|
Bon
à savoir sur le MoDem |
Lancement
des nouveaux outils Internet du Mouvement Démocrate
François
Bayrou, entouré des spécialistes de lInternet
Nicolas Voisin et Christophe Ginisty, a présenté à
la presse le
mercredi 25 Février 2009 les deux nouveaux outils Internet
dont vient de se doter le Mouvement Démocrate.
www.lesdemocrates.fr,
un réseau social ouvert à tous les démocrates
Cest la première fois quun
parti politique va aussi loin en mettant en place, en construisant
et proposant un réseau social sur Internet. Ce «
média social des démocrates », dune
philosophie très différente des sites internet habituels,
a pour but de constituer une communauté, un réseau
dans lequel chacun pourra venir chercher des informations, échanger
des analyses, faire surgir des évènements qui intéressent
la communauté ou promouvoir des articles incitant à
la réflexion.
Tous les démocrates sont invités
à créer leur profil et profiter ainsi de toutes
les possibilités de cet outil très ouvert : on peut
y créer son blog, un groupe thématique, retrouver
des « amis » sur le réseau
Tout un programme
doù pourront émerger les talents : la Une
mettra en avant les meilleures plumes et les meilleures notes,
ainsi quune Web TV et une revue de presse Internet créée
par les internautes eux-mêmes.
www.forumdemocrate.fr,
le premier bureau virtuel destiné aux adhérents
Destiné aux adhérents du
Mouvement démocrate, le forum démocrate permet à
chacun de retrouver sur internet un véritable bureau virtuel
comme sur son ordinateur, mais cette fois en ligne.
Vous pouvez y ranger vos sites favoris,
regarder les dernières vidéos démocrates,
retrouver les adhérents de votre département inscrits
sur le forum, dialoguer avec vos amis grâce à une
messagerie instantanée
Vous y trouverez également
un WIKI recensant une multitude dinformations sur le Mouvement
Démocrate, telle une base de données documentaire,
ainsi quun forum des actes militants, permettant à
chacun de partager sa propre expérience et ses préconisations.
Un, deux, trois
cliquez ! Cest
à vous quil appartient désormais de faire
vivre le média social des démocrates et
le forum des adhérents !
Retrouvez la vidéo de la conférence
de presse de présentation :
http://www.dailymotion.com/user/mouvementdemocrate/video/x8hu04_conference-presse-25022009_news
Toutes
les dernières infos officielles du MoDem

L'après municipales pour le Modem
Le bureau exécutif du Mouvement démocrate
(MoDem) a décidé de donner la "priorité
au projet et à l'organisation" du parti créé
dans la foulée de la présidentielle, avec une réunion
des candidats et des élus du MoDem aux municipales le 26
avril à Paris suivie un premier conseil national le 14
mai.
"La priorité est au projet
et à l'organisation", a déclaré M. Bayrou,
à l'AFP à l'issue de la première réunion
des instances nationales depuis les élections municipales.
Le conseil national du 14 mai sera
"chargé de ratifier un réglement intérieur
pour l'organisation des mouvements départementaux".
Des "représentants de l'exécutif", dont
le dirigeant centriste, iront à partir de la semaine prochaine
"dans tous les départements pour faire la radiographie
des attentes et parler avec chacun du bilan" des élections
municipales, a-t-il indiqué.
Le bureau exécutif a relevé
le score moyen de 15,9% du premier tour par les 350 listes autonomes
du Modem dans les villes de plus de 10.000 habitants, avec des
pointes entre 16% et 32% dans plusieurs villes. Le MoDem a gagné
"34 villes de plus de 10.000 habitants, 15 au premier tour
et 19 au deuxième", et y a recensé "près
de 1100 élus", un bilan jugé "positif"
selon M. Bayrou.
Il a reconnu une "difficulté
de communication" autour du "choix stratégique
fondamental du MoDem", qui considère que
le "centre indépendant peut parler avec les deux acteurs
politiques principaux".
"Alors que l'idée de
pouvoir dépasser les frontières marque des points
dans l'opinion, au deuxième tour il y a de nouveau une
crispation sur le droite-gauche, qui a été une difficulté
pour nous", a reconnu M. Bayrou.
