Retour à la Page d'Accueil
Sur la toile,
il y a des sites sur le Liban

qui méritent un coup de pouce...

Le Site Internet du Mois
Notre Site du Mois


Décembre 20006-Janvier 2007

Activités et projets citoyens pour 2006/2007
initiés par
DéfiLiban

"Activités citoyennes libres" (tout âge)
"CONTER MES DROITS" (8-12ans)
"AGIR" (12-18 ans)
Public : jeunes francophones de tous pays
Ouverts gratuitement aux écoles de différents pays.



Pour cette année, www.defiliban.com ** propose trois projets en collaboration avec le Conseil Supérieur pour l'Enfance au Ministère des affaires sociales.
Joëlle Bacha, responsable des projets, explique:
Chacun de nous, peut agir pour améliorer une situation qu'il juge grave pour la société. C'est un droit et un devoir du citoyen. Mais savez-vous quel est le rôle et la place du citoyen dans la société ? C'est ce que vous invite à faire Défiliban.

Projets citoyens interscolaires
" Conter mes droits " et " Agir " sont les 2 projets proposés cette année, mais les jeunes peuvent aussi participer librement à une série d'" Activités citoyennes en ligne ". Les projets s'adressent aux jeunes de 8 à 18 ans et à leurs enseignants au Liban et dans tous les pays francophones. Le travail se fait en plusieurs étapes. A partir de lectures et de débats, les élèves se familiarisent avec la notion de citoyenneté et avec les droits des enfants. Pour compléter sa recherche, l'internaute trouvera une documentation précieuse sur la plate-forme du Conseil supérieur pour l'enfance www.atfalouna.com² (droits des enfants, statistiques sur leur situation au Liban, adresses d'ONG) et des activités interactives.
Puis, ils conçoivent une action citoyenne, produisent un conte ou une chanson... Ces travaux sont déposés sur le site du Conseil supérieur de l'enfance, pour être partagés et discutés avec d'autres jeunes de différents pays. Une fois le projet mis sur papier, il pourra être réalisé sur le terrain.

Rencontre finale, 1ère quinzaine de Mai
Cette rencontre qui s'étalera sur plusieurs jours va permettre aux jeunes venus de différentes régions du Liban de se voir et de mettre en commun leurs travaux. Ils pourront en discuter autour de tables rondes ou les exposer et les expliquer aux visiteurs. Après quelques jours de lecture, ils pourront vendre les CD ou les contes qu'ils auront produits afin de remettre les fonds récoltés à une ONG qui s'occupe d'enfants. Il se pourrait qu'une visioconférence soit organisée avec les élèves des divers pays qui auraient participé aux projets.

Rédaction Maria Pascalidès, rédactrice "des copains"

**
Site développé par Mr Karim Assy, Directeur techno pédagogique de Défiliban; Plate-forme élaborée par Mr.Karim Assy, une majeure partie des ressources sur le site sont fournies par le Conseil Supérieur pour l'Enfance, sous la direction du Secrétaire Général Dr. Elie Mekhael.


Mars-Avril 2005


Le site-web "Histoire à la Carte"
présente en cartes animées et commentées
les grands repères historiques du Liban

et l'histoire du Proche Orient depuis le début du XXème siècle

1860 -1920 - 1943 - 1975 -1990

Un aperçu de cette offre pédagogique et culturelle?
Formation du Grand Liban

Soucieux de préserver une autonomie acquise sous les Ottomans, les nationalistes libanais font admettre à Versailles la création d’un Etat étendu autour du noyau chrétien du Mont Liban.
La Guerre au Liban

De 1975 à 1990, le Liban, dont le système politique repose sur un fragile équilibre intercommunautaire, est le terrain d’une guerre aux visages multiples, dont les enjeux sont aussi bien libanais que régionaux et internationaux.
Accès libre en démonstration pour le Liban, une exclusivité LibanVision
cliquez sur les cartes !


Octobre-Novembre 2004


Le Site officiel de l'Actualité Culturelle
par le Ministère libanais de la Culture
trilingue et dans sa version semblet-il définitive

Il n'est pas si fréquent de choisir un site officiel du secteur public comme site à mettre en valeur; Cette fois la version définitive est en ligne avec six rubriques claires et toutes sont en version trilingue. Si le contenu de ces rubrique est encore, la plupart du temps en construction, l'ensemble est clair et la navigation facile. La section consacrée à la Bibliothèque Nationale du Liban informera tous ceux qui s'intéressent à ce projet d'envergure. Un site spécial pour ce projet a également été mis en ligne à l'adresse BNLB.org
Il était donc naturel de saluer ce travail, tardivement éclos, certes, mais qui faisait tellement défaut. Il faudra dorénavant suivre les mises à jour.


