Retour à la Page d'Accueil
Dominique de Villepin:
priorité déclarée à l'action gouvernementale pour 2006,
au coeur du présent pour mieux préparer l'avenir...
Dominique de Villepin, un destin?
Dominique de Villepin devant la presse le 10 Janvier 2006: photo AFP Jack Guez
"Ensemble, une Ambition pour la France"

Vous soutenez l'idée de la candidature éventuelle de Mr De Villepin
à une prochaine élection présidentielle en France?

Contactez-nous

Cela nous fait sourire...
L'article ci-dessous paru dans Le Figaro du 9 Novembre 2006, ne peut que réjouir ceux qui ont milité pour l'idée de DDV candidat pour 2007 dès...2004, avant même sa nomination à Matignon;
Nous laisserons donc à l'appréciation des internautes la marge de conviction et d'opportunisme qui peut exister entre différentes initiatives. Sans doute cela illustre t-il la distance qui ne cesse de s'accroître entre les citoyens et la classe politique. A méditer...

« Tu aimes Villepin ? Rejoins-nous ! »
« Tu aimes Villepin ? Rejoins-nous ! » : c'est l'accroche de la « pétition pour Villepin 2007 » qui doit être mise en ligne le 2 décembre sur un nouveau blog, intitulé « Ensemble avec Dominique de Villepin ».
Son créateur, Denis Butaye, jeune conseiller municipal de Colombes (Hauts-de-Seine), se présente comme un membre du club Réforme et Modernité, présidé par le député de la Drôme Hervé Mariton et coprésidé par François Goulard, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche. Interrogé hier par Le Figaro, Hervé Mariton nous a assuré ne pas avoir été averti de cette initiative.
De « Villepin ou l'énergie de l'action » à « no rupture ! », en passant par l'explicite « je vote Villepin », de nombreux sites en faveur d'une candidature Villepin à l'Élysée ont été mis en ligne depuis sa nomination à Matignon. Et sa chute dans les sondages ne semble pas décourager ses partisans.
Dominique de Villepin au journal de France 2, le 31  Janvier 2006
C'est dans l'action gouvernementale avec l'urgence économique et sociale comme priorité que Dominique de Villepin entend consacrer
l'année 2006. Le passage des cent puis des deux-cent jours en 2005 tout comme la célébration du premier anniversaire comme chef de gouvernement fin Mai 2006 continuent, malgré les obstacles rencontrés, d'ouvrir des perspectives qu'il sera toujours opportun d'évoquer en temps utiles...


31 Mai 2006: un an à Matignon

Cap du Gouvernement : "action et résultats"
Dominique de Villepin a dressé, le 1er juin 2006, le bilan d’un an d’action gouvernementale lors de sa 11e conférence de presse mensuelle, à Chartres.
Tirant des leçons de cette année passée à Matignon, le Premier ministre a affirmé qu’"il n’existe pas de fatalité dans l’action publique".
"Nous sommes sur la bonne voie", a-t-il souligné.

L’emploi
Les chiffres du chômage sont en nette amélioration avec 210 000 chômeurs de moins en un an, résultats obtenus par la mise en place de nombreuses mesures :
simplification des contrats aidés ;
relance de l’apprentissage ;
création du contrat "nouvelles embauches", signé à ce jour par plus de 500 000 personnes ;
réorganisation du service public de l’emploi : entretien mensuel, dossier unique personnalisé, guichet unique, effort particulier en direction des jeunes, suivi plus rigoureux de la recherche d’emploi.

"Je ne connais pas de remède miracle en matière d’emploi, mais je sais que la constance des efforts paye toujours : cela a été vrai pendant 12 mois, nous allons tout faire pour que cela reste vrai pour les 12 mois à venir", a noté le chef du Gouvernement.

Relance de la croissance
10 milliards d’euros d’investissement public ont été introduits dans l’économie française. Ce qui permet de relancer l’activité, qui crée de la croissance et de l’emploi. Le rythme annuel de la croissance dépasse d’ailleurs les 2 %.

La croissance doit, pour Dominique de Villepin, être également sociale et profiter à "tous les Français", d’où la mise en œuvre de mesures en matière d’intéressement et de participation. Pour le profit de "tous les territoires" ont été mis en place les pôles de compétitivité, la défense de sites industriels historiques ou la création des pôles d’excellences rurale. Le Premier ministre souhaite enfin que la croissance s’appuie sur tous les secteurs : l’industrie, les services et l’agriculture.
Elle est soutenue par diverses mesures :
en faveur de la recherche, avec la création de l’Agence de l’innovation industrielle et de l’Agence nationale de la recherche ;
dans le domaine de l’indépendance énergétique.