Mais il a estimé que l'"horizon
électoral" était désormais plus favorable,
avec les élections européennes (2009) à la
proportionnelle.
La proposition du Premier ministre François
Fillon de modifier le mode de scrutin aux régionales constitue
par ailleurs une "ouverture possible". "Nous
avons maintenant du temps pour organiser le mouvement et mettre
à jour le projet", qui doit être "créatif,
durable et humaniste", a-t-il dit, estimant que "la
France a besoin d'un choix politique indépendant et construit".
Le bureau exécutif du MoDem
a relevé l'"impasse" des projets PS et UMP, "l'un
et l'autre loin des attentes" des Français,
a-t-il ajouté
Les derniers sondages
donnent au MoDem le réel espoir d'un mieux par rapport aux
législatives
Les sondages dans les grandes
villes se suivent et étayent lun après lautre
le pessimisme de François Bayrou pour qui ces élections
sont "difficiles". Et pourtant
beaucoup sont, dun
mois sur lautre, à la hausse, à linverse
de ce que le MoDem a connu aux législatives. Un rebond semble
donc possible.>>
Lire
la suite...
Indignation à Lyon après l'invalidation de la liste
Modem
Suffira-t-il à l'avenir
d'envoyer l'un de ses candidats sur la liste d'un adversaire pour
éliminer ce dernier ? Une semaine après le refus par
le préfet du Rhône de valider la liste du Modem dans
le VIIIe arrondissement de Lyon, la décision, bien que légale,
ne passe pas. LibeLyon a interrogé les principaux acteurs,
adversaires. La plupart regrettent la décision, et prônent
un changement législatif, pour ne pas installer un dangereux
précédent...>>
Lire la suite...
Bayrou lance la campagne du MoDem à
Paris
François Bayrou, entouré
de nombreux candidats du Mouvement démocrate (MoDem) aux
municipales de mars, lancera formellement la campagne de son parti
le dimanche 10 février à la Maison de la Chimie à
Paris, lors d'une "Convention municipale".
M. Bayrou sera entouré de
nombreuses têtes de listes, comme Marielle de Sarnez à
Paris, Jean-Luc Bennahmias (ex-Verts) à Marseille ou encore
l'ancienne ministre Corinne Lepage (issue de Cap 21), tête
de liste dans le crucial XIIe arrondissement de Paris. Le leader
centriste, très impliqué dans la campagne de Pau mais
qui va de temps en temps soutenir des candidats dans d'autres villes,
doit participer le mardi 4 mars à une réunion publique
de Marielle de Sarnez, à la Mutualité à Paris.
Le MoDem présente "plus de 400 listes autonomes dans
les villes de plus de 10 000 habitants.
Bayrou dénonce le style et les promesses de Sarkozy et promet
une nouvelle liste MoDem à Lyon
Invité du «Grand
Jury» RTL-Le Figaro-LCI, le président du Mouvement
démocrate a vivement dénoncé le 3 Février
2008 «l'étalage» de la vie privée du chef
de l'État: «un personnage qui ne corrrespond pas
à l'idée qu'ils se faisaient de la fonction de président
de la République s'est révélé aux Français»
Par ailleurs, François Bayrou a promis une liste MoDem à
Lyon suite au ralliement de la tête de liste du MoDem, Christophe
Geourjon à l'UMP Dominique Perben, tandis que plusieurs cadres
centristes appellent à soutenir le socialiste Gérard
Collomb.
François Bayrou a rappelé la stratégie d'indépendance
du MoDem dans les trois plus grandes villes de France, Paris, Marseille,
Lyon. Plusieurs cadres du parti, dont Gilles Vesco, vice-président
MoDem de la communauté urbaine de Lyon, ont d'ailleurs dénoncé
"une alliance contraire aux idées défendues par
le MoDem".
LYON : BAYROU INVESTIT OFFICIELLEMENT LAFOND
Malgré l'opposition de Michel Mercier qui aurait souhaité
que le Modem n'ait aucune tête de liste à Lyon après
le ralliement de son protégé Christophe Geourjon à
l'UMP, François Bayrou a investi officiellement Eric Lafond.
Ce proche de Corinne Lepage a en effet pris l'initiative de lancer
une nouvelle liste centriste indépendante pour les élections
municipales à Lyon.>>
Lire...
