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Le monde des affaires:
univers de prédilection de la relation franco-libanaise et expression de créativité



La France au Liban: plus de 100 entreprises françaises
sur 6 000 mètres carrés en mars 2010 au BIEL
L'exposition « La France au Liban » a été présentée le 28 Octobre 2009 lors d'une conférence de presse à la Résidence des Pins.
La conférence de presse qui s'est tenue hier à la Résidence des Pins à Beyrouth a été l'occasion d'assister à deux événements : la présentation de l'exposition « La France au Liban », qui se tiendra du 17 au 21 mars 2010 au BIEL, au centre-ville ; et l'occasion d'entendre l'ambassadeur de France, Denis Pietton, s'exprimer dans un arabe impeccable à l'occasion de sa première conférence de presse depuis sa prise de fonctions. Agréable surprise !
Étaient également présents : Stéphane Attali, directeur général de l'École supérieure des affaires (ESA) et représentant du président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) ; Gaby Tamer, vice-président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban ; Frédéric Kaplan, chef des services économiques français pour le Proche-Orient, et Nabil Baz, directeur général de Promofair.

Renforcer, dynamiser, promouvoir
« La France au Liban » sera le premier volet d'une « série de manifestations destinées à célébrer et consolider les liens économiques et commerciaux qui unissent la France et le Liban », a déclaré l'ambassadeur Pietton au cours de son allocution. L'Hexagone, premier fournisseur du Liban en 2009 avec 11 % des parts de marché sur les 8 premiers mois de l'année, et l'un de ses premiers investisseurs, sera donc représenté sur des milliers de mètres carrés dédiés aux entreprises françaises. Par ailleurs, un « match retour », pour citer Stéphane Attali, est prévu dans l'autre sens, avec l'organisation en 2011 de l'exposition « Le Liban en France », qui offrira aux entreprises locales l'opportunité de nouer des contacts avec les investisseurs français.
L'objectif principal de « La France au Liban » est de « permettre aux entreprises et aux opérateurs français de rencontrer de nombreux contacts d'affaires et investisseurs libanais et régionaux, nouer des liens professionnels et réaliser des partenariats et des fabrications sous licence. Il vise à promouvoir le savoir-faire français dans de multiples secteurs », a expliqué M. Tamer.
M. Attali s'est ensuite exprimé au nom de l'un des partenaires principaux du projet, la CCIP, soulignant la « détermination » de son engagement dans le projet, car « elle représente près de 400 000 entreprises dans la région qu'il lui appartient d'appuyer ». Le Liban, de ce fait, présente aujourd'hui « toutes les caractéristiques d'une réelle stabilité », jouit d'une situation géographique privilégiée et a bénéficié d'une croissance importante en 2009, preuve de sa résilience face à la récession économique qui a durement frappé le reste du monde.

Un espace, plusieurs secteurs
« La France au Liban », résultat de la coordination entre les Chambres de commerce et d'industrie françaises (CCI et CRCI), les régions de France, le Mouvement des entreprises et représentations économiques françaises au Liban (Meref) et l'ESA, couvrira donc une superficie de 6 000 m² au BIEL. L'exposition sera découpée en zones thématiques, avec plus de 100 entreprises exposantes représentant des secteurs aussi variés que la mode, les produits de luxe, les parfums, l'art de vivre, la gastronomie, les activités sportives, la santé, l'industrie pharmaceutique, les communications, le multimédia, l'industrie et la technologie, ou encore les services (finance, événementiel, tourisme...).
Un événement symétrique, sorte de « match-retour » est d’ores et déjà programmé à Paris pour 2011 et devrait s’intituler le « Liban en France ». Cette manifestation permettra cette fois-ci aux entreprises libanaises de montrer tous leurs talents et de conquérir à leur tour de nouveaux marchés.

Notez que les 17 et 18 mars seront exclusivement réservés à l'usage des professionnels. Le public pourra découvrir l'exposition à partir du 19,
de 16 heures à 22 heures.
Contact à la CCI de Paris : Zoubir Rabia - 01.55.65.35.93 - zrabia@ccip.fr


La Chambre de Commerce Franco-libanaise à la relance

Suite à la visite d’Etat du Président de la République Libanaise qui marque une étape importante dans l’excellence des relations entre le France et le Liban, pays qui connait une renaissance indéniable et de bonnes perspectives de croissance,
la Chambre de Commerce Franco-Libanaise organise un mini-colloque
le Jeudi 2 avril 2009 de 09h00 à 12h30 sur le thème:

« LE LIBAN »
« Carrefour Régional et Centre d’Affaires ?

Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris
27 avenue Friedland – 75008 Paris
« Auditorium Mercure »

Par ailleurs, la CCFL marque sa volonté de redynamiser son action et sa vocation de lien entre les entreprises et acteurs économiques des deux pays avec la refonte totale de son site-web à l'adresse www.ccfrancolibanaise.com

>> Programme détaillé téléchargeable du colloque et inscription

Séminaire sur le Liban à la CCI de Paris
Compte-rendu par Élie MASBOUNGI
3 Avril 2009- Le jour même où le G20 tentait à Londres de sauver l'économie mondiale,
la Chambre de commerce franco-libanaise débattait du retour du Liban sur l'atlas économique régional.
Un séminaire a eu lieu dans les locaux de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris avec pour thème « Le Liban, carrefour régional et centre d'affaires ».
Organisée et animée par Pierre Rozek, vice-président exécutif de la CCFL, cette manifestation s'est tenue en présence d'hommes d'affaires français et libanais avec, au premier rang, l'ambassadeur du Liban, Boutros Assaker.
Les intervenants ont traité essentiellement de questions économiques et financières, mais aussi de la situation politique sous l'angle de ses incidences sur l'attitude des investisseurs étrangers.
À son tour, Frédéric Kaplan, chef des services économiques pour le Proche-Orient en poste à l'ambassade de France à Beyrouth, a donné à l'assistance le pouls de l'économie libanaise, et expliqué ses atouts et ses points faibles pour parvenir à la conclusion que le moment est propice à des partenariats avec les entreprises libanaises.
Il a indiqué qu'une mission d'hommes d'affaires français se rendrait au Liban dans les mois prochains dans le cadre du suivi des contacts franco-libanais menés au plus haut niveau depuis juillet dernier. M. Kaplan a annoncé par ailleurs qu'une exposition intitulée « La France au Liban » serait organisée à Beyrouth dans le courant de l'année prochaine et qu'un Salon intitulé « Le Liban à Paris » se tiendrait en 2011 sur les rives de la Seine.
Il a enfin rappelé que dans le cadre de l'UPM, deux projets intéressant le Liban et soutenus par la France seraient concrétisés, à savoir le Centre de recherches méditerranéen proposé par le président Michel Sleiman et un institut, toujours à vocation méditerranéenne, de formation de cadres pour les entreprises publiques et privées.
La seule intervention politique était celle de Joseph Bahout, professeur à l'Institut des études politiques (Sciences Po) et conférencier à l'Académie diplomatique internationale de Paris, qui a exposé la situation du pays du Cèdre depuis les accords de Doha.
Le conférencier a évoqué les divers résultats possibles des prochaines élections législatives et leurs incidences sur l'économie libanaise, ainsi que les conséquences au Liban d'autres développements dans la région.
Enfin, deux « Success Stories » franco-libanaises ont été relatées respectivement par Raymond Daou, directeur du développement de Dégremont (Groupe Suez environnement), et François Dauge, administrateur de Emirates Lebanon Bank, établissement de création récente en partenariat avec un groupe bancaire français.

Soukelarab.com dispo en trois langues dans la zone MENA

Répertoire et Facilitateur d'échanges pour le Monde des Affaires
dans le Monde Arabe, Moyen-Orient et Maghreb

Hervé de Charrette élu président de la
Chambre de commerce franco-arabe

Juillet 2008- L’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hervé de Charrette, a été élu à Paris à une importante majorité à la tête de la Chambre de commerce franco-arabe face à Jacques Roger Nachart. Le président sortant Pierre Rosek n’a pas souhaité présenter une nouvelle fois sa candidature après deux mandats successifs passés à la tête de la Chambre franco-arabe.
Ont été également élus Saëb Nahas et Walid Tawil, aux postes de vice-présidents de la Chambre alors que Saleh Bakr Tayyar a été élu au poste de secrétaire général.
Le Liban, une fois de plus, a été représenté au sein du conseil d’administration de la Chambre franco-arabe en la personne de Gaby Tamer, représentant la Fédération des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Liban.
M. Tamer a remis une invitation officielle à M. de Charrette à se rendre au Liban. Il a été convenu de préparer la prochaine visite à Beyrouth de M. de Charrette à la tête d’une délégation de la Chambre de commerce franco-arabe dans le but d’organiser une exposition dans la capitale libanaise et de renforcer l’ouverture commerciale entre le Liban et la France.
Font partie, entre autres, de la Chambre franco-arabe basée à Paris, côté arabe, le Centre de développement des exportations saoudiennes, la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie des Émirats arabes unis, et du côté français, BNP-Paribas, Alcatel, Atrad, BSI-IFA Banque et Électricité de France.


L’Institut franco-libanais de la CCIAB prévoit plus de
1 000 heures de formation en 2008

À l’instar des Chambres de commerce en Europe, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) s’intéresse au domaine de la formation. Si elle ne gère pas des écoles de commerce prestigieuses comme HEC, administrée par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, la CCIAB a quand même inauguré depuis 1996 son institut de formation franco-libanais. Cet institut s’inscrit dans le prolongement de l’accompagnement accordé aux entreprises dans leurs différentes activités. C’est grâce à un accord de coopération, signé entre la CCIAB et la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles – Val-d’Oise-Yvelines (CCIV) en 1995, que cet institut a vu le jour. Au départ, la coopération était articulée autour d’un échange de connaissances entre les deux chambres, caractérisé notamment par une approche de la CCIV des programmes pédagogiques puis par celle de l’instruction de formateurs en France. En d’autres termes, la coopération s’est concrétisée au niveau de l’ingénierie de création de l’institut et de sa mise en œuvre. C’est que la CCIV, qui a à sa tête Jean-François Bernardin, est forte d’une expérience de plus de 25 ans acquise dans le domaine de la formation professionnelle. La CCIV assure la gestion et la promotion de nombreux instituts de formation par alternance et d’établissements d’enseignement supérieur, dont l’Essec.
Recrutement
Comme l’objectif fondamental de l’Institut franco-libanais de la CCIAB est de professionnaliser les employés des entreprises, il est par conséquent normal que l’une des principales conditions à l’admission des candidats soit que ceux-ci se trouvent déjà sur le marché du travail. Des tests d’aptitude en sciences mathématiques et langues sont par ailleurs passés par les candidats dont les dossiers sont étudiés par la suite au cas par cas par un comité d’évaluation. A priori, les programmes de formation sont inspirés des besoins anticipés des entreprises en termes de formation du personnel et de son recrutement. Les points forts des programmes sont sans nul doute cette synergie qui existe entre la théorie et le savoir-faire dans l’entreprise. « Contrairement aux études universitaires, les programmes de l’Institut franco-libanais sont axés sur l’expérience professionnelle pour se tourner par la suite vers les notions théoriques », souligne la directrice de l’institut, Daisy Baddoura, ajoutant qu’il s’agit de former des personnes qualifiées pour une meilleure productivité. Tous les postes sont concernés par les cycles de formation, à commencer par ceux de chefs de vente, d’attachés commerciaux, d’assistants de direction, d’assistants de gestion et de secrétaires.
En réponse à une question, Daisy Baddoura ne cache pas son ambition de vouloir un jour monter une école pour les managers. Pour l’instant, elle examine la possibilité de mettre sur pied une formation portant sur la gestion de logistique, un emploi particulièrement demandé sur le marché du travail tant au Liban qu’à l’étranger.
Les ressources humaines à l’honneur
« Bien sûr, les frais d’enseignement sont subventionnés par la CCIAB puisqu’ils ne représentent que près d’un tiers des tarifs appliqués dans d’autres établissements », fait-elle valoir.
Depuis le lancement de cet institut il y a plus de douze ans, l’environnement des affaires a subi beaucoup de changements, entraînant une nette amélioration de la fréquentation de l’institut. « Il y a eu une sensibilisation accrue du patronat à l’égard de la connaissance dans le domaine de la gestion, alors que de nombreux dirigeants d’entreprise considéraient en 1996 que la gestion des affaires était plutôt une question d’expérience et d’intuition. Aujourd’hui, il y a une prise de conscience que la gestion exige une connaissance technique », souligne Daisy Baddoura, ajoutant que « la culture des ressources humaines se propage malgré les difficultés financières des firmes. L’idée de la valorisation de telle ou telle autre ressource par la formation fait son chemin. On observe un investissement plus important de la part des sociétés dans la formation ».
À l’Institut de formation franco-libanais, les choses bougent et sont en permanente évolution. En près de douze ans d’existence, la langue de l’enseignement a passé du français à l’anglais et l’arabe alors que les formations longue durée sur un an ont été remplacées par des formations plus spécialisées d’une durée de quatre mois. Quant au nombre d’inscrits à l’institut, il a enregistré une augmentation de 60 % en 2007 par rapport à 2006. Le nombre de formations prévu pour 2008 : plus de 1 000 heures. Une affaire à suivre avec beaucoup d’intérêt.