Août- Septembre 2004

" Le Tour du Liban "

Les internautes nous disent souvent qu'ils sentent beaucoup de passion et d'amour pour le pays en navigant dans LibanVision; nous devons avouer que c'est la vérité et que nous en sommes très fiers. Alors, comme nous avons trouvé un site personnel mais particulièrement riche et clair qui dégage autant d'émotions de nature similaires,
nous avons logiquement décidé de le mettre à l'honneur.
Bravo à Mlle Bénédicte Chauvet, auteur de ce joli travail, qui vous donnera sans doute l'envie de partir faire... un tour au Liban!





Juin-Juillet 2004

La Maison Libanaise de l'Artiste

Tout faire pour que le Liban puisse fixer ses talents...

Deux versions du site-web sont disponibles, l' une en anglais et l'autre, pour le plaisir de nos partenaires francophones, en francais. Il est possible d'ecrire à l' adresse communiquée sur le site tosirale@inco.com.lb à l'attention de Luciano SIRANOSSIAN, président de cette organisation dont le siège se trouve à Antélias. Notez que ce dernier fut le premier Président de l'Association PictaCèdres, basée à Poitiers et dèjà bien connue par tous ceux qui sont impliqués dans la vie des échanges franco-libanais.

La Maison de l'Artiste auditionne de jeunes artistes et les recrute lorsque leur profil correspond aux attentes de ses partenaires étrangers et locaux;
il suffit de cliquer sur la page "NOUS REJOINDRE" pour contacter l'Association.
" Nous luttons contre la fuite des talents artistiques libanais vers l'étranger en leur donnant les moyens de croire qu'ils ont leur place au Liban."
affirme avec vigueur et passion Mr Siranossian.

" Une démarche que nous ne pouvons que soutenir dans le contexte actuel en espérant qu'elle contribuera à assurer la vitalité de la francophonie libanaise au Liban! "

La Maison De L'Artiste Tel/Fax: +961-4-417129 /406584

Nouveau SiteWeb mis à jour mensuellement:
www.artistshouse.net



Janvier-Février 2004

La section Liban de l'Union des Français de l'Etranger, regroupant sans doute le plus grand nombre de ressortissants français résidant au pays du cèdre, notamment à Beyrouth, annonce la mise en ligne de son site internet spécifique.
Celui-ci comportera bon nombre d'informations utiles, pratiques ou de liaison, comblant ainsi un manque évident pour la première communauté d'origine occidentale présente au Liban avec environ 20000 personnes.
Son élaboration a été confiée à la société ebizproduction, implantée depuis plusieurs années au Liban et qui édite le site 1stLebanon.com
Chez les français du Liban aussi, l'Union fait la Force et c'est tant mieux!

Entretien avec Mme Kammermann, Présidente de l'Association des Français de l'Étranger Section Liban

CHRISTIANE KAMMERMANN est également Déléguée au Conseil Supérieur des Français de l’Etranger Pour le Liban, Syrie, Jordanie, Irak Administrateur de la C.F.E. Membre du Conseil d’Administration de l’A.N.E.F.E. 1er Vice-Président du groupe U.F.E. - R du C.S.F.E. Vice-Président U.F.E. Paris Président U.F.E. Liban