Les préoccupations des Français
Dominique de Villepin a assuré que la crise du logement est enrayée. Le financement des logements sociaux, l’extension du prêt à taux zéro, les maisons à 100 000 euros sont autant de réponses apportées afin de commencer à renverser la tendance. Il ne souhaite cependant pas rester sur ces acquis et a pour cela défendu la règle des 20 % de logements sociaux dans la loi SRU.

Préoccupation majeure, la défense du pouvoir d’achat a été engagée par le Gouvernement :
en faveur des revenus des salariés, par le biais d’un accord pour l’augmentation des salaires dans presque toutes les branches et l’augmentation de 50 % de la prime pour l’emploi en deux ans ;
pour lutter contre l’inflation, en particulier les prix dans la grande distribution avec la réforme de la loi Galland et le maintien du prix du gaz qui n’augmentera pas d’ici juillet 2007.

La loi sur l’égalité des chances "est une grande loi de la République", a par ailleurs souligné le Premier ministre, et "doit être mise en œuvre sans délais".

Poursuivre les efforts
Afin de perpétuer la lutte contre le chômage, l’accent sera mis sur l’emploi des seniors et le prolongement de leur activité ainsi que sur l’allègement des charges sur les heures supplémentaires, laissant ainsi le choix aux personnes ayant les revenus les plus modestes de travailler plus pour gagner plus.

Dominique de Villepin souhaite d’autre part que l’action gouvernementale soit axée sur trois domaines dans les prochains mois :
sécurité, en s’attaquant "au noyau dur de la violence" ;
santé, en particulier avec le plan "Solidarité grand âge" ;
éducation, et plus particulièrement la professionnalisation des études et le renforcement des liens entre université et emploi.


M. de Villepin prend ses distances avec Jacques Chirac sur la Turquie

Loin de Paris, Dominique de Villepin, fait entendre sa différence avec Jacques Chirac sur l'élargissement de l'Union européenne. Venu participer à une conférence sur l'avenir et la crise d'identité de l'Europe, Jeudi et vendredi 27 janvier à Salzbourg, le premier ministre français a mis en garde contre "une fuite en avant". "l'idée d'une fuite en avant alors même que nous sommes confrontés à des difficultés sur le plan institutionnel me paraît dangereuse", a-t-il dit jeudi soir lors d'une conférence de presse avec le chancelier autrichien, Wolfgang Schüssel, dont le pays est l'un des plus opposés à l'entrée de la Turquie dans l'Union.
M. de Villepin a affirmé que la "priorité est à l'approfondissement de l'UE". "L'Europe n'a pas vocation à s'élargir indéfiniment", a-t-il souligné. Le lendemain matin, dans son intervention devant la conférence, le premier ministre a enfoncé le clou : "La crise d'identité que nous connaissons tient à la rapidité de l'élargissement". Cette position tranche avec celle de M. Chirac, qui demeure favorable à la perspective de l'adhésion turque, en dépit de l'échec du référendum français du 29 mai sur la Constitution.
Ce positionnement n'est pas sans arrière-pensées franco-françaises. Les négociations d'adhésion avec la Turquie, ouvertes depuis octobre, embarrassent la droite. En dehors de Jacques Chirac, les principaux responsables de l'UMP, à commencer par son président, Nicolas Sarkozy, ne cachent pas leur hostilité. Les dirigeants français considèrent que la question de l'élargissement explique en partie le rejet de la Constitution. Ils craignent que le sujet s'impose de nouveau lors de la campagne de l'élection présidentielle. " Pour se neutraliser, tous les candidats de la droite en 2007 vont adopter le même positionnement" hostile à l'adhésion turque, dit un ministre français, en notant le "durcissement" de M. de Villepin sur le sujet.
Devant la conférence, le premier ministre a toutefois précisé que l'issue des négociations avec la Turquie "doit rester ouverte" jusqu'au bout et il a "souhaité" que les Etats des Balkans rejoignent l'Union. M. de Villepin a énuméré les trois "critères" qui doivent, selon lui, conditionner tout élargissement futur : "la vocation européenne des Etats, le respect d'un certain nombre de valeurs communes et la capacité d'absorption de l'Europe".
Au niveau européen, le gouvernement français veut s'appuyer sur la présidence autrichienne de l'Union pour alimenter le débat sur les "frontières de l'Europe". M. de Villepin sait qu'il peut aussi compter sur une oreille attentive en Allemagne : si elle ne remet pas en cause le processus à ce stade, la chancelière Angela Merkel a toujours plaidé, à l'instar de l'Autriche, pour un "partenariat privilégié" avec la Turquie. En revanche, la Grande-Bretagne milite avec vigueur pour l'entrée d'Ankara dans l'Union.
Christophe Jakubyszyn Et Philippe Ricard / Le Monde édition du 28 Janvier 2006