Liliane Mokbel pour L'Orient-Le Jour

Marché de l’immobilier: s'adapter à la crise politique
Décembre 2007- Le report de l’élection présidentielle étant devenu hebdomadaire, le marché immobilier est en train de s’adapter à cette impasse politique. L’assassinat du général François el-Hajj va-t-il modifier les choses ?
Les plus optimistes pensent que cette crise se terminera bien un jour. L’absence de président de la République ne peut pas s’éterniser. Dans ce contexte, certains investisseurs et clients cherchent à conclure rapidement des transactions,
avant qu’une éventuelle issue favorable ne puisse entraîner une hypothétique hausse des prix.
Malgré l'enlisement politique et la nouvelle tragique, nous sommes convaincus que c’est l’heure d’investir et de saisir les opportunités qui se présentent, que ce soient les appartements ou les biens fonciers.
Notre conseil se base sur plusieurs éléments :
– L’année 2007 a été terrible pour nos nerfs : impasse politique, tensions sécuritaires, conflit de Nahr el-Bared, assassinats, etc. Les rumeurs les plus alarmistes ont plombé le moral de la population. Malgré ce climat d’instabilité et d’inquiétude, le secteur immobilier tient toujours. Dans ce contexte, nous sommes agréablement surpris par le réel dynamisme du marché : démarrage de nouveaux projets, acquisition de belles parcelles et vente d’appartements.
– L’investissement immobilier demeure une stratégie lucrative. Il y a des créneaux c’est-à-dire des tailles d’appartements et des types de projets résidentiels qui fonctionnent mieux que les autres et qui répondent à une demande spécifique. Par exemple, les produits de luxe avec des prestations haut de gamme séduisent une clientèle avertie, exigeante et prête à payer le prix, que ce soit sur le front de mer ou dans les beaux quartiers d’Achrafieh ou de Ras Beyrouth. Les unités de 150 à 250 m2 sont des produits attractifs parce que parfaitement en phase avec la situation économique des ménages.
– Le marché immobilier est « sauvé » par la demande des expatriés qui recherchent un pied-à-terre dans leur pays d’origine et les Libanais qui travaillent à l’étranger mais dont la famille est restée au pays. Cet appétit représente la majorité des transactions.
– Le nombre de propriétés à vendre sur le marché beyrouthin ne cesse de se réduire. À cela deux raisons : primo, les parcelles disponibles et sans problème sont rares. Deusio, le secteur est pollué par des propriétaires incompétents et incapables d’estimer leur bien et qui jouent les hypocrites en refusant toutes les offres qui arrivent à eux. Qu’ils disent tout de suite qu’ils ne sont pas vendeurs, cela évitera de nous faire perdre notre temps et celui des investisseurs. Ces derniers jours, plusieurs transactions ont été réalisées à Beyrouth. Il n’y a aucun mystère ni secret. Ceux qui veulent vendre, c’est-à-dire qui demandent un prix cohérent, trouvent sans difficulté un acquéreur tellement la demande est soutenue.
– Le marché local est sous-estimé. Le Liban offre des spécificités uniques : climat, qualité de vie, diversité géographique, loisirs, shopping, culture, restaurants, vie nocturne qui en font une adresse de valeur qui n’a rien à envier aux capitales voisines. Autant d’arguments qui, dans une conjoncture stable, peuvent attirer les ressortissants du Golfe et de nouveaux investisseurs.
En coopération avec RAMCO

Accord de coopération entre la CCIAB et la CCIP



Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB), Ghazi Koreytem, et le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, Pierre Simon, ont signé le 2 Avril 2007 un accord-cadre de coopération entre les deux institutions pour une durée de deux ans. Le document sera renouvelé par tacite reconduction sauf dénonciation écrite par l’une des parties. La cérémonie de signature a eu lieu en présence notamment du ministre de l’Économie, Sami Haddad, de l’ambassadeur de France, Bernard Émié, du vice-président de la CCIAB, Gaby Tamer (l’un des auteurs du protocole), et du directeur général de la CCIP, Nicolas Jacquet.
L’accord vise à favoriser des actions communes de coopération afférentes notamment à la modernisation de la structure de la CCIAB, à l’accompagnement de la création du centre de support aux PME au sein de la CCIB, à l’échange d’informations économiques utiles au développement international d’entreprises libanaises et françaises, à la création au sein de la CCIAB d’un guichet unique servant à l’enregistrement de toutes les formalités officielles relatives aux entreprises depuis leur constitution et jusqu’à leur fermeture, au développement du comité en charge de l’organisation de salons et de congrès rentables et l’étude des possibilités en matière d’enseignement.
Prenant la parole, Ghazi Koreytem a souligné que le protocole de coopération officialisé s’inscrit dans la continuité des protocoles et conventions conclus entre la France et le Liban dont l’un des plus importants est l’accord sur l’encouragement et la protection des investissements.
Pour sa part, Pierre Simon a souligné que l’une des missions de la CCIP est qu’elle est l’un des principaux opérateurs en Europe en matière de congrès et salons. La CCIP gère plus de 350 000 mètres carrés de surfaces d’expositions et de congrès à Paris, dont le Palais des congrès de la Porte Maillot. « C’est dans cet esprit que nous sommes engagés à organiser, en collaboration avec la mission économique près l’ambassade de France à Beyrouth, le pavillon France du salon international Project Lebanon qui aura lieu en juin à Beyrouth », a-t-il dit.

Engagement dans la durée
De son côté, l’ambassadeur Bernard Émié a déclaré que l’accord de coopération est « une bonne nouvelle au niveau des relations économiques bilatérales entre les deux pays qui sont d’ailleurs très denses ». « Cet accord de coopération est un pas concret qui est porteur pour les PME. Il s’agit là d’un triple message de la France au Liban. C’est un engagement dans la durée de la France aux côtés du Liban et d’un message d’espoir, de foi et de confiance dans l’avenir de votre pays », a-t-il dit.
Le diplomate français a souligné que malgré « la situation politique complexe », la France, l’Europe et la communauté internationale sont là. Il faisait allusion à la visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Beyrouth et celle, la semaine dernière, du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Il a rappelé que « la France se tient aux côtés du gouvernement libanais qu’elle considère comme légitime et démocratique ».
« La France se tient aux côtés d’un pays qui veut vivre après une guerre injuste qui lui a été livrée l’été dernier », a-t-il ajouté.
Évoquant les résultats sans précédent de la conférence Paris III, Bernard Émié a déclaré que « la France sera vigilante dans son application ».
Tout en soulignant la préoccupation des Français en cette période préélectorale, il a insisté sur le fait que le Liban est « un partenaire privilégié de la France qui sera demain aux côtés de ce pays comme elle l’a été par le passé ».
Bernard Émié a en outre parlé de la coopération au niveau de l’éducation qui s’est traduit par un succès il y a dix ans de l’École supérieure des affaires (ESA). Une expérience réussie qui a été rééditée aujourd’hui à Bahreïn.
Il a mis l’accent sur les ambitions de la France d’apporter des développements à l’ESA, rappelant que « le Liban est la plaque tournante dans le domaine de l’éducation au niveau régional ».

Liliane MOKBEL


Camille Ménassa élu président du RDCL

Le Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise du Liban (RDCL) a tenu le 22 Janvier 2007 une assemblée générale en vue de l’élection d’un nouveau conseil d’administration.
M. Camille Menassa a été élu président du RDCL.
Le nouveau conseil d’administration de sept membres, élu à l’unanimité, est formé comme suit : Camille Ménassa (président), Jacques Saadé (vice-président), Karim Gebara (secrétaire général),
Jamal Rassi, Assaad Mirza, Ramzi el-Hafez,
Fouad Rahmé, membres.

>> Le site-web du RDCL

Le 3ème armateur mondial, transporte le lien franco-libanais
à travers le monde y compris en Chine.

Le "paquebot de verre", siège de la CMA-CGM, vu de nuit
L'actuel siège social que les Marseillais aiment à surnommer "le paquebot de verre"
conçu par l'architecte Zaha Haddid pour la CMA-CGM -source: Euroméditerranée
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Notre dossier pour se faire une opinion sur le feuilleton juridico-passionnel des Frères Saadé qui alimente la presse principalement méditerranéenne.
Lire... >>>




UbiFrance - CCFA (Chambre de Commerce Franco-Arabe):
une coopération institutionnelle au service
des relations franco-arabes

Une réunion de travail a groupé le 26 janvier au siège d'UbiFrance à Paris, Dr Saleh Al Tayar, M. Pierre Rozek, respectivement Secrétaire Général et vice Président de la CCFA, M. Louis-Michel Morris, Directeur Général d'UbiFrance et leurs collaborateurs ainsi que les différents chefs des missions économiques françaises dans les capitales du monde arabe (Alger, Le Caire, Tripoli, Casablanca, Nouakchott, Tunis, Riyad, Abou Dhabi, Amman/Bagdad, Beyrouth, Mascate, Doha, Damas).

Cette réunion s'inscrivaitt dans le cadre de la concrétisation de la convention de coopération qui lie les deux institutions que sont UbiFrance et la Chambre de Commerce Franco-Arabe, et dont l'objectif est de renforcer la complémentarité entre les parties et de développer une synergie entre leurs dispositifs respectifs d'appui aux entreprises françaises et arabes.

Dans un contexte marqué par un accroissement des ressources du monde arabe, son expansion démographique et économique, ainsi que l'adoption de réformes économiques dans de nombreux pays, l'importance du rôle de " partenaire stratégique " de la CCFA a été de nouveau souligné dans le renforcement et la dynamisation des relations économiques et commerciales ainsi que la stimulation des investissements réciproques entre la France et les pays arabes.

Rappelons que le volume des échanges commerciaux entre la France et les pays arabes a atteint en 2005 un montant de 32.629.605.000 euros, soit une augmentation de 5,9% par rapport à l'année précédente. Un solde de 3.975.565.000 euros avait été dégagé en faveur de la France, chiffre qui se situe bien au-deçà du capital politique dont elle dispose dans les pays arabes.


Le retour au monopole guette t-il la ligne Paris/Beyrouth?


Beyrouth, 28 Novembre 2005- L'empire du magnat franco-égyptien Ramy Lakah, déjà en disgrâce avec les autorités de son pays d'origine, va t-il prochainement se volatiliser aussi vite qu'il n'est apparu dans le paysage des affaires?
Après la mise en redressement judiciaire du quotidien France-Soir dont il avait pris le contrôle un an plus tôt, c'est en effet au tour de la compagnie aérienne Air Horizons d'avoir déposé son bilan à la mi-novembre 2005.

En quoi le Liban est-il concerné par cette cascade de mauvaises nouvelles?
Celles-ci on été mise en exergue par de nombreux quotidiens de la presse française tels que le Monde, le Figaro, les Echos ou la Tribune comme dans la presse professionnelle du tourisme comme Tourmag ou Tourhebdo?

C'est que depuis Juin 2005, une autre compagnie de la galaxie Lakah , Star Airlines, opère sur la ligne Beyrouth/Paris pouvant ainsi se prévaloir d'avoir pu briser le monopole tant contestable et contesté dont jouissait jusque là le pool Air France/MEA .
Déjà, il se dit que devant l'urgence de la situation, Mr Lakah a tenté d'obtenir le transfert des droits de trafic dont bénéficiait Air Horizons pour le Maroc vers la compagnie Star Airlines, ce que les autorités marocaines auraient naturellement refusé. Le groupe Air-France tenterait déjà de ravir à Star Airlines certains accords que celle-ci détient auprès du Club Méditerranée, notamment vers la destination Maroc.
D'autre part, l'agent général de la compagnie au Liban avait pris l'initiative de mettre fin à son contrat avec la compagnie dès Septembre dernier et la fréquence des vols entre Paris et Beyrouth vient d'être réduite à une seule rotation hebdomadaire, le dimanche.