LE MODEM SE VOIT PLUS EN VAINQUEUR
QU'EN ARBITRE A AIX EN PROVENCE

Aix-en-Provence : la division pèse à droite et à
gauche
Maryse Joissains,
maire UMP, est concurrencée par le MoDem François-Xavier
de Peretti.
Les socialistes sont divisés entre deux listes.
Aix-en-Provence, ville d'eau, ville d'art, dit la publicité.
Mais l'image d'Épinal cache les luttes fratricides entre
ses acteurs politiques. Les élections municipales en préparation
ne dérogent pas à la tradition. Maryse Joissains,
député maire UMP élue en 2001 et candidate
à un deuxième mandat, pourrait en faire les frais.
Même si sa réélection en juin dernier comme
député, avec 56,46 % des voix sur la ville, fait d'elle
la favorite de la compétition.
Quatre listes principales sont
en lice. Le maire sortant, l'une des quatre femmes maires UMP de
grandes villes, qui, de façon inattendue, l'avait emporté
en 2001 en s'alliant, entre les deux tours, aux deux autres candidats
de droite, n'a pas renouvelé l'union. L'UDF devenu MoDem
François-Xavier de Peretti, un de ses alliés de 2001,
a quitté le navire dès 2002 et fondé Génération
Aix avec l'objectif avoué de conquérir l'hôtel
de ville. Pendant six ans, il a labouré le terrain en se
positionnant clairement au centre, là où se gagnent
souvent les élections dans la capitale de la Provence. Car
si les Aixois ont toujours voté à droite aux présidentielles
(Nicolas Sarkozy y a obtenu 57,30 %), ils ont envoyé des
socialistes à la mairie à plusieurs reprises. À
chaque fois que la droite était divisée.
Le candidat centriste, professeur de
philosophie de 43 ans, croit en sa chance. «Depuis un an,
toutes les lignes traditionnelles ont bougé», se
plaît-il à souligner et il apparaît désormais
comme un possible vainqueur. Il a ouvert largement sa liste en
puisant dans la société civile avec notamment l'actrice
Andréa Ferréol. Il a également débauché
chez ses deux adversaires. Les conseillés municipaux Verts
aixois, Cyril Di Méo et Arinna Latz, avec les socialistes
en 2001, se sont joints à lui, ce qui leur a valu d'être
exclus de leur mouvement et l'interdiction par voix de justice
d'utiliser le logo des Verts sur leurs affiches et tracts de campagne.
Les adjoints UMP Bruno Genzana (48 ans)
et Stéphane Salord (37 ans) se sont également rangés
à ses côtés. En opposition avec Maryse Joissains,
ils critiquent sa conception «clanique» de l'exercice
du pouvoir parce qu'elle s'est attachée comme directeurs
de cabinet son mari à la mairie et sa fille à la
communauté d'agglomération. Ce ne sera plus le cas
si elle est réélue, sa fille figurant sur sa liste
et son mari ayant décidé de prendre sa retraite,
fait-elle valoir. Les deux dissidents l'accusent également
de vouloir «chauffer» la place pour sa fille. Bruno
Genzana, qui est également conseiller général
UMP et chef de file de l'opposition au conseil général
des Bouches-du-Rhône, a lancé l'an dernier une consultation
des habitants et une campagne d'affichage, financée par
l'UMP, avec la bénédiction de Jean-Claude Gaudin,
dont il est un proche. Il a hésité à lancer
sa propre liste mais y a renoncé. Mais Maryse Joissains
lui ayant fermé la porte, malgré les efforts du
maire de Marseille, il a rejoint, avec Stéphane Salord,
la liste de François-Xavier de Peretti.
«Un vote pipé»
«J'ai subi les rumeurs, la désinformation,
la trahison, des critiques qui m'ont permis d'évoluer et
des accusations profondément injustes», souligne
le maire sortant en critiquant ces «professionnels de la
politique qui ne travaillent pas». Elle reste «confiante»
même si elle s'attend à une triangulaire au second
tour l'opposant à la liste centriste et à celle
du socialiste Alexandre Medvedowsky. Ce conseiller d'État
en disponibilité, aujourd'hui patron d'un cabinet d'intelligence
économique, fut l'adjoint à l'urbanisme de Jean-François
Picheral, le prédécesseur PS de Joissains à
la mairie mais les deux hommes sont aujourd'hui fâchés.