Dominique de Villepin lance son «année utile»
Plus qu'un voeu, une promesse :
"Je ne serai pas le premier ministre qui aura fait de la présidentielle de 2007 une élection exutoire."

Après le silence imposé par la traditionnelle séquence des voeux présidentiels, Dominique de Villepin est revenu le mardi 10 Janvier sur le devant de la scène pour détailler son calendrier 2006, une année qu'il souhaite "utile" pour asseoir sa crédibilité avant la présidentielle de 2007.
Dominique de Villepin lors des voeux à l'Elysée le 9 Janvier 2006
Villepin: croire au "devenir français", pas aux "déclinologues"
Leçon d'optimisme à Matignon. Pour ses premiers voeux à la presse, Dominique de Villepin a rangé son discours programmatique et l'a remplacé par une longue allocution, parfois passionnée, et prononcée sans notes. Un sacré défi qui prouve combien le premier ministre se sent en ce début d'année pousser des ailes, porté qu'il est par de bons sondages.
Dans son propos, le premier ministre s'est «présidentialisé» un peu plus en livrant sa «vision» de la France. Et surtout en exposant ses convictions sur le «devenir français». Fustigeant les «jeux du petit périphérique politique», il a aussi ironisé sur les «nouveaux experts de la politique» qu'il a qualifiés de «déclinologues». Une manière pour lui d'égratigner ceux – écrivains, intellectuels et certains élus – qui font commerce du «déclin français». Le premier ministre préfère, a-t-il dit, «se lever le matin avec une bonne nouvelle pour la France, pour les Français, ça change une journée !» Promettant une «année dense, intense», il a réclamé «quelques gouttes d'humour et de tendresse». Dans un monde de brutes ? «J'ai failli l'ajouter»,
racontera-t-il dans un grand éclat de rire un peu plus tard.

Volontairement, il a décidé de faire l'impasse sur des annonces et autres nouveaux projets de loi. Ses nouvelles mesures contre le chômage – qui reste sa «préoccupation majeure» – seront détaillées à la fin du mois lors d'une conférence de presse. Sur le chômage comme sur la croissance, il a prévenu qu'il fallait «aller plus loin». «En 2005, nous avons eu de premiers résultats. Je ne m'en satisfais pas», a-t-il déclaré, sans en dire plus,
mais avec toujours ce même volontarisme.

«Les nouveaux experts de la politique»
Dominique de Villepin a surtout privilégié la politique. Un exercice inhabituel et plutôt risqué pour celui qui se garde bien, depuis sa nomination, d'évoquer ses ambitions, préférant s'en tenir à sa «mission» de chef du gouvernement. Du coup, ce fut un discours à la Villepin. Mais le Villepin d'avant-Matignon, dense, lyrique parfois. Un discours dans lequel il a promis une «année d'engagement, une année de vérité, une année de détermination et de courage». Evitant de parler à la première personne, le premier ministre a surtout usé et abusé du mot «ensemble» prononcé à douze reprises. Il faut dire que ce mot s'affichait en grand sur fond bleu derrière le pupitre : «2006, avançons ensemble.» Déjà un slogan de campagne ? «Il n'y pas de malice dans ce que je dis et ce que je fais», répond l'homme de Matignon.
«Mes références, ce sont les druides»
Après le discours, Dominique de Villepin s'est promené dans la foule de journalistes pendant une demi-heure. L'occasion de décliner son message d'optimisme en anglais et en espagnol auprès de journalistes britanniques et sud-américains. Le premier ministre s'attarde aussi avec ceux qu'il inclut dans le «petit périphérique politique». «Le champ politique ne peut pas se rétrécir à celui des petites phrases», dit-il avec le sourire. Avant de préciser : «Moi, je ne veux pas être le premier ministre qui aura fait de 2007 une élection exutoire. 2007 ne sera pas 2002.» A un journaliste qui lui fait remarquer que le pays ne va pas si bien, il se risque à la référence historique : «Comment ont fait nos grands-parents au Chemin des dames ?» A un autre qui lui rappelle que la France n'a pas «vingt siècles d'Histoire», comme le premier ministre l'avait souligné plus tôt, il réplique : «Vous, votre référence c'est le roi. Moi, ce sont les druides.»