Il convient donc d'être particulièrement vigilant dans les semaines qui viennent d'autant que cette affaire contient également un volet politique : Mr Lakah avait bénéficié de certains appuis privilégiés pour créer Air Horizons sur la dépouille de la compagnie Euralair alors détenu par Alexandre Couvelaire dont chacun connaît les bonnes relations qui le liaient
au couple Chirac.

Si un petit coup de " Wasta " - traduisez par "piston"- peut être admissible lorsque l'on sait s'en montrer digne, il devient révoltant lorsqu'il ne sert qu'à servir des intérêts personnels au détriment d'une noble cause telle que la facilitation des relations entre la France et le monde arabe comme celles des libanais de la diaspora avec leur pays d'origine.

L'affaire semble suffisamment sérieuse pour que les autorités libanaises compétentes soient désormais en état d'alerte puisqu'on a appris que la brigade financière française avait effectué des perquisitions au siège d'Air Horizons ainsi qu'au domicile personnel
de Mr Lakah (source : Le Monde du 25.11.2005).
Dans ce genre de situation, le scénario le plus fréquent est que les différents étages du château de carte ne s'effondrent les uns après les autres : ni les passagers ni la relation franco-libanaise ne méritent une telle issue et il serait prudent de prévoir dès maintenant
le pire pour ne pas devoir revenir à la case départ dès lors que le risque d'un retour en arrière apparaît plus plausible au fil des jours.

L'anticipation de certaines précautions permettrait sans doute d'éviter de mauvaises surprises, tant pour les salariés ou d'autres acteurs impliqués, que pour l'intérêt des passagers dans la mesure ou la volonté de ne pas revenir au monopole reste bien réelle...

A lire aussi sur le sujet:
"sombres horizons"...


L’Ordre des avocats lance son portail électronique
L’Ordre des avocats a désormais son propre portail sur Internet, à l’adresse suivante : www.bba.org.lb. Le mot de passe est Berytus. Le portail est en version trilingue.
Le lancement du portail a eu lieu le 31 Octobre 2005, à la Maison de l’avocat, en présence du bâtonnier Sélim Osta, de M. Raouf Youssef, directeur de l’USAid, qui finance le projet conçu dans le cadre du programme sur « la transparence et le contrôle » dirigé par Amideast-Liban, ainsi que de nombreux magistrats et avocats.
Dans son allocution, M. Osta a mis l’accent sur la volonté du barreau de suivre de près les progrès dans le monde de la technologie, alors que M. Tony Issa, président de la commission d’informatique au sein de l’Ordre, devait exposer les composantes du portail. Il a ainsi expliqué que le site lancé « ne se contentera pas de diffuser les nouvelles et les activités du barreau, mais sera un instrument de travail et un outil de communication entre l’avocat et l’ordre auquel il appartient ». « Voilà pourquoi nous avons choisi de l’appeler portail et non pas site, du moment qu’il constitue une voie d’accès à un large éventail de services et d’applications utiles », a expliqué M. Issa, avant d’annoncer l’adresse et le mot de passe du portail. Celui-ci, a-t-il cependant ajouté, est toujours au stade expérimental et doit faire l’objet d’un chantier permanent de modernisation. « Pour cette raison, nous comptons énormément sur les remarques et les propositions des avocats et plus particulièrement sur leur concours pour nous avertir au cas où ils détecteraient des erreurs ou s’ils seraient confrontés à des problèmes en consultant le site », a poursuivi M. Issa.
Il a en outre fait remarquer que les informations publiées restent incomplètes et seront enrichies progressivement.
Prenant à son tour la parole, M. Youssef a indiqué que le lancement du portail fait partie d’une série de projets que l’USAid a contribué à lancer et à soutenir avec l’Ordre des avocats. Il a cité en particulier le lancement du site des lois libanaises traduites vers l’anglais, qui avait eu lieu avec la maison d’édition Sader, ainsi que l’organisation d’une session de formation spécialisée sur l’avocature et l’intérêt public.
M. Youssef a en outre mis l’accent sur les bienfaits du projet qui vient d’être lancé puisqu’il est de nature à « fournir des informations et des services légaux aux citoyens, à assurer un forum de dialogue sans compter qu’il constitue un moyen pour déposer des plaintes auprès de l’Ordre des avocats ».


présente une analyse du secteur bancaire au Liban

(Source: Université USEK / Kaslik-Janvier 2005)

Septembre 2005

La CMA CGM du Libanais Jacques Saadé devient, grâce à l’acquisition du français Delmas, le 3e groupe maritime mondial La CMA CGM, dont le Libanais Jacques Saadé est le PDG et actionnaire unique, est devenu le troisième transporteur maritime mondial
La CMA CGM, dont le Libanais Jacques Saadé est le PDG et actionnaire unique, est devenu le troisième transporteur maritime mondial, grâce à l’acquisition du groupe français Delmas. CMA CGM, qui était auparavant le quatrième transporteur mondial, a annoncé hier dans un communiqué avoir finalisé la transaction dont le montant n’a pas été révélé. Le chiffre d’affaires consolidé des deux groupes est porté à 4,85 milliards d’euros. Delmas qui était classé 23e, était détenu à 100 % par le groupe Bolloré qui devient actuellement le partenaire de CMA CGM en Afrique de l’Ouest en matière de logistique intérieure et dans le réseau d’agences. Cette acquisition a permis à CMA CGM de reprendre, en plus des marques Delmas, Otal, Setramar, une participation de 50 % dans SudCargos, ainsi que les navires, les conteneurs et le siège social de Delmas au Havre. « L’expérience de Delmas en Afrique et sa forte notoriété dans le domaine du transport depuis et vers l’Afrique de l’Ouest font que cette acquisition est stratégique, au-delà de ce qu’elle apporte en terme de navires et conteneurs », déclare le directeur général de CMA CGM, Rodolphe Saadé. CMA CGM mise sur la complémentarité entre les lignes des deux compagnies pour développer son maillage de services et ses volumes vers l’Afrique, notamment à partir de l’Asie, des Amériques et du sous- continent indien où CMA CGM est fortement implanté.


Mobilisation libanaise au Salon du meuble de Paris

L'exposition "Switch on Lebanese Design", conçue et mise en scène par William Sawaya, inaugurée le 13 janvier 2005 à midi

L’édition 2005 du Salon du meuble de Paris va inaugurer cette année une activité “nouvelle vague”, consacrée au design mobilier : il s’agit d’une nouvelle génération de designers qui cherchent à insuffler des idées innovantes dans cette industrie. Ils viendront, pour cette édition, d’Indonésie, d’Égypte, d’Inde, de la Chine – et du Liban. Dans le but d’annoncer la participation du Liban, pour la première fois au Salon du meuble qui se déroule à Paris Expo du 13 au 17 janvier 2005, une rencontre a été organisée à l’hôtel Riviera.

Lire le reportage de Zeina El-Tibi pour la Revue du Liban

Les exposants libanais au Salon du meuble de Paris
Les exposants Libanais au Salon du meuble de Paris ont présenté chacun un prototype appuyé par des illustrations en 3D de leur projet. Il s’agit par ordre alphabétique de:
Raëd Abillama et Karim Chaya (chaise longue), Sibylle Tamer Abillama et Ziad Abillama (narguilé), Janine Akl (set de plage), Georges Aramouni (concept car), Mohammed Arayssi (chaise), Michèle Arida et Liliane Maalouli (packaging pour bouteilles), Karim Begdache (luminaire à modules empilables), Omar Chehab et Caline Morcos (horloge lumineuse), Karen Chekerdjian (table basse), Nada Debs (système modulaire de tables basses), Nabeel el-Jammal (concept-yacht), Nathalie Fallaha (tableaux typographiques), Karina Farjallah (sculpture lumineuse/table basse), Vicky Haidamous (meubles en fusion des lettres arabes et latines), Rabih Kayrouz (installation mode), Raafat Karimé (tableaux typographiques), Milia Maroun (culture mode), Julia Massaad (gilet de pêche), Alia Mouzannar (boucles d’oreille modulables), Cyrille Najjar (machine à espresso), Sibylle Nasrallah (sac à dos/tente), Wyssem Nochi (table basse), Randa Khalil Raad (broche à système magnétique), Fadi Salameh (système de sièges), Randa Tabbah (collier futuriste), Pascal Tarabay (caisse-sofa-table-tapis) et Nada Zeineh (boucles d’oreille).

Le nombre de Libanais candidats pour participer au salon atteignait au début une centaine. Mais 25 exposants seulement, âgés entre 22 et 24 ans, ont été finalement choisis pour participer au salon des designers. Pour les recruter, Nayla Romanos, architecte et coordinatrice locale, en coopération avec Paolo Moroni, de la société de meubles et fournitures “Sawaya-Moroni”, a dû s’adresser aux galeries et contacter des universités (l’ALBA en particulier). Ceux qui ont été choisis sont des étudiants fraîchement diplômés, spécialisés dans le domaine du design, de l’orfèvrerie et de la calligraphie. Ces jeunes n’auront besoin que de payer leurs prototypes et leurs billets d’avion. La participation à la foire est donc gratuite. Ce qui représente une occasion unique d’exposition internationale. Car les 75 000 m2 d’espace général pour le Salon du meuble rassembleront des milliers d’exposants, dont 42 % d’étrangers. Les principaux participants viennent de l’Italie, de la Belgique, de l’Allemagne et de l’Espagne. Quant aux entreprises industrielles du Moyen-Orient, elles viennent surtout d’Égypte (plus d’une vingtaine). Véritable carrefour incontournable des professionnels du meuble, le salon recevra 40 000 visiteurs.
Le Liban fournit généralement une centaine de visiteurs, soit le plus important contingent du Moyen-Orient. Pourtant, a regretté Jean Sarhan, directeur de la société Promoservices, qui représente le salon dans la région, la participation d’entreprises industrielles libanaises n’a pas encore été décidée. Une réduction des tarifs à l’intention des sociétés intéressées est en cours de discussion et des forfaits incluant billets et hôtel sont prévus.

Avril 2005
L'armateur CMA CGM à la 5e place mondiale

Le PDG franco-libanais, Jacques Saadé, a su parier sur la Chine


Les membres du Conseil d'Administration de la CMA-CGM

Tous les voyants sont au vert pour CMA CGM. L’armateur français est déjà le n° 5 dans le monde. Et rien ne semble arrêter son ascension. C’est donc avec une satisfaction justifiée que le PDG franco-libanais du groupe, Jacques Saadé, a tenu sa conférence de presse le 7 Avril 2004 à Paris devant un parterre de journalistes représentant les principales publications spécialisées du monde . Les indicateurs d’abord, avec des croissances très positives en 2003 sur tous les plans : +20 % sur le chiffre d’affaires (à 3,02 milliards d’euros), +13 % sur le nombre de conteneurs transportés, +146 % sur le résultat d’exploitation… et +330 % sur le bénéfice net, à 202 millions d’euros. Évidemment, un tel résultat n’est jamais le fruit d’un seul paramètre. Mais à travers les déclarations de M. Saadé, on peut en dégager les tendances. Et si l’on veut « isoler » ces paramètres, celui qui a probablement influé le plus est bien le fait que la CMA a parié sur la Chine dès 1994, bien avant les autres, qui étaient plutôt occupés par des pays « nouvellement industrialisés » ou encore les quatre « tigres asiatiques ». Or on sait que les échanges de la Chine avec le reste du monde ont littéralement explosé ces dernières années, surtout au niveau des exportations chinoises vers presque tous les marchés. CMA y était donc préparée et a pu asseoir sa présence d’une façon inouïe pour un pays qu’on disait virtuellement fermé. L’armateur français en Chine c’est aujourd’hui : 725 salariés, 40 agences (et 14 nouvelles en 2004) et 22 services hebdomadaires. Ce qui représente près du tiers de toute l’activité de CMA dans le monde (en volume).
Et ce malgré encore parfois des obstacles liés à l’économie dirigée. « Je vais d’ailleurs discuter ce soir même avec un ministre chinois (qui est à Paris) des raisons pour lesquelles il nous est si difficile d’y créer une société de logistique, ou encore de prendre en gestion un terminal de conteneurs dans un port chinois », révèle M. Saadé.