Madame Kammermann. Pouvez vous nous indiquer quels sont les rôles et les prérogatives de l’UFE ?
Ils sont nombreux et couvrent plusieurs domaines relatifs à l’expatriation ou à l’installation des Français à l’ étranger. Tout d’abord, l’UFE est un interlocuteur privilégié de la direction des Français de l’étranger. Grâce à ses représentations dans le monde, l’UFE est en contact permanent avec le réseau des ambassades et des consulats. L’UFE siège au Conseil d’Administration de la Caisse des Français de l’Etranger. Grâce à cette caisse, les expatriés peuvent maintenir la continuité de leurs liens avec le régime général de la Sécurité Sociale Française. Par ses contacts suivis à tous les niveaux, l’UFE est un lien permanent entre les institutions et les Français. L’UFE a une action nationale et un rôle de représentation. Son action est permanente auprès des pouvoirs publics, et a pour ambition de donner aux Français de l’Etranger les mêmes droits que les Français de France. Les expatriés d’aujourd’hui doivent à l’UFE de participer à toutes les élections françaises ; elle a donc une mission législative. Elle a obtenu la signature par la France d’un grand nombre de conventions fiscales et de conventions de sécurité sociale. L’UFE a un rôle économique ; elle développe les partenariats avec les PME-PMI ainsi que les grands groupes français. Elle travaille avec la direction des relations économiques extérieures, l’Union des chambres de commerce et d’industries françaises à l’étranger, le Comité National des Conseillers de Commerce Extérieur de la France, et l’ANPE internationale, ainsi que l’OMI. L’UFE a une mission sociale. Elle a permis des avancées importantes dans ce domaine, pour la retraite et l’entraide aux Français, par sa présence au sein d’organismes sociaux, tels que : la Caisse des Français de l’Etranger (CFE), le Comité d’Entraide aux Français rapatriés (CEFR), l’Association pour la Formation Professionnelle Française à l’Etranger (AFPFE), la Commission Permanente pour la Protection Sociale des Français de l’Etranger. En tant que le défenseur de la culture et de la langue française à l’étranger, l’UFE a une mission culturelle. Elle mène des actions auprès de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) et de l’Association Nationale des Ecoles Françaises à l’Etranger (ANEFE), des alliances françaises et des centres et instituts culturels. Elle siège à la commission nationale des bourses. Elle a une action dans chaque pays. Elle est un pôle d’information, une mission sociale, un espace d’accueil et de convivialité, un rôle économique et une vocation culturelle. L’UFE a multiplié ses services à Paris, et ses sources d’information pour ceux qui partent à l’étranger. C’est un lieu d’accueil, de renseignement et de consultation sur Internet. On peut s’y procurer les dossiers-pays. Enfin elle édite la Voix de France, qui est une source d’informations très importante pour les Français de l’étranger. Elle est diffusée dans plus de 100 pays. L’UFE est une longue histoire, une union forte et permanente. Il est également bon de souligner qu’elle est apolitique. Les cartes de membres de l’UFE ont un format cartes de crédits, plastifiées et embossées. Ces cartes donnent droit à certains privilèges ; par exemple des réductions sont accordées aux adhérents dans toute la France.

Disposez vous de chiffres sur le nombre de Français établis à l’étranger ?

Au 31 décembre 2003 le nombre de Français au Liban était de 16.853 pour environ 1.800.000 Français expatriés dans le monde entier, sans compter les Français non immatriculés.

17 000 Français sont au Liban. Ceci fait de ce pays l’un des plus importants en terme d’établissement de Français, pas seulement dans la région mais également dans le monde, comment expliquez vous cela ?

Le Liban était sous mandat français ; la France a tenu une grande place dans l’histoire du Liban. La langue officielle, avant l’indépendance, était le Français , et le Liban reste un pays francophone. On peut ajouter que des liens forts demeurent entre le Liban et la France sur les plans autant juridique (le code pénal libanais est largement inspiré du code Français) que culturel, mais aussi et surtout affectif : il n’est pas rare d’entendre les Libanais qualifier la France de « Mère du Liban ».

Comment vivent les Français au Liban ?

Les Français expatriés ont une vie très agréable, puisqu’ils sont envoyés par la métropole, et que leur salaire est en conséquence. Par contre, les Franco-Libanais souffrent de la crise économique qui sévit actuellement au Liban.