Le chef du gouvernement présente ses voeux à la presse et insiste une nouvelle fois sur l'emploi.
10 Janvier 2006- «Se bouger et prendre des risques.» Sept mois après son installation à Matignon, Dominique de Villepin livre dans ces termes, devant sa garde rapprochée, les objectifs qu'il se fixe en 2006. Le premier ministre, qui reprend la parole avec ses voeux à la presse, promet de faire un discours sur sa «manière de faire de la politique» en 2006, une année dont il a déjà souhaité qu'elle soit «utile». Plutôt que des annonces tous azimuts, le chef du gouvernement entend exposer sa «vision», sur l'air de «la France est en train de réussir». Une manière pour lui de prendre date et d'annoncer en creux que «ça ira nettement mieux l'an prochain». En attendant ce retour de la confiance dans le pays, c'est dans la «bonne humeur», dit-on à Matignon, que l'équipe du premier ministre prépare le début d'année.
Dans la veine des voeux du chef de l'Etat, Dominique de Villepin veut combattre à son tour cette «tendance très française à l'auto-flagellation». Pas d'annonces précises à attendre, ni de premier bilan, qui serait «prématuré» selon un proche, mais plutôt un «message de volonté pour une année de décision et d'action sur le front de l'emploi», insiste un conseiller.

En fait, le premier ministre a décidé de consacrer sa conférence de presse mensuelle – sans doute le 26 janvier – à la «deuxième étape» de la bataille pour l'emploi (lire ci-dessous). Il semble que l'hôte de Matignon veuille se donner encore quelques jours pour rendre ses arbitrages. Aller plus loin dans la libération de l'emploi ? Maintenir l'essentiel des acquis du «modèle social français» ? Un villepiniste pose ainsi les tenants de l'équation politique du premier ministre : «Soit on se contente peu ou prou de ce qui est en place et on est à peu près sûr de finir l'année avec un taux de chômage autour de 9%. Soit, on prend de nouveaux risques et on peut espérer voir le taux descendre nettement plus bas.» Un ministre proche de Villepin renchérit : «Il a réussi son atterrissage à Matignon et s'est imposé en un semestre comme un présidentiable crédible. Maintenant, il doit encore plus découvrir son jeu pour semer ses rivaux.»
«Motiver les troupes, c'est important aussi»
Si Dominique de Villepin évoque désormais en privé cette nécessaire prise de risque, il se garde bien de montrer la moindre ambition élyséenne. Celui qui entame la nouvelle année avec le «maillot jaune» dans les sondages – il devance Nicolas Sarkozy dans le baromètre TNS-Sofres/Figaro Magazine – se veut imperturbable. En clair : 2006 est une année d'action, 2007 sera celle des élections. Ses plus proches collaborateurs continuent de jurer la main sur le coeur qu'ils n'ont jamais entendu leur patron parler de 2007. A les écouter, la seule personne avec qui il parle sans détour de la présidentielle est... Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont d'ailleurs déjeuné ensemble la semaine dernière à l'issue du premier Conseil des ministres de l'année.
Une autre raison pousse l'ancien secrétaire général de l'Elysée à ne pas se découvrir trop tôt : ne pas froisser son mentor Jacques Chirac. A Matignon comme à l'Elysée, on a bien compris que le président de l'UMP et ses amis ne manqueraient pas de faire mousser la moindre petite crispation entre les deux pôles de l'exécutif. Toute la tactique de Dominique de Villepin consiste donc à s'émanciper sans trop le montrer, à se dévoiler sans brûler ses vaisseaux. Cela sera-t-il suffisant ? Les partisans du premier ministre le pressent de donner des signaux de sa détermination. «Avoir des résultats, c'est indispensable. Motiver les troupes, c'est important aussi», prévient ce ministre chiraco-villepiniste.
Un conseiller de Matignon répond : «Si les choses doivent se réaliser alors elles se feront naturellement.»