De nouvelles lignes vers Beyrouth
En effet, ces deux ingrédients sont essentiels pour tout armateur ; et pour la CMA CGM, ils ont été d’un soutien substantiel à son activité. Car, sur tous les marchés où l’armateur français a un avantage comparatif, il a su allier la performance du transport maritime avec les « accessoires » en amont et en aval. Il en va ainsi pour l’Europe, l’Asie, la Méditerranée et même les Amériques. En amont, il fallait par exemple utiliser le transport terrestre et ferroviaire, le trans-shipment, etc. pour amener les marchandises là où il faut, selon le principe du « flux tendu ». En aval, il s’agit de prendre en concession des terminaux portuaires ou juste des quais pour se prémunir contre une possible congestion mais aussi pour prévenir un renchérissement des tarifs portuaires dans les emplacements-clés. Pour 2004, Jacques Saadé prévoit, à part la consolidation de ses marchés traditionnels, de renforcer quelques points faibles « comme les États-Unis, où nous sommes arrivés en retard ou encore l’Amérique latine ». Il construira donc encore plus de navires, en propriété propre, pour limiter le recours aux locations et affrètements dont les tarifs montent. Il prendra en charge d’autres terminaux « dont cinq sont déjà en négociation ». Il construira là où il faut des sièges régionaux. Pour le cas particulier de la Méditerranée, là où il est déjà en pole position, sa stratégie sera de continuer à miser sur Malte et l’Égypte, comme centres d’éclatement. Mais il va aussi – ce sera annoncé officiellement en mai prochain – inaugurer des lignes directes de l’Asie vers de nouveaux ports, dont Beyrouth. Ce qui correspondrait peut-être au début de fonctionnement de notre tout nouveau terminal de conteneurs. « On ne sait pas encore, dit M. Saadé, si ce terminal sera géré par l’État ou à travers une concession privée ». Et s’il était donné en concession, est-ce qu’il serait intéressé ? « Bien sûr », conclut-il.

Bon à savoir:
Marseille-Beyrouth en bateau?

CMA CGM dispose d'un pôle " Tourisme"
qui offre plusieurs manières de vivre le voyage, que ce soit par mer, air ou terre.
Avec la formule inédite de "Partir en cargo" vous sillonnerez le monde à bord de ses porte-conteneurs !

Séminaire économique sur le Liban, le 23 Mars 2004 à Paris:
Le Liban, un marché privilégié à redécouvrir

Les relations économiques, commerciales et financières franco-libanaises, traditionnellement denses, se sont renforcées depuis la fin de la guerre civile pour faire aujourd’hui du Liban et de la France des partenaires privilégiés. Le Liban, pays ouvert, francophone et francophile, est doté d’opérateurs économiques privés dynamiques et solvables. Il offre, en dépit d’une situation dégradée de ses finances publiques, un potentiel de développement supérieur à la taille de son marché. Les échanges commerciaux bilatéraux se caractérisent par leur ancienneté et leur diversité, mais aussi par leur stagnation. La reprise attendue de l’économie libanaise en 2004 (2,5 à 3% de croissance) devrait inciter les sociétés françaises à retrouver et à redécouvrir le marché libanais, toujours bien disposé à leur égard, et stimulé en permanence par une consommation privée supérieure à la production intérieure, alimentée par des circuits de distribution en phase avancée de modernisation.
Au cours de ce séminaire, animé par Patrick Manon, Chef de la Mission économique, un responsable libanais du ministère de l’Economie et du Commerce dressera un panorama du développement économique du pays et de son intégration dans les échanges internationaux. Des chefs d’entreprises françaises implantées dans le pays et des opérateurs libanais témoigneront de la réalité des affaires au pays des Cèdres.

Contact : Danielle Bolton – ( 01 40 73 32 33 –
E-mail : danielle.bolton@ubifrance.fr ou valerie.tordjman@ubifrance.fr

> Plus de détails sur l'agenda de la réunion
qui se déroulera au 10, Avenue d'Iena à partir de 9h30

Unilog : une entité offshore au Liban
Mars 2004- Le groupe français Unilog, société de service et d’ingénierie informatique, renforce sa présence au Liban en créant un nouveau “centre de développement” destiné à fournir des services “offshore” à ses clients européens. Le projet permettra à terme la création de plus de 60 emplois d’ingénieurs informaticiens au Liban. Ce centre sera situé dans le pôle technologique Berytech. Unilog est présent au Liban depuis 1996. Ses prestations couvraient jusqu’alors les marchés du Liban et du Moyen-Orient, à travers sa filiale libanaise Unilog Liban SAL. Et c’est le directeur général et actionnaire de cette filiale, Habib Maaz, qui aura la tâche de diriger la nouvelle entité offshore. Le groupe Unilog, 5e société de service et d’ingénierie informatique française, compte 6 700 collaborateurs en Europe. Il a réalisé en 2003 un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros.

La dernière Actualité des Affaires
et les principales nouvelles économiques au Liban

avec le

Télécharger le dernier Bulletin Economique et Financier de la Banque Libano-Française


Le site des Anciens Diplômés de l'ESA
depuis 1997



Location de Salles au Liban pour vos Réunions, Colloques, Séminaires, Opérations RP, Relations Publiques...


ACI Liban accueille le 43ème congrès mondial de l'ACI Forex
*
du 10 au 14 Septembre 2003


* ACI = Association des Cambistes Internationaux

Portraits Parallèles:
Carlos Bedran et Jean-Michel Karam

Managers d'origine libanaise, à la tête de sociétés
du secteur des nouvelles technologies côtées à la Bourse de Paris.

Le Liban au coeur du Commerce Sud-Sud
et de la Francophonie des Affaires

LBV 3 Aout 2003- Un peu moins d'un an après le Forum Francophone des Affaires de Beyrouth, l'agence officielle vitenamienne d'information annonce que le ministère vietnamien du Commerce dépêchera vers mi-août au Liban une délégation d' entreprises chargée de chercher des opportunités d'affaires et d'impulser les exportations des marchandises vers ce pays. Doté de quatre millions d'habitants, le Liban est considéré comme un marché de transition des marchandises vers les pays voisins de la région du Proche et Moyen Orient.
Le Vietnam étudie aussi en ce moment des mesures de promotions commerciales au Congo par l'entremise de l'ouverture d'une salle de présentation des produits vietnamiens dans ce pays. Le but est d'établir, dans les temps qui viennent, un réseau de distribution des produits du Vietnam de haute qualité dans les pays africains, le Congo étant considéré comme une porte d'entrée.
On ne manquera donc pas , à cette occasion, de mettre en avant le rôle potentiel de la communauté libanaise francophone établie en Afrique pour pouvoir accélérer ce type d'axe d'échanges commerciaux. Voilà qui donnera du baume au coeur à ceux qui exigent sans cesse que les déclarations d'intention se transforment plus souvent en opportunités d'affaires concrètes.
De ce point de vue, on ne sera pas étonné de la place centrale que peut occuper le Liban dès lors que la situation requiert un peu de pragmatisme...

JM Druart


Coopération entre l'Ecole de la Bourse de Paris et SUPEC-Pigier Liban

La page francophone de

l'IDAL, Agence pour le Développement des Investissements au Liban

Lancement d’un réseau d’affaires sur Internet Les opportunités d’investissement au Liban sont nombreuses


Lancement officiel le 25 Juin du réseau d'opportunités d'Affaires au Liban
"Lebanese Business Network"


C'est dans une atmosphère très anglo-saxonne que se sont retrouvés bon nombre de décideurs économiques et politiques libanais au centre de promotion des exportations dans la zone Dutyfree du Port de Beyrouth.
On ne peut pas dire que l'idée soit nouvelle, mais elle a au moins le mérite de communiquer les atouts et les espoirs qu'entretient le Liban au niveau de son développement économique et de la confiance extérieure.
On aura remarqué lors de ce Salon, la présence de l'Ambassade américaine qui illustre à merveille la double politique et le double langage des responsables américains:
Décrire à l'extérieur le Liban comme un état non-pacifique au même titre que la Syrie et la Lybie, mais lui tresser de l'intérieur des louanges pour son dynamisme et son potentiel économiques:
Une stratégie efficace pour reprendre à bon compte pied dans un pays qui semble surtout proche de l'asphyxie.
L'essentiel sera donc de rester plus que jamais vigilant devant ces mouvements le plus souvent superficiels et de n'être ni dupes ni dupés le moment venu.
Une occasion aussi de rappeler que la Francophonie des Affaires parait bien trop timide, malgré ses belles résolutions de l'Automne 2002 et qu'elle se doit d'occuper le terrain pour ne pas laisser le champ libre à ceux pour qui le Liban vaut plus par son prix que par sa valeur.

JM Druart - LibanVision

Malgré les difficultés économiques et financières du Liban, le pays a enregistré dix milliards de dollars d’investissements au cours des trois dernières années, a souligné hier Ramzi el-Hafez. Le PDG du groupe Lebanon Opportunities se voulait résolument optimiste à l’occasion de l’inauguration d’un Salon sur les opportunités d’investissement au Liban, organisé au centre de promotion des exportations, sous le patronage du Premier ministre Rafic Hariri. Au nom du président du Conseil, le ministre des Finances, Fouad Siniora, a réaffirmé sa confiance dans l’avenir économique du Liban auquel le gouvernement cherche à redonner une place régionale et internationale. Pour cela, il mise sur trois axes, a déclaré le ministre : réduire la dette et ajuster les finances publiques ; pousser le secteur privé sur le chemin de la croissance ; et faire entrer le Liban de plain-pied dans la mondialisation. Pour illustrer cette confiance, un investisseur émirati a participé à l’inauguration de l’événement. Il s’agit de cheikh Khalaf Habtour qui, après avoir bâti le Metropolitan Hotel, a lancé la construction d’un deuxième complexe similaire, entre autres projets au Liban où il dit voir de nombreuses opportunités d’investissement « pas seulement dans le domaine du tourisme ». Un petit film promotionnel, destiné aux investisseurs potentiels, a passé en revue les principaux secteurs qui ont attiré des capitaux depuis l’an 2000 : hôtels, projets immobiliers, restaurants, industrie, grande distribution... Quelque 230 établissements nouveaux ont ouvert au centre-ville et 27 millions de dollars ont été investis dans 75 restaurants et bars rue Monot, apprend-on notamment grâce au film. Au total, Lebanon Opportunities dit avoir recensé 2 500 projets nouveaux. L’effort d’investissement dans les nouveaux matériels et les équipements industriels a représenté 700 à 800 millions de dollars, a pour sa part déclaré Fadi Abboud. Selon le président de l’Association des industriels, les dix prochaines années doivent être consacrées à un travail de formation et de mise à niveau des entreprises libanaises pour qu’elles pénètrent de nouveaux marchés, notamment européens. Plusieurs industriels figuraient parmi la centaine d’exposants qui ont présenté leurs projets lors du Salon de Lebanon Opportunities, organisé dans l’enceinte du centre de promotion des exportations. Parallèlement à l’exposition, dix tables rondes ont réuni des spécialistes pour examiner les différentes opportunités d’investissement dans le commerce, la technologie, les finances, le tourisme, les industries créatives, etc. Enfin, Lebanon Opportunities a annoncé le lancement d’un nouveau réseau d’affaires sur Internet, baptisé Lebanon Business Network. Le site (www.lbn.com.lb) dont l’accès est gratuit vise à mettre en relations des investisseurs potentiels avec des entreprises à la recherche de partenaires. Le nouveau réseau est le fruit d’une collaboration entre la fondation Indevco et le groupe InfoPro présidé par Ramzi el-Hafez. Il a été mis en œuvre avec l’aide d’Idal, de l’Union des Chambres de commerce et d’industrie, de l’Association des industriels et de l’Institut de recherche industrielle.



Article de l'Orient le Jour du 26 Juin 2003


Participation officielle française au Salon Project Lebanon 2003

Première participation officielle française à un salon libanais depuis 2 ans, la France participera à l’édition 2003 du Salon International des Techniques, Matériaux et Equipements de Construction (Project Lebanon), qui se déroule du 10 au 14 juin 2003, en rassemblant dans un pavillon officiel, mis en oeuvre par UBIFRANCE, tous les exposants français qui le souhaiteront.


