrouth » à assumer leurs responsabilités dans la crise des migrants et à appliquer leurs promesses relatives au financement des pays d’accueil.

Le Liban a déclaré qu’il accueille 1.5 million de réfugiés syriens, pendant que l’ONU indique que le nombre de réfugiés enregistrés au Liban est de moins de 1 million.

Le président américain, Donald Trump, avait annoncé, le 25 mars courant, la reconnaissance de la souveraineté d’Israël au Plateau du Golan. Washington avait reconnu, le 6 décembre 2017, Jérusalem comme étant la capitale d’Israël.

"Le Liban aura recours à tous les moyens pour récupérer ses terres"

À mesure que le temps passe, Israël commence à s'en apercevoir : le Golan, territoire éternellement syrien qu'il veut faire sien, à l'appui des effets d'annonce, a toutes les chances de lui être fatal. En effet, l'annonce du 21 mars du président américain Donald Trump en faveur de la reconnaissance de l'occupation israélienne du plateau du Golan a suscité un tollé au Liban. Selon le président libanais Michel Aoun, la décision américaine menace la souveraineté de l’État libanais surtout en ce qui concerne les fermes de Chebaa, les hauteurs de Kfarchouba et le village de Ghajar, tous occupés par Israël. Or, pour de nombreux analystes, c'est dans les fermes de Chebaa qu'Israël risque de subir son premier repli militaire dans l'ensemble des territoires arabes qu'il occupe actuellement.






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