Bruno Jeudy / Le Figaro

Cap sur 2006!

Dominique de Villepin réunit ses ministres avant la trêve des confiseurs



18 Décembre 2005-
Dominique de Villepin réunit lundi ses ministres pour un séminaire gouvernemental à la veille de la trêve de Noël, alors qu'il vient de passer le cap des 200 jours à Matignon. Invité sur France Inter quelques heures auparavant, Nicolas Sarkozy ne manquera pas de faire entendre de son côté,
une fois de plus, sa petite musique personnelle.
Six mois après sa nomination, le chef du gouvernement devrait dresser lundi avec son gouvernement un premier bilan de son action et établir sa feuille de route pour les mois à venir. A l'issue du séminaire, il tiendra une conférence de presse, avant de convier ses ministres à déjeuner. Studieux, le Premier ministre ne devrait s'accorder que deux ou trois jours de répit pendant les vacances.
Dominique de Villepin a fêté vendredi ses 200 jours à Matignon. Un cap passé sans douleur: sa cote grimpe régulièrement dans les sondages, à tel point que, depuis les violences qui ont secoué les banlieues françaises début novembre, il talonne son ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy dans les enquêtes d'opinion pour la présidentielle de 2007.
Du coup, l'ambiance s'est tendue entre les deux hommes. Dressant le portrait du futur président samedi devant de nouveaux adhérents de l'UMP, Nicolas Sarkozy a estimé que les Français n'attendaient pas un président "absolument infaillible sur tous les sujets, comme marchant au-dessus des eaux parce que oint du suffrage universel", mais "un candidat ou une candidate qui parle de façon compréhensible, qui ressemble aux Français, et qui leur dit: voilà mon projet pour cinq ans, voilà ce que je veux faire, comme je le ferai, avec qui je le ferai, et quand je le ferai". Quelques heures avant l'ouverture du séminaire, le président de l'UMP devrait d'ailleurs dresser son propre bilan de l'action gouvernementale sur France Inter.
Alors que le gouvernement doit se réunir à nouveau mercredi à l'Elysée pour le Conseil des ministres, les parlementaires doivent quant à eux suspendre leurs travaux en fin de semaine, après avoir bouclé l'examen du budget pour 2006, de la loi antiterroriste et de la loi d'orientation agricole notamment. Ils ne reprendront leurs travaux que le 17 janvier.
Entre-temps, le président Jacques Chirac et le Premier ministre Dominique de Villepin auront sacrifié, début janvier, à la tradition des voeux, qui donne le coup d'envoi de l'année politique.
Et 2006 sera assurément une année-clé: à quelques mois de l'ouverture de la campagne présidentielle, M. de Villepin aura encore un an pour se construire un bilan et séduire les Français, quand Nicolas Sarkozy devra éviter tout faux pas qui ruinerait ses ambitions.

Christine Ollivier pour AP/Associated Press


Villepin promet de faire de 2006 «une année utile»

AP/JACK GUEZ
Dominique de Villepin lors du séminaire gouvernemental du lundi 19 décembre 2005, à l'hôtel Matignon.

Le premier ministre a défendu lundi le bilan des six premiers mois de son gouvernement. En égrénant ses «trois grandes directions prioritaires» pour l'année à venir -emploi, «modernisation de l'Etat», «exigence républicaine»- il a aussi voulu montrer qu'il entendait continuer, comme il l'a fait depuis son entrée en fonction, à être présent sur tous les fronts.

Dominique de Villepin, qui vient de passer le cap des 200 jours à Matignon, a défendu lundi le bilan des six premiers mois de son gouvernement et promis de faire de 2006 «une année d'action», «utile pour les Français», axée sur sa priorité absolue, la «bataille» pour l'emploi.

«Toutes les mesures que nous prenons sont faites avec le souci de cette priorité de l'emploi et du cap que nous nous sommes fixé, la croissance sociale», a déclaré à la presse le Premier ministre, à l'issue d'un séminaire gouvernemental à Matignon. Il a argué qu'il ne prenait pas des mesures «au coup par coup en fonction des difficultés» mais dans «une vision d'ensemble pour permettre à la France d'avancer».