Mission économique mixte au Liban du 22 au 27 mars 2003
Rencontres d'Affaires Suisse-Liban

A l’occasion de la Semaine de Promotion Suisse ¨Lebanon meets Switzerland¨, la Chambre arabo-suisse du commerce et de l’industrie (CASCI), en collaboration avec OSEC Business Network Switzerland, organise sous la présidence de M. David Syz, Secrétaire d’Etat à l’Economie, une mission économique au Liban,
du samedi 22 au jeudi 27 mars 2003.

La Conférence Paris II a octroyé au Liban 4,3 milliards de dollars, pour l’aider à redresser son économie et entreprendre son programme de privatisations et de réformes. Ainsi, nous entreprenons notre déplacement dans une atmosphère économique détendue et propice aux rencontres d’affaires. La Semaine de Promotion Suisse, organisée par l’Ambassade de Suisse à Beyrouth, et à laquelle nos participants seront invités, sera l’expression dynamique de la présence suisse au Liban. Elle comprendra une soirée de gala, une rencontre avec la Communauté Suisse du Liban, des manifestations culinaires, artistiques, folkloriques, etc. Par ailleurs, notre programme prévoit des rencontres avec les plus hautes personnalités du pays, ainsi que le Gouverneur de la Banque Centrale, le Ministre de l’économie et du commerce, le Ministre des finances, le Président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), le Président de IDAL Investment Development Authority, ainsi qu’une réunion avec des chefs d’entreprises et hommes d’affaires, au siège de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Beyrouth.

Pour toute information complémentaire contacter:
Chambre arabo-suisse du commerce et de l'industrie Route de Florissant 70 1211 Genève 12 Suisse Tel: +4122 347 32 02 Fax: +4122 347 38 70 E-mail: attia@casci.ch Website: http://www.casci.ch



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Agefi, les nouvelles et cotations du monde financier en direct et avec la précision de la Suisse; il s'agit du site d'un des principaux quotidiens francophones reconnus depuis des années comme une valeur sûre par les professionnels dans le domaine de l' information économique et financière.

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Futuresource, un site américain, à l'accès gratuit, reconnu depuis longtemps par les professionnels qui s'intéressent aux prévisions et aux cours des marchés de devises et matières premières en particulier.

ABC Bourse, n'hésitez pas à consulter réguliérement ce site d'informations boursières entièrement en Français et qui consacre une grande partie à l'analyse chartiste et aux historiques de cours.Une section de téléchargement des cours qui s'adapte à tous les principaux logiciels est très bien conçue.

Downloadquotes, est un site d'origine américaine qui permet aux boursicoteurs comme aux pros de la bourse de télécharger sur leur logiciel d'analyse les cours des bourses mondiales et de 95 % des actions côtées au monde, les commodities , les indices, vos listes personnelles, etc...Voilà un outil fiable qui devient vite indispensable à tout trader.C'est gratuit, il suffit de s'enregistrer la 1ère fois, et en plus une version en Français est disponible depuis Avril 2001! Même dans le monde de la finance, la résistance à la globalisation américaine s'organise; tout un symbole....

Les Institutions et les Professionnels

La Bourse de Beyrouth
, a repris ses activités depuis 1995, en partie grâce à la coopération de la Société des Bourses Francaises;elle tarde néammoins à retrouver une place légitime dans l'économie à cause de volumes très faibles et du nombre encore trop faible de sociétés cotées.Question de temps et de confiance...sans doute.Solidere en demeure de loin la plus forte capitalisation et constitue encore, une sorte de baromêtre de la perception de la situation économique du pays.

Le Crédit Agricole Indosuez Liban , se positionne comme le spécialiste, à Beyrouth, des marchés financiers de la zone Euro et de la Bourse de Paris en particulier.Une équipe jeune et déjà expérimentée en liaison permanente avec les analystes du groupe Francais et les principales salles de marché internationales, notamment Parisiennes.Une manière rassurante de se lancer dans l'aventure de la Bourse.



Fidus
, le site de la société de bourse ou "broker" comme on le dit plus volontiers au Liban, devenue filiale de la Société Générale.Son équipe allie une bonne expérience du marché local et la rigueur d'un groupe d'envergure mondiale en matière d'intervention sur les marchés financiers internationaux.Vous y trouverez , en outre, les cotations mises à jour en temps réel des valeurs cotées à la Bourse de Beyrouth et des principales devises. On regrettera juste l'absence de français au Menu; la filiale devrait prendre exemple sur sa maison-mère!...

FFA , un courtier en bourse désormais bien établi et innovant.Il dispose de liens privilégiés avec le groupe Américain Fidelity mais les Francophones seront à l'aise avec l'équipe de gestion et le site Web propose des infos et services très utiles.Par ailleurs, l'équipe collabore à la rédaction de la rubrique des marchés financiers du magazine économique "le Commerce du Levant".

Crédit financier, société financière pour vos opérations de marchés, animée par une équipe dynamique et compétente et disposant d' implantations au Musée/Maataf, à Hazmieh et Dora.Si le monde de la finance pratique souvent l'Anglais, la clientèle maitrise souvent davantage le Français; nous suggèrons donc de lui faire au moins une petite place sur le site Web....

Club d'Investissement de l'ESIB, avec la collaboration de Fidus du Groupe Société Générale, voilà un groupe de passionnés par la gestion de portefeuille qui met les conseils et les analyses en application concrète .Il s'est distingué au Printemps 2003 par d'excellents résultats lors d'un concours organisé par une grande Banque locale.

Hiram Finance, est une société Franco-libanaise implantée à Paris et Beyrouth, spécialisée dans le support aux activités de marchés.Elle s'adresse donc elle- même aux professionnels de la Bourse, Banques et Sociétés de Gestion...

La Porte de la Finance, est un site clair et bien construit sous forme d'annuaire et de portail Francophone sur le monde de la finance et de la bourse.

Qualisteam, est un portail francophone de la banque et de la finance -sans doute le plus puissant- qui vous libère près de 5000 liens du monde entier sur tous les thèmes du secteur. Une vingtaine de Banques Libanaises y sont par exemple répertoriées avec leur adresse Internet évidemment.

Les Conseils et la Formation




ADVFN ex France-Invest
, site membre du réseau GlobalNet Financial Networks, site très précis pour les passionnés de la Bourse ayant déjà un minimum d'expérience.

Boursecenter, est un portail par lequel vous serez rapidement persuadés que tous les chemins du Net mènent à la bourse: de l'analyse technique aux conseils en passant par la presse, les cours et les brokers en ligne; la grande nouveauté proposée est un indicateur quotidiennement actualisé des sites Francais de conseils boursiers, pour savoir enfin, si ce sont toujours les mêmes qui sont les meilleurs ou... les plus nuls.

Squarefinance, le site de l'hebdo Français d'infos et de conseils en bourse et en gestion de patrimoine "la Vie Financière" reflète le sérieux du groupe l'Expansion.La présentation est claire et la mise à jour de l'info financière, quasi-instantanée.

Zonebourse , depuis la mise en veilleuse -définitive?- du site Journaldelabourse.com, nous avons longuement étudié quel site de conseils méritait ici sa place, dans le même esprit.Finalement, notre dévolu s'est fixé sur Zonebourse pour sa régularité reconnue dans la justesse de ses analyses et ses conseils.

Webfin , tous les cours et l'actualité en quasi-direct des marchés financiers Canadiens et Américains, en Français! La présentation et le contenu vous permettent réellement d'être connecté à la réalité financière Américaine et font de ce site notre coup de coeur pour cette région.

L'Investisseur Intelligent, un des meilleurs sites Nord-Américains, en Francais, car tout droit venu du Québec; il se positionne comme plus pédagogique que pourvoyeur en matière d'informations financières; à consulter nécessairement dans le but d'acquérir une meilleure culture des marchés, surtout Nord-Américains, avant de se lancer dans des interventions directes.Le bon sens semble guider son contenu ce qui dans ce domaine souvent nerveux est plutôt rassurant.

IMEF, l'Institut Monétaire et Financier, installé au sein de l'ESA -Ecole Supérieure des Affaires-, dispense entre autres des sessions et séminaires de formation ou de perfectionnement destinés aux investisseurs individuels ou aux professionnels des marchés financiers.Par exemple, des séminaires sur la Bourse en ligne via les brokers par internet, étalés sur environ un mois, ont débuté en Février 2001.

Graphstorm, site-portail dédié aux fans de l' Analyse Technique de Marchés Financiers, outil particulièrement à la mode et efficace pour le Trading Actif.

Professeur Nabil Khoury; le site-web de cet éminent Enseignant de l'Université Laval au Canada-Québec, spécialiste en Finances et Gestion de Portefeuille.
Pour l'accès au contenu des cours,vous pourrez consultez ici la page web du
Département Finances-Assurances

 

STOX-OFFICE, site Franco-Libanais axé sur l'Analyse Technique des marchés financiers... Il traite essentiellement de formation au trading sur les marchés financiers, des conseils réguliers et analyses qui s'y rapportent ainsi que d'une rubrique intéressante sur l'investissement sur les marchés du monde arabe et méditérranéen, zone émergente auquelle les Libanais ne devraient pas rester aussi indifférents.

L'Institut des Finances, affilié au Ministere de l'Economie du Liban, principalement axé sur la documentation et la formation continue avec l'assistance suivie d'un programme de coopération Francaise.L'occasion nous est donnée ici de rappeler que le Liban fait désormais partie de la zone prioritaire de coopération de la France.

Convention Fiscale France-Liban de Non Double-Imposition, voici le texte intégral du texte original de 1962 qui régit le régime fiscal de tous ceux qui vivent entre les deux pays.Compte tenu de la complexité et des subtilités de la fiscalité en général et de ce genre de situation en particulier, Libanvision a pensé que la mise à disposition de ces informations administratives à la fois précises et fastidieuses entrait dans sa vocation pratique de diffusion de services utiles.Bonne lecture et bon courage..Mieux vaut préparer l'imprimante! La Francophonie n'est décidément pas uniquement culturelle...

Convention Fiscale Canada-Liban, on pourra faire exactement le même commentaire sur la chose sauf que le texte est beaucoup plus récent qu'avec la France puisqu'il ne date que de 1999.

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A R E A S Immobilier, Cabinet Conseil en Affaires Immobilières pour le Liban et le Moyen-Orient.

Bayroute.com, un site sous forme de banque de données de petites annonces immobilères particulièrement à destination des Libanais du monde entier qui chercheraient une résidence au Liban; fort utile et assez bien mis à jour semble t-il...


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Les Domaines, un joli programme d'envergure dans la région boisée de Beit-Méry;Le nom du programme sonne bien Français mais pour le site internet, çà s'arrête ici!

One Estate, le dernier né des portails dédié au secteur de la construction et de l'immobilier.Il mélange subtilement le BtoB et le BtoC-les spécialistes auront compris-, et sa conception très pro lui fera pardonner le choix de l'Anglais comme langue unique, pur l'instant! Il est vrai que pour lire la fiche d'une annonce immobiliere, cela n'est pas si grave...

Immoplus, plus qu'une agence située à Achrafiyé-Gemmayzé ,il s' agit plutôt d'une entreprise de service global autour de l'activité immobilière; en anglais principalement.

Immoliban , petites annonces immobilières;intéressant, mais il semble que la mise à jour soit aléatoire...

Inter-Copropriétés, site Français qui vise à mettre en réseau propriétaires et copropriétaires.La rubrique "Hit des sites" permet de naviguer jusqu'en Orient!

 

Cogim, société de promotion immobilère.

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Les BANQUES

Situation et perspectives du secteur bancaire libanais en 2004:
La clé de voûte de l'économie


Le secteur bancaire est certainement aujourd'hui le secteur le plus important du pays et, plus que tout autre, la clé de voûte de sa survie économique. La raison en est la suivante: si le Liban parvient actuellement à maintenir la valeur de sa monnaie et prévenir un effondrement de ses finances publiques et de son économie, c'est qu'il parvient à attirer des capitaux de l'extérieur sous diverses formes.