Medvedowsky se félicite d'avoir, pour la première
fois à Aix, réussi «un très grand rassemblement
de la gauche», des communistes aux Verts, en passant par
le parti occitan et un ancien de la LCR
La fête est
toutefois gâchée par Michel Pezet. Cet avocat marseillais
de 65 ans qui fut un des dauphins de Gaston Defferre et le premier
président du conseil régional de Paca, s'est lancé
dans la course bien avant Alexandre Medvedowsky, en tandem avec
Jean-François Picheral et le soutien de Jean-Noël
Guérini, patron du PS des Bouches-du-Rhône. Mais
c'est finalement Medvedowsky qui a été investi par
les militants aixois pour tenter de reprendre la mairie. Pezet
a refusé de se soumettre à ce vote, en dénonçant
«un vote pipé» par une inflation subite du
nombre de cartes d'adhérents. Les deux socialistes sont
peu compatibles, l'un ayant choisi un positionnement antilibéral
alors que l'autre défend une alliance avec le centre. Pezet
et Picheral ne font pas mystère de la forte probabilité
d'un rapprochement avec F.-X. de Peretti au deuxième tour.
Pour gagner ou pour faire perdre Medvedowsky ?
Aliette de Broqua pour Le Figaro du 31/01/2008
François Bayrou
dévoile sa liste "Pauconfiance"
François Bayrou a présenté le 1er Février
2008 à Pau, au théatre Saragosse, l'équipe
qu'il a constituée, au sein d'une liste baptisée "Pauconfiance",
pour se lancer à la conquête de la mairie paloise.
Il a présenté un à un ses 48 colistiers, sur
la scène d'un petit théâtre du centre-ville
dans lequel avaient pris place quelques 500 personnes. "Je
n'aime pas les combats d'étiquettes", a déclaré
François Bayrou avant de donner la parole à ses colistiers.
"Peut-être sommes-nous des précurseurs, a-t-il
ajouté,mais nous ne sommes pas des gens qui font du débauchage".
Arras : le MoDem veut conserver
le beffroi
Le maire centriste
pratique une très large ouverture.
La ville natale de Robespierre n'a plus rien de révolutionnaire.
Certes, Arras est longtemps restée à gauche avec,
pendant plus de trente ans, un maire emblématique en la personne
de Guy Mollet, leader de la SFIO. Mais en 1995, le PS a perdu la
mairie, pour 73 voix seulement. À l'époque, la gauche
voulait y voir un simple accident qu'elle corrigerait six ans plus
tard.
Mais en 2001, l'UDF Jean-Marie Vanlerenberghe a été
réélu, avec cette fois 1 992 voix d'avance. Devenu
sénateur, resté fidèle au MoDem de Bayrou,
peut-il encore gagner cette année, dans une ville qui a préféré
Royal à Sarkozy et a élu deux députés
PS ? Depuis treize ans, c'est une constante : Arras vote à
gauche aux scrutins nationaux et à droite aux élections
locales.
Le candidat PS, Alain Fauquet, qui était déjà
l'adjoint du maire PS en 1995, tente d'inverser les choses : «Voter
Vanlerenberghe, c'est voter Sarkozy», proclame-t-il.
Cela ne semble pas suffire pas convaincre les Arrageois, d'autant
que le PS local s'est sclérosé. Ainsi, Alexandre Malfait,
l'attaché parlementaire du député PS Catherine
Génisson, a rejoint Vanlerenberghe. Et il n'est pas le seul.
L'un des responsables des Jeunes Socialistes, Michaël Suligère,
le représentant du MRC, Michel Canlers, et le secrétaire
de la section arrageoise du Parti communiste, Jacques Paris, se
sont aussi engagés sur la liste du maire centriste, dont
le numéro cinq est Philippe Rapeneau, secrétaire départemental
de l'UMP et premier adjoint sortant.