M. de Villepin a voulu valoriser sa propre action et fixer leur feuille de route à ses ministres.
Tout en se félicitant de «quelques premiers résultats», comme la baisse du chômage, déclinés par Matignon dans une brochure de huit pages intitulée
«Six mois d'action gouvernementale», M. de Villepin a aussi reconnu des «difficultés», tels les plans de restructurations ou «l'épreuve» de la vague de violences urbaines.
Conforté par des sondages plutôt favorables, il a délibérément joué la carte de la modestie en disant avoir «conscience qu'il y a encore beaucoup à faire face à des grands défis comme le chômage des jeunes, le pouvoir d'achat, la sécurité, l'éducation, la recherche».

Aussi a-t-il insisté sur le fait que 2006 «sera une année d'action, une année utile pour l'ensemble des Françaises et des Français», et que «le gouvernement appuiera (cette démarche) avec toute sa mobilisation et toute son énergie».
Une façon pour le chef du gouvernement -qui n'ignore pas la règle du «y penser toujours, n'en parler jamais» à laquelle doit s'astreindre tout locataire de Matignon tenté par l'Elysée- de tenter de retarder au maximum sa propre implication dans le débat présidentiel de 2007, alors que son rival potentiel, Nicolas Sarkozy, a fait savoir qu'à l'automne, il proposerait sa candidature aux adhérents UMP.

En égrénant ses «trois grandes directions prioritaires» pour l'année à venir -emploi, «modernisation de l'Etat», «exigence républicaine»- M. de Villepin a aussi voulu montrer qu'il entendait continuer, comme il l'a fait depuis son entrée en fonction, à être présent sur tous les fronts.

«Si nous voulons gagner la bataille de l'emploi», il faut d'abord «créer davantage d'emplois dans notre pays», a-t-il dit, en précisant qu'il présenterait des mesures en ce sens «au début de l'année» dans le cadre de «la deuxième étape du plan» pour l'emploi. Il a aussi mis l'accent sur la modernisation de l'Etat et la lutte contre la dette, condition sine qua non pour «trouver de nouvelles marges de manoeuvre».
Autres gros dossiers des mois à venir, le «plan de prévention de la délinquance», élaboré par M. Sarkozy et «présenté d'ici quelques semaines», et l'égalité des chances, grande cause nationale pour 2006, qui fera l'objet d'un projet de loi présenté en Conseil des ministres en janvier.