Le Liban doit l'afflux de capitaux de l'extérieur, en grande partie, à la crédibilité, à la solidité et aux compétences de ses banquiers, qui possèdent les contacts nécessaires avec l'étranger, et qui ont reconstruit depuis 1990 un secteur bancaire auparavant sinistré. Les capitaux propres du secteur ont ainsi plus que décuplé, les dépôts ont été multipliés par quinze, et les plus grandes banques libanaises sont maintenant pratiquement de taille régionale. En compétences bancaires, le Liban surclasse tout le monde dans le Moyen-Orient arabe. Cela amène des résultats surprenants: ainsi, la taille des avoirs bancaires (environ 80000 milliards LL, soit 52 milliards USD) représente plus de trois fois celle du Produit intérieur brut (PIB) libanais, estimé à 17 milliards USD; certes, on ne tient pas compte ici de l'économie souterraine, pour laquelle on peut ajouter environ 30% au PIB. Ce ratio est très élevé, et disons, tout de suite, que cette situation ne pourra pas durer éternellement: elle est la conséquence de la politique d'endettement public qui a gonflé, en partie, les dépôts et les avoirs bancaires, alors que l'économie elle-même, en crise latente, ne connaissait pas de croissance significative. Pour réduire le ratio des avoirs bancaires par rapport à la taille du PIB, la solution passe, soit par une remontée du PIB, et donc une reprise forte de la croissance, soit... par une baisse des avoirs bancaires, que l'on ne souhaite pas, car il s'agirait très probablement d'un scénario de baisse... brutale.

Le bilan des chiffres

Voilà pour les constatations générales. Mais, faisons d'abord le bilan des chiffres du secteur. Le portefeuille des crédits au secteur privé, actuellement autour de 15 milliards USD, est depuis 2000 en progression très lente (de 1% à 4% par an), alors qu'il connaissait auparavant des taux de progression compris entre 20% et 30%. Cela traduit invariablement le tassement de l'économie. D'ailleurs, certaines estimations font état d'un taux de créances douteuses allant d'un sixième jusqu'à un tiers du portefeuille de créances, voire plus si on prend des hypothèses très pessimistes. Tous ces ratios sont à prendre avec précaution, car ils correspondent à des classifications comptables et de provisionnement qui sont modifiables, bien que les classifications standards soient celles de la Banque centrale... Il n'en reste pas moins que le provisionnement des créances douteuses grève depuis quelque temps les profits du secteur. La croissance des dépôts s'est ralentie jusqu'en 2002, ce qui serait inquiétant car cela traduirait un tarissement des financements externes. Mais certaines informations font état d'une hausse spectaculaire de ceux-ci en 2003 (autre conséquence de «l'effet 11 septembre»?), avec, pour certaines banques, une croissance des dépôts supplémentaires en 2003 d'un tiers, soit plus d'un milliard de dollars... Ce serait un changement radical par rapport à la tendance observée depuis 1999-2000. La répartition des crédits au secteur privé traduit bien la structure et la composition de l'économie libanaise: commerce et immobilier comptent pour les deux tiers, 80% avec les prêts personnels. L'agriculture et l'industrie combinées sont à moins de 15%, ce qui est quand même bien peu. Que dire, sinon que les banquiers ne font ici que suivre le train. Pour redresser la part de l'industrie notamment, il ne suffit pas de dire «que le secteur bancaire fasse un effort et prête plus!». Il faut une action combinée pouvoirs publics-secteur privé, car la faiblesse des crédits à ce secteur traduit sans doute une faible demande, ainsi que des profils de risque inadaptés. Ce sujet absorberait à lui seul bien des dossiers comme celui-ci.

Les besoins d'un rééquilibrage
Le total des profits du secteur suit des fluctuations permanentes, tout en se maintenant au-dessus d'un niveau minimum. Cela dit, les grandes banques se taillent la part du lion, et la part des trois banques les plus profitables représente près de 50% des profits de l'ensemble du secteur! On remarque d'ailleurs que, souvent, les banques qui font le plus de profits relativement à leur taille ne sont pas celles qui prêtent le plus au secteur privé. Est-ce à dire que le secteur public est plus rentable pour les banques, qu'il prend au secteur privé l'épargne dont il a besoin, que les banques jouent le jeu? Pas nécessairement, et d'ailleurs, dans ce cas le premier responsable serait les pouvoirs publics; mais il est clair qu'il y a besoin d'un rééquilibrage à terme, que «l'économie» doit retrouver son rôle. Le nombre de banques a chuté sensiblement depuis 1995 et en particulier depuis 1998. Plus exactement, alors que le nombre de banques d'investissement spécialisées et le nombre de banques étrangères restent relativement stables, celui de banques commerciales libanaises a fortement chuté. Les raisons en sont multiples: bonne opportunité de rachat, constatation d'une taille trop petite, fragilité intrinsèque, ou bien tout simplement quasi-faillite et intervention de la Banque du Liban pour provoquer une absorption par une plus grande entité et protéger les dépôts (et partant l'ensemble du système). Comme on le voit dans la liste des fusions et rachats en 2000-2002, plusieurs banques étrangères de renommée ont quitté la place de Beyrouth, en particulier les deux grandes banques hollandaises ABN-AMRO et ING. Est-ce le signal d'un diagnostic général des banques étrangères sur le pays? On peut en douter, car le mouvement serait alors plus général, et affecterait alors également le flux des capitaux libanais et arabes vers le pays.


La Concentration du Système Bancaire Libanais:
25 opérations de fusion bancaires entre 1994 et fin 2002

Dix ans après la promulgation de la loi n° 192 du 14/1/1993 sur la fusion des banques, 25 opérations de fusion bancaire ont été conclues grâce à des prêts privilégiés d’un montant global d’environ 1 700 milliards de LL consentis par la Banque centrale aux établissements de crédit qui se sont portés acquéreurs. À ce nombre de transactions, il faut ajouter plusieurs opérations d’autoliquidation ou de liquidation par voie juridique. Les prêts bonifiés accordés par la BDL pour faciliter les fusions diffèrent d’un établissement à l’autre, la situation des banques en difficulté dictant le volume de l’avance financière et ses conditions. Dans le cadre des fusions bancaires, le montage financier adopté par la BDL lui génère des bénéfices. Ainsi, elle réalise des rendements de près de 7 % sur les avances consenties. Le total des montants versés par la BDL aux banques, qui ont racheté d’autres banques, s’est élevé jusqu’à ce jour à près de 450 millions de dollars. Cette somme aurait permis de sauvegarder environ trois milliards de dollars de dépôts. Entre 1994 et 2002, 25 opérations de fusion ont été accomplies. Entre 1993 et 2002, le haut comité bancaire a radié le nom de quatre banques. Au cours de la même période, quatre opérations d’autoliquidation de banques ont été réalisées. Aujourd’hui le secteur bancaire compte 33 groupes, qui appartiennent ou sont gérés par des Libanais, deux banques dont la gestion et la propriété sont mixtes, 18 banques étrangères et un seul établissement de crédit spécialisé

Efforts de modernisation
Enfin, le nombre de banques cotées en bourse est actuellement de 6. On ne peut qu'être déçu, à ce propos, de l'activité boursière de la place de Beyrouth, qui se distingue par la faiblesse des transactions, le manque d'opportunités de gains, le manque de liquidité (il est difficile de vendre). En fait, certains ont même été jusqu'à dire que le système de cotations était organisé exprès pour «bloquer» les transactions et qu'elles se fassent au compte-gouttes, car sinon le mouvement de ventes l'emporterait largement et les cours chuteraient très vite et à des niveaux bien plus bas qu'actuellement, en particulier pour certaines sociétés (mais, a priori, pas pour les banques). C'est donc le calme plat, et c'est dommage, car la valeur nette comptable des banques cotées se chiffre en milliards de dollars. Que peut-on pronostiquer sur le futur du secteur? Remarquons simplement plusieurs choses: d'abord, le secteur bancaire a fait beaucoup d'efforts de modernisation depuis plusieurs années. A côté de métiers prestigieux et modernes comme le Private Banking, l'Investment Banking, la fiducie et autres, il a développé une grande partie des outils de la «banque de masse» ou banque de particuliers, qui concerne la majorité de ses clients (et du peuple libanais). Cela s'est fait par le développement de produits d'épargne diversifiés, incluant des produits d'investissement en bourse désormais mis à la disposition du chacun et notamment des petits budgets; il a également développé une vaste panoplie de produits de crédit grand public: auto, habitation, prêts personnels, et jusqu'à des produits plus sophistiqués pour l'achat d'un... bateau de plaisance. A la décharge des pouvoirs publics, on dira que ceux-ci ont bien contribué à ce mouvement «vers le grand public», en activant des organismes comme l'Etablissement public de l'Habitat-EPH (crédit immobilier bonifié). On dira aussi que, jusqu'à présent, la politique des taux d'intérêt élevés, notamment en livres libanaises, si elle a affecté l'économie, a quand même beaucoup aidé «le peuple», lui assurant des revenus sur son épargne. Quelque part, tout le monde s'y est quand même plus ou moins retrouvé.

Contagion positive?
Cette construction ou reconstruction patiente du secteur a porté ses fruits dans d'autres domaines, au sens où elle a créé pour les concurrents étrangers une barrière à l'entrée difficile à franchir, sauf bien entendu en rachetant un acteur local, à un prix qui serait alors relativement élevé. C'est ainsi que, dans un contexte de globalisation croissante, ce «pool» de compétences libanais, on pourrait presque dire ce surplus de compétences, devrait naturellement trouver à s'étendre sur l'ensemble de la région avoisinante: Syrie, Jordanie, et même Irak. Cette zone a toujours été un terrain de prédilection, un «hinterland» pour le Liban. Elle est aujourd'hui pauvre en ressources humaines bancaires; elle recèle un potentiel de croissance économique important; cette croissance nécessite des capitaux, des ressources humaines et de la technologie, toutes choses que les banques libanaises possèdent soit directement, soit via leur portefeuille de clients (cf. Investment Banking); enfin, elle est sans doute à la veille de changements majeurs. Tout milite donc pour l'existence d'un «momentum» pour les banques. Cela serait d'autant plus bienvenu que les perspectives de croissance et surtout de profits pourraient plafonner au Liban, si la conjoncture n'y change pas à court terme: assainissement des finances publiques et donc baisse de ses capacités d'emprunt, crise latente dans le secteur privé, ces facteurs pourraient pousser les banques libanaises à diversifier leur portefeuille. Ainsi, nous pouvons vraiment dire que le secteur bancaire a prouvé jusqu'à maintenant une grande capacité à s'adapter aux événements et aux réalités de la période de reconstruction du Liban. Il doit maintenant regrouper ses forces pour affronter l'ouverture du Moyen-Orient à une nouvelle donne, où les profits potentiels seront plus importants, mais l'environnement moins sûr que l'environnement libanais, encore relativement protégé. Cela laisse donc présager un nouveau mouvement de fusions-acquisitions, d'ampleur sans doute encore plus importante...

La liste des fusions depuis 1994 et jusqu’au 31/12/2002

La banque absorbante - La banque - La date
Le Crédit Libanais - First Phoenician - 24/8/1994
Beyrouth pour le Commerce - Security Bank of Lebanon - 20/6/1995
Le Crédit Libanais - Capital Trust - 31/8/1994
SGBL - Banque G. Geagea - 17/9/1997
Audi - Le Crédit commercial du Moyen-Orient - 26/11/1997
Inaash Bank - United Bank of Lebanon and Pakistan - 26/11/1997
Fransabank - Banque Tohmé - 10/9/1997
Byblos - Beyrouth pour le commerce - 30/9/1997
Audi - Orient Credit Bank - 21/9/1998
United Bank of Lebanon - Banque al-Moughtareb - 3/2/1999
National Trust Bank - Unibank - 3/2/1999
Bank of Beirut - Transorient Bank - 23/6/1999
Intercontinental Bank of Lebanon - Banque du Crédit Populaire - 15/9/1999
Fransabank - Universal - 3/11/1999
Le Crédit Libanais - American Express limited - 28/6/2000
La Banque libanaise pour le commerce - United bank of Lebanon - 25/8/2000
SGBL - Inaash Bank - 11/10/2000
Al-Ahli International Bank - National Jordan Bank - 23/5/2001
Byblos - Wedge Bank - 19/9/2001
Saradar - Banque nationale du Canada - 12/6/2002
Fransabank - United Bank of Saudia and Lebanon - 11/9/2002
Credit Bank (ancien Credit Bank Crédit Bancaire) - (ancien Crédit-Lyonnais, Liban) - 4/9/2002
Bank of Beirut - Beirut Riyad Bank - 4/9/2002
First National Bank - Société bancaire du Liban - 19/9/2002
Byblos - ABN Amro - 26/9/2002

Mars 2004: Fusion Audi-Saradar
Une opération qui devrait ouvrir la voie à d’autres consolidations