Quels sont les avantages pour un Français d’être établi au Liban et quels sont les pièges à éviter pour faire de son séjour une expérience réussie ?
Commençons par les avantages : il faut souligner que le Liban est un pays d’accueil exceptionnel. Les Libanais sont généreux, accueillants, chaleureux, hospitaliers, toujours prêts à rendre service. Le mot « Ahla w sahla » (bienvenue) est toujours employé. Le climat est merveilleux. L’on peut faire du ski sur mer et sur neige le même jour. Il s’agit d’un climat méditerranéen, se rapprochant du climat de la Côte d’Azur en France. Les pièges, ou du moins les choses à éviter maintenant : venir avec un visa de tourisme en espérant trouver du travail (c’est surtout le cas des hommes mariés à des Libanaises). Le permis de séjour est délivré pour 3 ans, mais les Français ne sont pas autorisés à travailler, à moins d’avoir un permis de travail. Le permis de séjour, une fois obtenu est reconduit assez facilement, dans la mesure où le passeport a une durée de 1 an (Coût : 300.000 LL pour 1 an). Grande difficulté pour l’obtention de la nationalité libanaise ; c’est quasiment impossible pour un Français ou une Française ayant épousé une Libanaise ou un Libanais, de l’obtenir. Par contre, une Française ou un Français ayant épousé un Libanais ou une Libanaise, obtient, pour son conjoint, la nationalité française au bout d’un an. Je peux également vous citer certains cas pour lesquels nous intervenons directement auprès des autorités françaises. Il est impensable, nous a dit à plusieurs reprises le Ministre des Affaires Etrangères, qu’un petit Français reste en dehors de nos écoles françaises, pour des raisons financières. Nous avons donc dû nous démener à plusieurs reprises pour obtenir que certains enfants, dont les parents ne peuvent assurer la totalité des frais de scolarité, puissent suivre leurs cours normalement. Il faut savoir que la France donne des bourses aux enfants français dont les parents sont en difficulté.

Comment l’UFE est elle financée ? De quels moyens financiers dispose-t-elle ?

L’UFE – France reçoit des subsides de l’Etat Français. L’UFE – Liban ne reçoit rien de France. De temps à autres, elle reçoit des dons, et travaille toujours dans le but d’aider ses compatriotes.

Entretien réalisé par Claire Le Bourhis pour 1stlebanon.com/ebizproduction

 

Ces mois derniers...

Fin 2003

Regards sur BeitChabab

Il n'est pas si fréquent que les concepteurs d'un site sur une ville ou un village du Liban choisissent délibérement le Français comme langue principale.
C'est d'autant plus réjouissant lorsqu'il s'agit objectivement d'un très joli village dominant la mer et qui mérite vraiment un détour.Il faut dire qu'il n'est pas bien loin de Beyrouth ou de Jounieh et que l'architecture de ses maisons est particulièrement typique et préservé.Les habitants sont ici attachés à la tradition de la Montagne libanaise et au respect de l'environnement.Il y a incontestablement dans cet endroit un zeste de romantisme prononcé que transcrit bien le site web.
La petite ville de BeitChabab est également connue pour sa production artisanale et la fabrication des cloches dont la réputation résonne dans le Monde entier...

 

Juillet -Août

Le Site de l'APSAD
Association pour la Protection des Anciennes Demeures au Liban
Grâce à la ténacité des défenseurs du patrimoine, l’architecture traditionnelle est sauvée de l’oubli.