Avec AFP/19 Décembre 2005


Les porte-voix de Dominique de Villepin à l'Assemblée
Au sein du groupe UMP, une quinzaine de députés se relaient pour défendre les projets du premier ministre. Bruno Jeudy du Figaro vous invite à mieux faire connaissance avec celles et ceux dont vous aurez sans doute l'occasion d'entendre parler de plus en plus souvent en 2006.
LES VILLEPINISTES, combien de divisions ? Dominique de Villepin est arrivé à Matignon sans troupes. Lui, le non-élu, n'avait jamais cherché à cultiver des réseaux d'élus. Mais, alors que la majorité des députés préfère se tenir à l'écart de la rivalité entre le premier ministre et le président de l'UMP, quelques francs-tireurs jouent désormais les porte-voix du villepinisme. Ce «noyau dur», composé d'une vingtaine de députés, défend le premier ministre contre la gauche et... les lieutenants de Nicolas Sarkozy.
Hervé Mariton, le libéral.
Jusqu'à l'arrivée de Dominique de Villepin à Matignon, seuls les médias anglais et russes s'intéressaient au député maire de Crest (Drôme). A 48 ans, ce polytechnicien polyglotte – il parle l'anglais et le russe couramment – est désormais régulièrement interrogé par la presse française. Et cette consécration, il la doit à Dominique de Villepin. Spécialiste des questions de transport et d'économie, il fait partie de la «task force emploi» du premier ministre. De sensibilité libérale, il se sent néanmoins en parfait accord avec l'homme de Matignon : «Sarkozy est moins libéral qu'on ne le dit et Villepin plus libéral qu'on ne le pense.»
Jean-Pierre Grand, la «grande gueule».
A 55 ans, l'élu de l'Hérault faisait partie jusqu'à présent de la troupe des anonymes du Palais-Bourbon. Ce fidèle de Jacques Chaban-Delmas s'était fait remarquer, l'an passé, en s'opposant à Nicolas Sarkozy. Au point de mener une véritable croisade contre le président de l'UMP dont il déteste le style et l'orientation politique. Et puis, au printemps dernier, il a reçu chez lui, à Castelnau-le-Lez, celui qui n'était alors que ministre de l'Intérieur. «J'ai été impressionné par Dominique de Villepin», se souvient-il. Naturellement, il s'est donc autoproclamé député villepiniste dès l'entrée en fonction de son champion. Depuis, cette «grande gueule» ne quitte plus la salle des Quatre-Colonnes à l'Assemblée où il défend Villepin coûte que coûte.
Georges Tron, l'ex-balladurien.
Pilier de l'équipe d'Edouard Balladur entre 1993 et 1995, le député et maire de Draveil (Essonne) n'a jamais caché sa détestation de Nicolas Sarkozy. Il a très tôt milité en faveur de la nomination de Villepin à Matignon. Depuis, il essaie d'organiser ses réseaux à l'Assemblée nationale : «On ne cherche pas à se compter. C'est trop tôt», dit-il. Avant la réunion du bureau politique, c'est lui qui a pris la plume et signé le texte des cinq députés villepinistes opposés aux primaires. «L'émergence du villepinisme est en train de se faire sans agressivité.»
Marie-Jo Zimmermann, la recrue.
Le député de Moselle a surpris les sarkozystes en cosignant la tribune antiprimaires parue dans Le Figaro. «Je veux qu'en 2006 on gouverne. La présidentielle c'est pour 2007», répond celle qui préside la délégation des femmes à l'Assemblée nationale. Egalement rapporteur de l'Observatoire de la parité, Marie-Jo Zimmermann bénéficie d'une bonne cote tant à Matignon qu'à l'Elysée. «J'aime bien la méthode de travail de Villepin. Je mets mes compétences au service du premier ministre. Sa réussite sera aussi celle des députés», souligne l'élue de Lorraine qui fait partie du «groupe emploi» de Matignon. Chef de file de l'UMP à Metz, elle accueillera le chef de l'Etat le 6 janvier à l'occasion de ses premiers voeux décentralisés.
Jean-Luc Warsmann, l'expert.
A 40 ans, ce jeune élu a déjà l'expérience des anciens : il siège à l'Assemblée depuis dix ans. Les avis de ce député des Ardennes sont très écoutés à Matignon. «C'est un gros bosseur et une pointure juridique», dit-on du vice-président de la commission des lois dans l'entourage du premier ministre. Villepin a d'ailleurs effectué un de ses premiers déplacements dans son fief des Ardennes. A l'Elysée aussi, on ne tarit pas d'éloges sur cet élu. Jacques Chirac a, d'ailleurs, tenu à le recevoir au début du mois en tête à tête.

Vous obtiendrez l
eur portrait parlementaire en cliquant sur le nom

Perspectives 2006


L'emploi, «priorité abso
lue» de Villepin en 2006
En fonction depuis 200 jours, le premier ministre
s'est félicité
, depuis le Maine-et-Loire, de la baisse du chômage.
16 Décembre 2005- «En six mois, nous avons jeté les bases d'un nouveau dynamisme. Nous voulons mobiliser toutes les énergies pour amplifier le mouvement de baisse du chômage en 2006», lance-t-il. Accompagné de Jean-Louis Borloo, le chef du gouvernement énumère ses «bonnes nouvelles pour l'emploi».
Son bilan de 200 jours passés à Matignon en quelque sorte. «130 000 chômeurs en moins depuis cinq mois ;
une croissance parmi les plus élevées d'Europe et un investissement qui repart»,
insiste-t-il. L'emploi, martèle-t-il, sera «la priorité absolue» l'an prochain.
Porté par des sondages encourageants (voir ci-dessous), Villepin ne lâche donc pas sa carte de l'emploi.



Dominique de Villepin, qui a passé le cap des 200 jours à Matignon, entend consacrer l'année 2006 à "l'urgence économique et sociale" et se tenir le plus longtemps possible à l'écart des joutes politiques,
à l'approche de l'élection présidentielle de 2007.

PhotoVincent Kessler pour Reuters, prise le 18 novembre 2005
Dominique de Villepin, qui a passé le cap des 200 jours à Matignon, entend consacrer l'année 2006 à "l'urgence économique et sociale" et se tenir le plus longtemps possible à l'écart des joutes politiques, à l'approche de l'élection présidentielle de 2007.