Beyrouth 29 Mars 2004-
Raymond Audi et Mario Saradar ont annoncé hier la signature d’un accord de fusion-acquisition entre les deux banques éponymes dont ils sont les PDG respectifs. L’opération qui doit encore être validée par la Banque centrale est la première à intervenir entre deux des dix premières banques du Liban. Elle donne naissance au premier groupe bancaire du pays en termes de bilan, doté d’actifs consolidés de 9,06 milliards de dollars et de 12,44 milliards de dollars, si on inclut les dépôts fiduciaires, les comptes titres et les portefeuilles de gestion d’actifs. Les dépôts consolidés de la nouvelle entité s’élèvent à 7,56 milliards de dollars et le portefeuille de créances à 1,97 milliards de dollars. Les fonds propres consolidés totalisent, quant à eux, 575 millions de dollars. Sur le plan financier, la Banque Audi a racheté la totalité des actions de la Banque Saradar pour un montant total de 159 millions de dollars, dont 100 millions en espèces. Le reste sera payé sous forme d’émission d’actions de la nouvelle entité. Les actionnaires de la Banque Saradar détiendront donc 9 % du capital de la nouvelle entité. La valorisation de la Banque Saradar correspond à 1,36 fois ses fonds propres, tandis que celle de la Banque Audi correspond à 1,58 fois ses fonds propres, soit 602 millions de dollars. « Sur le plan de l’architecture financière, la transaction est une fusion-acquisition; sur le plan comptable, il s’agit d’une consolidation, car les deux banques restent deux entités juridiques distinctes, mais le plus important est que, sur le plan économique, elle assure la complémentarité entre deux banques qui partagent la même vision », a expliqué Freddie Baz, conseiller du président de la Banque Audi, lors d’une conférence de presse pour annoncer la signature de l’accord.
Acquérir une dimension régionale
L’objectif du nouveau groupe est à la fois de consolider sa position sur le marché local et de développer une stratégie régionale, car le Liban est un marché trop étroit pour les banques libanaises dont les dépôts consolidés représentent 330 % du PIB, a déclaré Freddie Baz. À eux seuls, les actifs de la Banque Audi représentent 40 % du PIB libanais. De plus, si elles veulent jouer un rôle régional, les banques libanaises doivent absolument acquérir une taille régionale, a-t-il ajouté, rappelant qu’aucune banque libanaise ne figure parmi les 25 premières régionales. « Les actifs consolidés du secteur bancaire libanais équivalent à ceux des deux premières banques arabes ; les bénéfices consolidés des banques libanaises sont inférieurs à ceux de la première banque arabe ; le Liban doit éviter de tomber dans le piège de la marginalisation », a poursuivi Freddie Baz. Pour ce faire, la consolidation du secteur est l’unique voie possible, et Raymond Audi a appelé de ses vœux la conclusion d’autres rapprochements entre grandes banques libanaises. À ceux qui craignent une trop grande concentration bancaire, Freddie Baz répond que le secteur est moins concentré au Liban que dans des pays comparables, puisque les trois premières banques du pays représentent 36 % du marché contre une part de 50 % dans la région ou dans d’autres pays émergents. Cette fragmentation a un coût en terme d’efficience, souligne-t-il. « Le ratio coût sur rendement est de 67 % au Liban, contre 50 % dans des pays comparables. Ceci a un impact sur la rentabilité – le retour sur actifs étant de 0,56 % au Liban alors qu’il est supérieur à 1 % et atteint même les 1,5 % ailleurs – et donc sur la solvabilité. » L’amélioration de l’efficience qui devrait se traduire par de la création de valeur pour les actionnaires est rendue possible par l’existence de synergies entre les deux banques. Elle passe par la génération d’économies d’échelle et une spécialisation accrue des activités. Le groupe Audi Saradar sera en effet restructuré en plusieurs entités. La Banque Audi maintiendra son nom, suivi de la mention Groupe Audi Saradar, dont Mario Saradar sera l’un des administrateurs. Elle sera la banque commerciale et la banque de détail du nouveau groupe. La Banque Saradar deviendra la Banque Audi Saradar Private Bank, présidée par Mario Sardar. Elle sera la banque privée du groupe. La Audi Investment Bank assurera le service des entreprises et sera la banque d’investissement du groupe. Mario Sardar présidera aussi la Banque Audi Suisse dont le nom sera suivi de la mention Groupe Audi Saradar. Enfin, sous réserve de l’autorisation des autorités françaises, les deux filiales en France seront fusionnées au sein d’une même entité, la Banque Audi Saradar France.

Sibylle RIZK pour L'Orient-Le Jour

Le Cèdre enseigne de la Banque du Liban

La Banque du Liban fixe entre autre,chaque jour, le cours de la Livre Libanaise avec le Roi Dollar, mais régit surtout l'activité des établissements bancaires du Liban dont la situation est plus que satisfaisante par rapport à la conjoncture économique du pays.Elle édite , en outre, de nombreux bulletins économiques, à caractère d'information ou juridique, que vous pourrez fort utilement consulter sur son site.



Kafalat
, organisme de financement de type mixte, public-privé, dont la fonction est de cautionner les prêts accordés aux PME, petites et moyaennes entreprises libanaises. De plus en plus sollicité, il est l'équivalent des Sociétés de Caution Mutuelle que l'on connait en France et tient une place de plus en plus significaive dans le tissu économique libanais. Les prêts ont un montant maximum de 200.000$ sur une durée maximum de 7 ans pouvant inclure une période de franchise jusqu'à un an. Découvrez tous les détails et les modalités dans la section francophone du site que nous saluons

La Banque Libano-Francaise, filiale du Crédit Agricole, une très longue expérience du marché bancaire Libanais.Un des pilers historiques de la présence bancaire francaise au Liban.Il faut mettre également en relief sa politique de mécénat dans la vie sociale et culturelle de la cité sans oublier son implication dans le projet Interex Lebanon visant à promouvoir les exportations des entreprises libanaises de taille moyenne.

La BNPI Liban , filiale du groupe BNP-Paribas; plutôt présent, semble t-il, en tant que banque d'affaires.

La Société Générale de Banque au Liban,

ex Société Générale Libano-Européenne de Banque, co-détenue par le groupe Société Générale, est particulièrement active sur les marchés du credit et de la gestion privée.C'est une banque souvent très innovatrice en termes d'offre- produits et de communication.Elle rénove résolument son image en Juin 2001 en adoptant le logo de la Société Générale et un nouveau nom plus concis:
Société Générale de Banque au Liban.Sa présence à Chypre, en Jordanie et en Syrie en font un pilier de la présence bancaire Libano-Française dans la région et affirme sa vocation vers de nouveaux horizons.Le web nouveau s'est fait attendre jusqu'au début 2002 mais sa clarté en harmonie avec la nouvelle image fera bien pardonner notre impatience...

Le Crédit Lyonnais Liban, filiale de la grande banque Française qui défraya la chronique des affaires financières dans les années 90.Celle-ci s'est fort heureusement redressée; son implantation Libanaise a fort heureusement résister à la tempête et tente de rattraper son retard vis à vis de ses homologues.Elle est désormais presque exclusivement tournée vers les entreprises concentre toutes ses activités à son siège central.

Fransabank, banque Franco-Libanaise, en partie filiale du Crédit Agricole, bien implantée depuis de nombreuses années dans le pays et dotée d'une clientèle francophone assez importante compte tenu du nom mais aussi de la qualité du réseau d'agences et des services.

La Banque Saradar, propose sur son site une excellente page sur les cotations de la bourse locale.Egalement présente à Paris ,cette banque de taille moyenne a une longue tradition francophone et progresse constamment dans le classement des banques.

Banque Audi, à la fois banque grand public et banque d'affaires, elle dispose d'agences à l'étranger et s'est vite affirmé comme un acteur majeur de la banque en ligne.C' est également la plus grande capitalisation de la Bourse de Beyrouth derrière Solidere.Ses bulletins de conjoncture sont consultables sur le site même s'ils sont principalement rédigés en Anglais.

Byblos Bank, banque dynamique, côtée à la bourse de Beyrouth et disposant d'une présence respectable à l'étranger.Nous regrettons seulement sa préférence marquée pour l'Anglais dans sa communication et l'incitons à respecter la pluralité.Peut-être la mise en place et le développement d'un grand pôle de Bancassurance en collaboration avec le groupe Français Assurances Banques Populaires, annoncé en Mai 2001, sera t-il l'occasion de décliner au moins partiellement la communication en Français...Cette filiale se nomme "ADIR "et a l'intention de rapidement devenir un acteur majeur de ce secteur.

Banque de la Méditerranée , banque grand public comptant depuis longtemps parmi les acteurs majeurs du secteur bancaire du Liban et dont l'actionnaire principal n'est autre que M.Raffic Hariri. Al'occasion de l'année de la Francophonie, la Banque a édité un remarquable Guide de la Francophonie.

Credit Libanais, si la plupart de la communication de cet établissement bancaire de renom est anglophone, tout comme son slogan "close to you", le site web propose depuis peu une option en Français pour être "proche de vous"! l'année de la Francophonie au Liban a vraiment du bon...

Banque Européenne pour le Moyen-Orient-BEMO-, banque spécialisée dans les relations entre le Proche-Orient et l'Europe et listée à la bourse de Beyrouth.

Lebanese Canadian Bank , une banque de plus en plus présente sur le marché libanais et qui bénéficie sans doute à la fois de la volonté de ses dirigeants et de la présence croissante de la communauté libanaise au Canada qui crée des flux d'affaires de plus en plus importants.On regrettera l'absence de version francophone du site qui respecterait à la fois le bilinguisme canadien et la réalité libanaise francophone...d'autant que la Banque annonce son implantation en Février 2003 à Montréal. Notons aussi qu'elle est la seule banque présente à l'Aéroport international de Beyrouth.

Banque Banorient, visitez le site de cette banque filiale de la BLOM pour ses opérations en Europe continentale, notamment en France et en Suisse, souvent considérée comme la 1ère banque de dépôt au Liban.

La SCS Alliance Banque de Genève, possède un Bureau de représentation à Beyrouth;spécialiste de gestion privée et d'assurance-vie..

La Banque Misr , la banque d'origine égyptienne est bien présente au Liban à travers sa branche Misr-Liban que vous pourrez mieux connaitre à travers son site local.

Association des Banques Libanaises , site en anglais.Certes un groupement professionnel mais au moins vous trouverez ici des liens vers des banques anglophones ou liées au pays arabes.

Lebanon Invest, société de services financiers dont l'objet principal est le montage des opérations de financements de grands projets, en concertation avec les organismes de l' Etat.Fin 2000, elle est entrée dans le giron du groupe de la banque AUDI.Grâce aux liens établis dans le site, vous pourrez visiter tous les plus grands projets d'investissements réalisés au Liban depuis le début de la reconstruction.La langue de rigueur est ici celle de Shakespeare...

Les ANNUAIRES PROFESSIONNELS



1st Lebanon , est un moteur de recherche principalement dans le domaine des affaires;le concept est original et le site concu comme un annuaire à caractère publicitaire.Il s'agit d'une initiative que l'on doit à une société start-up dite "jeune pousse" Marseillaise, ebizproduction.Option bilingue.A l'occasion du lancement de ce cyber-annuaire,elle a crée de nombreuses pages pour des compagnies pour lesquelles nous avons pris soin,la plupart du temps, d'éviter les doublons;alors pour le bizness entrez sans attendre dans le monde de 1st Lebanon et laissez vous guider.Notez que si vous vous intéressez au monde arabe, ce portail vous ouvrira les portes d'un outil similaire pour la Jordanie et les Emirats Arabes Unis.

 

Les Pages Jaunes du Liban ex-ODA , exactement les mêmes qu' en France puisqu'il s'agit bien d' une société du Groupe France-Télécom-Wanadoo.Un annuaire clair et pratique et un outil de recherche professionnel qu'il faut cependant apprivoiser avant de naviguer à l'aise.

Association des anciens de l'ETIB, l'école des traducteurs et interprètes de Beyrouth,
un excellent repère si vous avez des documents officiels à traduire...


MenaBusiness
, le portail B to B pour le business au Moyen-Orient.

e-Tabadol, un portail B to B pour le monde arabe crée en l'an 2000 et destiné à faciliter vos contacts et recherches de partenariat.Sachez d'ailleurs que Tabadol signifie échanges.