«Il y a un temps pour entreprendre, il y a un autre pour passer la main et céder sa place afin de donner un souffle nouveau à l’entreprise. Je quitte donc la direction de l’Apsad, sans pour autant quitter l’Apsad.»
C’est en ces termes que Lady Yvonne Cochrane remet le flambeau à M. Assem Salam, ancien président de l’Ordre des ingénieurs et des architectes mais aussi un des fondateurs de l’association. L’histoire a commencé à la fin des années 50. Le Liban entrait dans la modernité, et la prospérité économique donnait à la construction son essor. La capitale, devenue un véritable chantier, voit disparaître ses bâtiments à caractère historique et esthétique. Les maisons traditionnelles, les bâtisses des années 30 inspirées de l’art français et au passage, le modèle ottoman, cèdent la place à l’épopée tragique du béton. Inquiétés par les signes de dégradation du paysage urbain, Yvonne Sursock Cochrane, Camille Aboussouan et Assem Salam planchent sur les moyens à entreprendre pour préserver le patrimoine architectural et naturel, vecteur touristique privilégié, mais aussi et surtout, expression de la mémoire et de l’identité du Liban. En 1960, ils créent l’«Association pour la protection et la sauvegarde des sites et anciennes demeures» (Apsad). Le comité directeur est composé de Mme Yvonne Sursock Cochrane (présidente), MM. Assem Salam (vice-président), Camille Aboussouan (secrétaire général), Pierre Fouad el-Khoury (trésorier) et les membres suivants: Mme Souad Najjar, MM. Amine Bizri, Fouad Boutros, Maurice Chéhab, Bassem Jisr, Kamel Mroué, Georges Riachi et Dikran Sarrafian. Au secrétariat: Mme Samia Nassar et M. Hikmat Khodr. Sous le slogan «les longs souvenirs font les grands peuples», le groupe se donne pour mission de mettre en garde les responsables politiques contre un laxisme qui peut mener à la perte de notre mémoire nationale et d’attirer leur attention sur l’importance du tourisme culturel comme source de revenu. Des campagnes de sensibilisation sont menées pour la stimulation de l’intérêt public et l’éveil de son sens civique. Des visites guidées dans des anciennes demeures et sites naturels sont programmées. Des causeries et des débats hebdomadaires portant sur l’aménagement du territoire sont organisés pour préparer le futur, répondre aux impératifs d’un monde en mutation, tout en préservant les valeurs du passé. En collaboration avec le département des Antiquités, des travaux de restauration sont entrepris à Abey, Deir el-Qamar, Zahlé, Beyrouth, Jbeil, Batroun et Tripoli. Les recensements des bâtiments anciens sont engagés et 200 documents (relevés, plans et informations historiques) relatifs au patrimoine et à l’environnement sont élaborés; un double exemplaire est remis à la direction des Antiquités. Au fil des ans, quelque 8000 photographies sont archivées. Elles font l’objet d’expositions itinérantes organisées dans les différentes régions du Liban, mais aussi dans divers pays d’Europe. Des films documentaires sont tournés pour les ministères du Tourisme, de la Jeunesse et du Sport et pour la direction générale des Forêts et Ressources naturelles du ministère de l’Agriculture. Des antennes sont créées à Tripoli, Deir el-Qamar, Saïda et Aley. Des bulletins, des dépliants et des ouvrages racontant les caractéristiques de l’architecture traditionnelle et des sites naturels sont publiés. Des projets de loi sont élaborés. Ils portent sur la protection de l’environnement et la mise en valeur des sites naturels, sur la restauration, la conservation et le développement des quartiers urbains à valeur patrimoniale (1972), sur la protection des espaces verts et jardins dans la ville de Beyrouth (1974) et sur la préservation des anciennes demeures, les droits des propriétaires et ceux des locataires (1975). Pendant 15 ans, en visionnaire, l’Apsad tente de réconcilier l’histoire et l’économie, définir un équilibre entre l’exploitation de la nature et la croissance. La guerre endémique finira par tout balayer.