Toutes les sensibilités
À l'exception des Verts, qui partent sous leurs couleurs,
la liste du sénateur maire, renouvelée à 50
%, regroupe toutes les sensibilités politiques. «Ici,
le local domine, et la dimension nationale ne nous parvient pas»,
se félicite Vanlerenberghe en expliquant que «cette
large ouverture a été possible grâce à
un bilan très positif et à la volonté d'y associer
tous les Arrageois». Symbole de cette réussite, l'inscription
du beffroi d'Arras au patrimoine mondial de l'humanité. Ce
beffroi censé marquer l'éloignement du pouvoir local
par rapport au pouvoir central.
Jean Valbay pour Le Figaro
Nathalie
Griesbeck part à la conquête de Metz
Avec Pau et Aix-en-Provence, Metz est une des trois grandes villes
ou le MoDem a les moyens d'être autre chose qu'un simple
arbitre ou un trouble-fête lors des élections muicipales
de Mars 2009. Si ce parti récent se trouve dans cette position,
il le doit non seulement au poids traditionnel de l'UDF dans la
ville mais surtout au profil de sa candidate Nathalie Griesbeck
>>
Lire...
Municipales: le Modem, une «ligne claire» à
de très grosses exceptions près
Tous les cas se profilent : listes autonomes,
alliances à droite, à gauche
Pour les municipales, la ligne du Modem,
le mouvement de François Bayrou, «est claire comme
de leau de roche». Cest ce que se plaisent à
répéter en chur les inconditionnels du leader
centriste, bienheureux candidat à la présidence
de la République avec près de 19 % des suffrages.
«Dans plus de 70 % des villes de plus de 30 000 habitants,
le Modem présentera des listes autonomes comme la
voulu François Bayrou lors de luniversité
dété du Modem à Seignosse [Landes,
ndlr] au mois daoût», précise Eric Azière,
chargé des élections et des fédérations
auprès de François Bayrou.
Trois tendances. Sauf que de
grosses exceptions existent dans des villes de grande importance.
Et que les troupes de Bayrou ne balancent pas toutes du même
côté. «Les nouveaux adhérents du Modem,
qui jusque-là navaient jamais milité, tiennent
absolument à la ligne dautonomie. Les anciens de
lUDF penchent naturellement pour des alliances à
droite et les militants passés par le PS plaident pour
un soutien sans conteste aux candidats de gauche», explique
un des responsables nationaux. A Lyon, le président du
conseil général du Rhône, Michel Mercier,
milite pour que le Modem soutienne la candidature de lUMP
Dominique Perben. Avec pour ce fidèle de François
Bayrou, lobjectif de conserver la présidence de son
département. Mais à Dijon, Bayrou na pas désavoué
laccord local qui prévoit de soutenir le maire socialiste
sortant, François Rebsamen. A Angers, les orangistes du
Modem soutiendront le candidat UMP. Mais, à Roubaix, ils
iront joindre leurs forces à celles de la liste socialiste.
A Strasbourg, les partisans de Bayrou se divisent en trois tendances,
ceux qui veulent figurer sur la liste de la maire UMP sortante,
ceux qui voudraient faire liste commune avec la gauche pour tenter
de reconquérir la ville et ceux qui prônent la présence
dune liste autonome au premier tour de scrutin «afin
de renouveler loffre politique sur la ville».
Second tour. «Stratégiquement,
nous avons un problème. Je ne suis pas sûr que nous
présentions un visage très cohérent»,
ironise un responsable venu de lUDF. Dans les cas où
le Modem se présenterait sous ses propres couleurs aux
élections municipales, «cela ne préjuge en
rien des alliances possibles à nouer pour le second tour»,
prend soin de prévenir Eric Azière. Selon les villes,
les têtes de listes investies par le Modem pourront sallier
soit avec la droite, soit avec la gauche. «Tout dépendra
dabord des personnalités puis des projets et des
programmes de chacun», tente de rationaliser Eric Azière.
Pas sûr que lélecteur suive, lui, le raisonnement.
Christophe Focari pour Libération du 18 Janvier 2008

Photo prise le 24 mai 2007/REUTERS/ Charles Platiau
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Bayrou:
les futurs députés du MoDem auront "une attitude indépendante
et constructive" François
Bayrou assure que les futurs députés de son nouveau parti ne seront
pas "systématiquement dans l'opposition". "Le Mouvement
démocrate aura une attitude indépendante et constructive" à
l'Assemblée nationale, a déclaré le leader centriste à
une semaine du premier tour des élections législatives.