Powerlinks, portail canadien d' opportunités d'affaires; entrez en Français par la porte du Moyen-Orient ou les propositions demeurent encore bien timides.

5Index , est un répertoire d'environ 17000 Compagnies Libanaises.

Droit francophone, la page Liban du portail mis en ligne par l'Agence Internationale de la Francophonie; Elle sera utile au particulier mais plus encore pour un usage professionnel.

Libanmed , l' annuaire des professionnels de la santé au Liban/Lebanese health Directory.

Le Journal Médical Libanais, revue périodique de praticiens Francophones.

Pharmacie la Colline, 1ère pharmacie libanaise sur le Web offrant aussi des produits de parapharmacie; il faut dire que lorsqu'on est implanté dans le quartier résidentiel de Rabieh, entre Antélias et Bickfaya, on se doit d'être en pointe!

Adguidelebanon.com, le site des agences et des pros du secteur de la publicité au Liban;disponible seulement en anglais mais,soyez rassurés,la création publicitaire libanaise en Francais y demeure bien présente et reconnue.En témoigne le site du Mondial de la Pub Francophone 1997 qui se déroula d'ailleurs à Beyrouth .Figurez- vous que le thème du salon 2000 est "la french touch" dans la pub! Bonne chance aux agences Libanaises. Souvenirs du salon sur le site dédié.

Agrisouk, vous y trouverez tous les sites web des professionnels de l'industrie Agro-alimentaire libanaise; un outil précieux pour les professionnels et les clients...

Le Forum Francophone des Affaires, organisation francophone en charge de développer les échanges entre les entreprises francophones.Voilà un site conçu de manière réellement interactive; il se donne les moyens de faciliter enfin, une approche concrète et pragmatique pour une Francophonie active, générant tous types de flux et d'échanges.Pas étonnant puisque son président est chef d'entreprise dans le secteur bancaire, à la fois dynamique et respecté...L'idée fait son chemin que la francophonie n'existera vraiment qu'à travers la representativité et la puissance de son économie.Certes, la mise en valeur de l'aspect culturel est nécéssaire, mais l'acquisition d'une dimension politique passe obligatoirement par le poids économique de l'espace francophone.C'est sans doute dans la diffusion et la mise en application concrète de ce message essentiel que réside la vocation de cette instance de la Francophonie.Notez que le Liban a la chance de disposer d'une section locale particulièrement dynamique et très motivée, dont les actions apportent une contribution certaine au respect de ces principes et à leurs dimensions concrètes.C'est ainsi que le Comité National Libanais du FFA organisera de nombreuses manifestations à caractère économique, en guise d'accompagnement du sommet de la Francophonie de Beyrouth en Octobre 2001.C'est ainsi qu'un colloque sur le thème " Francophonie économique et industries créatives" en collaboration avec l' ESA et un village économique de la FRANCOPHONIE se tiendront du 13 au 24 Octobre prochains au coeur du centre-ville afin de réunir les acteurs des affaires venus de tous les horizons du monde francophone....Le Forum reporté tout comme le Sommet de la Francophonie a finalement eu lieu à Beyrouth du 16 au 19 Octobre 2002...

Les GROUPEMENTS PROFESSIONNELS



Du 9 au 10 Mai 2003,
Grand congrès de Thrombose et Hémostase à Beyrouth
dans le cadre des journées du
Syndicat des Biologistes du Liban

Modalités et Inscription sur le site du Congrès GHET





Le Mondial de la Pub

Rassemblement de Dirigeants et Chefs d'Entreprise du Liban - RDCL -, ce mouvement semble à ce jour le plus représentatif des syndicats de chefs d'entreprise.Il est souvent l'interlocuteur et l'hôte de délégations patronnales Francaises.Le Francais semble un peu trop timide sur le site par rapport à la réalité de son action et de sa communication.

Adnan Kassar, un portrait réalisé en Eté 2003 par l'Hebdo Magazine, pour cet homme d'affaires inédit qui préside aux destinées de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Beyrouth depuis 1970, sans compter ses multiples autres responsabilités...

E-Center du Liban/First Tuesday, à l'instar de ce qui se pratique aux Etats-Unis et en France en particulier, cette organisation est née au Printemps 2000 de l'initiative conjointe de professeurs des Universités partenaires, d'étudiants diplômés et de professionnels du e-business.Elle vise à se faire rencontrer de jeunes talents créateurs du secteur avec des financiers afin que le rêve des meilleurs business- plans deviennent des projets bien réels et place ainsi les Libanais dans le peloton des pays les plus actifs du secteur.Elle est donc à l'origine des "1st Tuesday" qui permettent chaque premier Mardi du mois à tous les acteurs d'échanger leur expérience ou solliciter de l'aide en se rencontrant à l'AUB ou à l'ESA...Nul doute que la rencontre avec le tissu éducatif Libanais et l'importance de la diaspora sont des atouts non négligeables pour la réussite d'une telle initiative bien dans l'air du temps.
Malheureusement, depuis l'arrêt des activités d' un des principaux promoteurs de cette opération " Phoenicia Valley " , on note une certaine instabilité au niveau de l'adresse web du site mais nous veillons au grain!

Association des Publicitaires Francophones , ce groupement d'agences et de professionnels de la publicité dont le siège est à Montréal a pour but de défendre et promouvoir l'usage du Français dans les campagnes publicitaires, partout ou les locuteurs de la langue constituent une cible commerciale.C'est le cas au Liban ou le bureau local de l'association est particulièrement actif et dynamique pour faire prévaloir la réalité francophone dans l'univers de la communication et l'interêt pour les annonceurs de bien discerner et choisir la langue la mieux appropriée au consommateur.L'enjeu est de taille quand l'on connait l'importance de la communication dans le monde d'aujourd'hui.Sans doute faut-il faire campagne pour modifier l'image du Français et atténuer sa perception trop souvent élitiste par rapport à l'Anglo-Américain qui se positionne comme langue de masse.

Association des Compagnies d'Assurance du Liban,
plus connue sous le sigle ACAL, un site-web dynamique pour un secteur dynamique
plein d'opportunités

Ordre des Ingénieurs et Architectes.

Association des Industriels Libanais, un site d'image très bien conçu qui approcherait la perfection s'il ne se contentait pas du seul Anglo-Américain...

Cobaty-Liban, Association de professionnels du secteur du Bâtiment et de la Construction; à l'origine française, ce groupement tisse sa toile en Europe et dans le monde dont le Liban ou un site web spécifique permettra à la section Libanaise d'être justement présente...sur la toile! Notez qu'il existe aussi des sections à un échelon local ou régional comme à Marseille-Provence en France; A découvrir...

Almee, Association pour la maitrise de l' énergie et de l' Environnement, partenaire de l'Ademe en France.

Institut de l'Energie et de l'Environnement de la Francophonie, faites connaissance avec cette instance officielle de l'Agence de la Francophonie qui a organisé un grand colloque en Septembre 2001 à Beyrouth sur le thème " Ville, énergie et Environnement ". Lisez -en les compte-rendu en priant pour que les conclusions s'appliquent en priorité à la ville d'accueil pour améliorer votre bien-être quotidien !

CLERH, Conseil Libanais des Experts en Ressources Humaines, affilié à l' IAS, Institut International de l'Audit Social, basé à Paris; sous l'implusion de Mr Elie Basbous, Professeur à l'USEK, ce groupe a organisé un colloque international en Mai 2002 avec pour thème " l'Audit Social et la mise à niveau de Entreprises et Institutions.On attend une page web de présentation...

L'Association d'Entraide Professionnelle.
L'Ordre des Pharmaciens du Liban.

L'Ordre des Dentistes du Liban.

Ordre des Prothèsistes Dentaires.

Association Médicale Franco-Libanaise, Association représentative dans ce domaine, implantée depuis 1989 à Paris, animée par Mr Georges Nasr, et dont l'objet principal est de développer notammant les échanges entre praticiens, Libanais ou d'origine, essentiellement issus du monde Francophone.

Association des Hommes d'Affaires Libano-Canadiens: Lebanese Canadian Business Association, le site web d'un groupement actif pour le développement des échanges entre le Liban et le Canada.On souhaite la naissance prochaine d'une version en Français compte tenu de la part que représente le Québec et les Libanais francophones dans cet axe du business...

 

Medicorient, visitez sans plus tarder ce site récent de l'Association de recherche et de coopération médicale et pharmaceutique France-Moyen-Orient.Basée dans l'Est de la France, vous serez au courant des nouveautés du secteur, des congrès, des programmes de coopération notamment avec le Liban.Voilà une excellente initiative pour raffermir une francophonie heureusement toujours très présente dans l'univers de la médecine au Liban.

Association de la Cardiologie Francophone, le site des professionnels libanais francophones de la cardiologie, très actifs et dynamiques. Des congrès en Français sont régulièrement organisés dans ce domaine et nombreux sont les échanges entre confrères, facilités, il est vrai, par les nombreux ressortissants Libanais d'origine, qui exercent partout en France.

Association Médicale Franco-Libanaise, AMFL, depuis plus de 10 ans, dette association oeuvre en région Parisienne pour développer les relations professionnelles entre les médecins membre de la communauté Libanaise et leurs homologues Francophones et Français.L' entrée sur le site nécéssite un enregistrement préalable, ce qui a l'avantage de filtrer mais crée aussi un certain obstacle à la libre navigation...

Ordre des Médecins du Liban Nord, un site multilingue avec quelques nouvelles et publications en Français émanant des professionnels de la région

Société Libanaise du Cancer.

Société Libanaise de Pédiatrie.

Association pour les soins infirmiers et le développement communautaire.

Association pour l'Aide au Développement Rural, ADR, agit surtout au Liban-Sud, dans la région de Tyr, en coopération avec l'institut d'aménagement du territoire de l'Ile de France.Découvrez ce site très riche en informations et en statistiques collectées par une équipe jeune et très motivée dont les réalisations concrètes constituent la préoccupation majeure.Nous en voulons pour preuve et illustration, l'ouverture début 2001 dans ses locaux de Tyr, d'un centre gratuit de connexion à l'internet à destination des jeunes et... en Français de préférence.

Association pour le Droit et l'Informatique, le croisement des deux disciplines ne manque pas d'intérêt...

Association Franco-Libanaise des Professionnels de l'Informatique, groupement d'informaticiens d'origine Libanaise et installés pour la plupart en région Parisienne.

Syndicat professionnel des graphistes et illustrateurs au Liban.Voilà un groupement original dans le secteur culturel dont l'objectif principal est d'organiser le droit et la défense de la propriété intellectuelle et artistique.Une initiative exemplaire dans un pays ou la copie et le plagia ne sont pas si rares!! Saluons à cette occasion, le trimestriel Libanais trilingue de la bande dessinée Zérooo qui réunit les meilleurs talents du pays et qui démontre que cette forme d'expression artistique et humoristique y fait la part belle à la langue Française.

Ordre des Topographes du Liban, site encore en construction mais qui sera certainement fort utile aux amateurs de plans, de cartes et de géographie.

L'Ordre des Avocats, le site de l'Union Internationale des Avocats ou vous pourrez trouver la page de l'Ordre Libanais.On eut apprécié un peu de Francais puisqu'il est naturellement et culturellement présent au Liban,tout particulièrement dans l'univers juridique.

Nouveau comité pour les affaires internationales à l’Ordre des avocats
Janvier 2005- Le bâtonnier de Beyrouth, Sélim Osta, a formé un comité des affaires internationales au sein de l’Ordre des avocats de Beyrouth. Présidé par Ibrahim Kanaan, le comité est formé de Walid Daouk (vice-président), Alexandre Sakr (rapporteur), Hadi Salim, Georges Jabre, Nabil Abdel-Malak, Alexandre Najjar, Rayan Kouatly, Ziyad Baroud et Joe Karam.

Antoine Akl, son portrait réalisé par l'Hebdo Magazine en Juillet 2003. Mr Akl est le Président de l'Union Internationale des Avocats.

Libres.org , est un site dédié au libéralisme écomomique émanant d'un groupe d'universitaires Francais confirmés de l'Université d'Aix-Marseille;.l'alliage entre la théorie et la pratique est assez réussi et comme vous conviendrez que la liberté d'entreprendre fait de facto partie de la nature et de la constitution Libanaises , nous ne pouvions que lui accorder une place bien méritée!

L'Association des Joaillers du Liban, intéressant pour visiter les sites des adhérents.

Votre partenaire pour la climatisation et l'industrie du froid

Frigorie Inc. Canada