Le Premier ministre réunit le lundi 20 Décembre 2005 son gouvernement pour un séminaire, qui permettra à l'équipe formée au lendemain de l'échec du référendum sur la Constitution européenne de dresser un bilan d'étape.
A son arrivée à Matignon, Dominique de Villepin a engagé "la bataille pour l'emploi". Six mois plus tard, il se targue d'avoir fait passer le taux de chômage sous la barre des 10%, à 9,7% de la population active, contre 10,2% en avril.
Le Premier ministre, qui se garde d'évoquer ouvertement une éventuelle candidature à la présidentielle, sait qu'il sera en grande partie jugé par les Français sur sa capacité à apporter des réponses sur le terrain social.
Il devrait annoncer en janvier de nouvelles mesures pour l'emploi et s'est fixé comme objectif de mener à bien en 2006 le chantier de la modernisation sociale.
En 200 jours, Dominique de Villepin, homme politique atypique, jamais adoubé par le suffrage universel, a réussi à se construire une popularité dans l'opinion. A l'exception d'un creux en octobre, sa cote a toujours été orientée à la hausse.
Peaufinant son image de gaulliste social, attaché à la défense du modèle français, là où son rival Nicolas Sarkozy prône la "rupture", mais n'hésitant pas à disputer au président de l'UMP les thèmes sécuritaires, il a aussi été servi par les circonstances,
alliées indispensables de tout politique.

Lorsque Jacques Chirac a été victime d'un accident vasculaire le 2 septembre, l'ancien secrétaire général de l'Elysée a achevé sa mue, s'installant en pleine lumière.
Désormais dauphin désigné du chef de l'Etat, Dominique de Villepin entame une nouvelle étape, sans doute plus risquée puisque ses adversaires, de droite comme de gauche, commencent à comprendre qu'il représente un danger pour 2007.
Hélène Fontanaud (Reuters)


Dominique de Villepin: une crédibilité croissante pour 2007
Villepin et Sarkozy désormais à égalité pour représenter la droite en 2007

15 Décembre 2005- Nicolas Sarkozy devance d'un point Dominique de Villepin dans les préférences des Français pour représenter la droite à l'élection présidentielle de 2007, selon un sondage TNS-Sofres pour le Figaro Magazine rendu public le 15 Décembre 2005.
A la question "souhaitez-vous que les personnalités suivantes soient candidates?" en 2007,
50% des 1.000 personnes interrogées les 7 et 8 décembre répondent oui pour le ministre de l'Intérieur
et 49% pour le Premier ministre.

Mais c'est le Premier ministre qui paraît le plus avoir la stature d'un président de la République aux yeux de 36% des personnes interrogées (24% pour le ministre de l'Intérieur).

De même, elles sont 46% à estimer que Dominique de Villepin donnera une bonne image de la France (contre seulement 17% pour le ministre de l'Intérieur), 38% pensent qu'il gouvernera plus sereinement (19% pour le président de l'UMP) et 29% qu'il saura mieux préserver l'unité des Français
(23% pour Nicolas Sarkozy).


Un autre sondage réalisé par le CSA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France, présentait, une semaine plus tôt, des résultats encourageants pour Dominique de Villepin.

En effet, Selon CSA, Dominique de Villepin est la personnalité la mieux placée pour représenter l'UMP lors de l'élection présidentielle de 2007.
Le Premier ministre recueillerait 41% des suffrages devant le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP Nicolas Sarkozy (38%).

Cependant, ce dernier l'emporte devant le chef du gouvernement à droite: 60% des sympathisants de droite et 66% des sympathisants UMP.
Si un sondage IFOP paru le 11 Décembre dans le journal du Dimanche donne un avantage encore significatif au président de l'UMP, il confirme que si Nicolas Sarkozy séduit les sympathisants de l'extrême-droite, Dominique de Villepin séduit quant à lui bon nombre de sympathisants parmi des électeurs habituels de la gauche.
En effet, selon l'IFOP, Nicolas Sarkozy arriverait en tête des préférences des Français avec 36%, contre 19% pour Dominique de Villepin
et 3% pour Michèle Alliot-Marie. Parmi les sympathisants de gauche au contraire, Dominique de Villepin arrive en tête avec 25% des personnes interrogées, suivi de Nicolas Sarkozy (19%). Chez les sympathisants UDF, le ministre de l'Intérieur recueille 44% des préférences, Dominique de Villepin 22%.





Cette Page est en développement et attends aussi vos contributions ou suggestions...



Nous contacter?


email/courriel:








Il est précisé que Villepin2007.org est un site non-officiel consacré à
Mr de Villepin et que son contenu n'engage que ses auteurs










LibanVision/JMD 2004/2006