"Si
à l'Assemblée nationale vous avez 450, 500 députés
de l'UMP -la même formation qui a tous les pouvoirs (...)- avec en face
d'elle un PS réduit et systématiquement dans l'opposition, alors
les Français ne sont pas défendus", a estimé François
Bayrou, invité du journal sur France-2. Le
fondateur du Mouvement démocrate (MoDem) affirme que les députés
de son parti seront capables de "soutenir" certains projets du gouvernement
lorsqu'ils les jugeront positifs ou de s'y opposer dans le cas contraire. Depuis
l'élection de Nicolas Sarkozy, François Bayrou a ainsi jugé
favorablement certaines positions du nouveau président de la République,
tout en jugeant "inquiétants" d'autres projets. "Je
trouve qu'il prend le sujet de l'Europe dans un sens qui est assez juste",
a-t-il reconnu. "L'idée qu'on pourrait mettre en place un traité
qui serait lisible, compréhensible par tout le monde, je trouve que ça
ira. On ne sera pas d'accord sur la manière de le ratifier, sans doute,
s'il arrive à être écrit. Mais je trouve que l'orientation
de ce point de vue là est convenable." Autre
bon point distribué par François Bayrou à Nicolas Sarkozy:
"Je trouve que la discussion avec les associations écologiques
va dans le bon sens". En revanche, a-t-il
poursuivi, "plusieurs sujets sont inquiétants, mais le sujet le plus
inquiétant de tous c'est l'annonce que, pour financer les cadeaux fiscaux
qu'on va faire aux plus favorisés, on allait augmenter le déficit
du pays en quelques jours, en quelques heures, de 25% puisqu'on annonce des cadeaux
fiscaux de l'ordre de 10 à 15 milliards d'euros alors que le déficit
est aujourd'hui de l'ordre d'un peu moins de 40 milliards". Et de déplorer:
"c'est une augmentation massive du déficit du pays". Quant
aux consignes de vote de son parti entre les deux tours des élections législatives
des 10 et 17 juin, François Bayrou est resté évasif. "Nous
allons aller au premier tour des élections législatives sous nos
propres couleurs de manière indépendante. Et le soir du premier
tour se posera la question de savoir comment on fait vivre le pluralisme en France",
a-t-il dit. "Dimanche prochain, on fera circonscription par circonscription,
on regardera où on peut faire en sorte qu'enfin on ait des élus
qui représentent la diversité des citoyens français."
Les électeurs
du MoDem plus jeunes et plus urbains qu'à l'ex-UDF
Les électeurs du Mouvement démocrate (MoDem) créé
par François Bayrou sont plus jeunes et plus urbains que ne l'étaient
ceux de l'UDF, selon une étude de l'Ifop parue dans le journal La Croix
du 31 Mai 2007.
D'après cette enquête,
qui cumule des sondages réalisés sur la période 2004-2007,
les 18-24 ans constituent aujourd'hui 15% des électeurs qui se disent proches
de l'ancien candidat de l'UDF à la présidentielle. C'est trois fois
plus qu'il y a trois ans (5%). La part des
25-35 ans est passée de 16% à 20% entre mars-avril et la création
du MoDem, le 10 mai. Un tiers (33%) des sympathisants
du Mouvement démocrate appartiennent aujourd'hui à la catégorie
des professions intermédiaires et des employés, contre 21% en 2004.
A l'inverse, la part des ouvriers a sensiblement diminué, passant de 13%
à 8% sur la même période. La
part des sympathisants issus des zones rurales a constamment diminué depuis
1999, passant de 27% il y a huit ans à 20% le mois dernier. L'Ifop
a également étudié les reports de voix entre les deux tours
de l'élection présidentielle, où François Bayrou a
recueilli 18,6% des voix au premier tour de scrutin. Selon
l'institut, qui a cumulé six enquêtes réalisées dans
l'entre-deux tours, 46% des électeurs ont voté le 6 mai pour la
socialiste Ségolène Royal, et 42% ont opté pour le candidat
de l'UMP Nicolas Sarkozy. Douze pour cent se sont abstenus ou ont voté
blanc.
|
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les candidats du MoDem ont-ils de réelles chances de se maintenir au deuxième
tour en dépassant le seuil de 12,5% des inscrits (Source: Le Monde)?
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