Lutter contre le règne du laisser-faire
Seize années vont démolir ce qu’on a mis longtemps à bâtir. La paix retrouvée, la reconstruction, l’exploitation foncière de la capitale vont rogner le passé en livrant aux bulldozers des paquets entiers de bâtisses anciennes. Du nord au sud, d’est en ouest, des villes champignons dépouillées de leurs espaces verts sont érigées dans un chaos absolu sur la dépouille d’un patrimoine architectural et naturel davantage détruit en 20 ans qu’en deux siècles. Face au désastre, les conservateurs, avec pour figure centrale Lady Yvonne Cochrane, expriment leur indignation, organisent des sit-in et des manifestations, rameutent la presse et l’opinion publique et militent auprès des autorités concernées pour arrêter le massacre. Pour un petit rappel des faits, Michel Eddé, alors ministre de la Culture, charge un groupe d’architectes de l’Apsad de répertorier les bâtiments construits avant 1945. Plus d’un millier seront placés «sous étude» et par conséquent frappés d’«interdits de démolition». Les tentatives d’infraction enregistrées à Basta, Zokak el-Blat, Sanayeh, Sodeco ou la rue Assly sont dénoncées haut et fort par l’association qui réussit à sauver du péril bon nombre de bâtisses anciennes, provoquant par la même occasion une vive polémique entre elle et les propriétaires. Le sujet fait couler beaucoup d’encre. Pour les uns, il y a la mémoire, l’histoire à sauver. Pour les autres, le souci de vivre passe avant tout. Les points de vue sont divergents. Dans ce pays aux mille extrêmes, les gouvernants qui se succèdent cherchent un juste milieu. Ils planchent sur des projets. Les experts élaborent des études. Les juristes des projets de loi. Sans résultat. Les textes sont toujours dans les tiroirs des ministres. Entre-temps, les vieilles pierres, prises en étau par le béton et l’acier, ne représentent plus que 2,5% de l’immobilier. Elles sont les derniers fragments témoignant de la beauté et de la douceur de vivre passées. Mais les défenseurs du patrimoine n’en ont pas fini avec les vagues. Dans ce pays que l’homme exploite, souille et lamine sans fin, et où chacun rafle sa mise dans l’instant, sans mémoire du passé ni considération pour l’avenir, l’association est happée dans une spirale irrépressible: campagnes intensifiées pour la sauvegarde des vestiges et fouilles du centre-ville, interventions au plus haut niveau pour contrecarrer des initiatives malheureuses (à Sofar et à Salima où un plan directeur d’urbanisme a été établi par les architectes de l’Apsad) mais aussi pour invalider des opérations immobilières menaçant de destruction des sites historiques comme Enfeh, Deir el-Kalaa, le pont naturel de Fakra, la vallée de Anater Zbeideh, etc. Parallèlement, son comité «SOS environnement», dirigé par Nelly Abdallah, lançait une croisade contre deux fléaux: les carrières de pierres et le mazout. Collaborait aux journées de nettoyage de la côte libanaise. Militait pour la protection du littoral de Byblos et pour la création de jardins et d’espaces verts dans la capitale. La liste est longue. Disons toutefois qu’au cours de ces quatre décennies, des succès ont été enregistrés, des revers essuyés. Mais la route est bien tracée. Le nouveau comité directeur cingle aujourd’hui vers des objectifs précis: lutter contre le règne du laisser-faire, du laisser-aller, sauver ce qui peut, encore, être sauvé avant que ne saute le verrou. Quelles sont donc les prochaines étapes? «Mener une campagne massive pour dépoussiérer une législation remontant à 1933 et faire promulguer une nouvelle loi protégeant le patrimoine bâti et naturel», déclare le président Salam. Mâchouillant son cigare, il insiste également sur «l’importance d’une coopération tous azimuts pour rallier à notre cause le plus grand nombre d’adhérents et permettre ainsi de créer des antennes sur tout le territoire». L’ancien président de l’Ordre des ingénieurs signale, en connaissance de cause, qu’«il y a 3000 architectes au Liban et parmi eux, beaucoup ont des objectifs tout à fait compatibles avec ceux de l’Apsad; ils peuvent être mobilisés pour la bonne cause. À travers eux, nous pouvons mener des campagnes de sensibilisation, mais aussi être informés de toute initiative désastreuse qui sera entreprise dans leur région. De même, il faut encourager la collaboration avec les mouvements culturels du Sud, du Nord et de la Békaa qui pourront nous aider à secouer le carcan d’une société réduite à l’apathie face aux drames écologiques et aux pollutions visuelles. En bref, il ne faut pas dédaigner le rôle des collectivités locales, il ne faut pas avoir peur de populariser l’Apsad, la sortir de son élitisme, en responsabilisant le plus grand nombre de citoyens». M. Salam ajoute, par ailleurs, qu’il faut «trouver des financements pour étendre le concept du projet d’assistance à la réhabilitation de Salima sur d’autres zones et obtenir un droit de regard officiel sur toute construction entreprise dans ladite zone». Au programme également, « informatiser tous les documents de l’Apsad, améliorer et développer son site Web».
Salima, un concept à véhiculer
L’Apsad a contribué techniquement et financièrement à la mise en place, par la DGU, d’un plan directeur d’urbanisme de Salima. Rappelons que ce village, traditionnellement habité par deux communautés (druze et chrétienne), est un des premiers à avoir subi des destructions importantes et l’exode de ses habitants lors du déclenchement de la guerre dans la montagne. Pour éviter une reconstruction massive et anarchique, l’Apsad et Patrimoine sans frontières collaborent étroitement avec les habitants de Salima, le ministère de la Culture, le ministère des Affaires des déplacés ainsi que la Direction générale de l’urbanisme, mettant en œuvre un projet d’assistance à la reconstruction et à la sauvegarde du patrimoine architectural du village. Il est à noter que les architectes de l’Apsad ont répertorié 70 bâtisses anciennes dont sept magnaneries. De même, ils ont supervisé les plans de restauration d’une vingtaine de demeures. La mise en place de cette démarche a suscité un grand intérêt chez les habitants d’autres villages comme Abey et Mtein qui tentent de véhiculer le même projet dans leur commune.
Affiliations et partenariat internationaux
L’Apsad est membre: – D’Europa Nostra, fédération des associations nationales privées qui s’occupent de la défense et de la mise en valeur des sites artistiques, historiques et naturels. Europa Nostra a acquis le «statut consultatif» du Conseil de l’Europe. – De Patrimoine sans frontières, association qui repère et signale les menaces pesant sur le patrimoine, favorise l’émergence des solutions et la mise en place d’actions spécifiques. – L’Apsad est également partenaire de l’ICOMOS (International Council on Monuments and Sites). L’organisation, qui compte des comités nationaux dans plus de 90 pays, est le principal conseiller de l’Unesco en matière de conservation et protection des monuments et sites. – Une collaboration est établie, depuis 1999, avec l’association irlandaise «The GeorgianSociety».
Vous Libanais...
En 1960, l’Apsad lance son premier appel aux Libanais: «Vous qui voulez la sauvegarde de toutes nos valeurs... des villes et des villages ordonnés et harmonieux. Un Liban agréable, accueillant, fier de son passé, confiant en l’avenir. «Prenez garde, ce patrimoine, ces sites, ces paysages, ces souvenirs sont déjà largement saccagés, livrés au mépris et à l’abandon, défigurés, enlaidis par des installations hideuses, des taudis, des banlieues incohérentes, des cités désordonnées, insalubres, sans dignité... «Sauvez le patrimoine, adhérez à l’Apsad, appuyez son action. Elle fait appel à toutes les initiatives, recueille toutes les suggestions, coordonne tous les efforts, sauvegarde les vieilles demeures, appuie tous les mouvements en faveur de l’urbanisme et de la reconstruction, intervient auprès des pouvoirs publics pour la protection des monuments et des sites.»
Le Nouveau comité exécutif
Président : Assem Salam Vice-présidente: Raya Daouk Secrétaire général: Tarek Kettaneh Trésorier: Costa Doumani Comité exécutif: Fadlallah Dagher, Habib Debs, Maritta Frem, Nayla de Freige, Hana Alameddine Haïdar, Abdulhalim Jabr, Cuzine Kordahi et Nadim Souhaid Secrétaire d’administration: Rita Najjar.


May MAKAREM


Guerres et Paix: Réinventer l’espace public à Salima ( Liban )
l’APSAD ( Association pour la protection et la Sauvegarde des Anciennes demeures (Liban ) et PSF ( Patrimoines Sans Frontières ) (Association loi de 1901, France ) ont lancé un projet pour l’aménagement de la place centrale de Salima, village libanais situé à une trentaine de kilomètres de Beyrouth. Ce village constituait, sous l’empire Ottoman, le siège des émirs Abillama qui gouvernaient la partie centrale de la montagne libanaise. Du fait de la préservation à travers le temps, de nombreux édifices témoins de cette époque et du rôle prééminent de ce village, qui a souffert des ravages de la guerre du Liban ( 1975 - 1991 ), une équipe d’architectes et d’enseignants libanais collabore avec les habitants de Salima, afin d’éviter qu’une reconstruction massive fasse fi de cet héritage historique. PSF et l’Institut français d’Architecture proposent à des étudiants en architecture français et libanais, en collaboration avec l’APSAD, un atelier autour des thèmes de la reconstruction de territoires historiques déchirés par la guerre. Cet atelier s'est déroulé du 18 au 29 août 2002, avec les participations et interventions de Jade Tabet, Habibs Debs, Fadlallah Dagher, Hana Alammudine, Joumana Ghandour, Mona Hallak, Matthieu Ollagnon, et Béatrice de Durfort ( Présidente de PSF) , Fiona Meadows ( Responsable du Salon d’actualité de l’IFA) .
Avec la participation de l’Ecole d’Architecture de l’Académie des Beaux-arts , Beyrouth; La Faculté d’Architecture de l’Université libaniase, Tripoli, et la Lebanese Américan University et des écoles d’architecture de Paris-La Villette, de Marseille Lumigny et de Nantes-Atlantique.
Renseignements : Clarisse Chappaz PSF 61, rue François Truffaut 75012 Paris Tél : 01 40 02 05 90 / fax : 01 40 02 05 91 mailto:info@patrimsf.org

>>> Notre Page spéciale Festival SEIL de Salima

Mai-Juin 2003


Fondée en 1999 sous l'impulsion de l'homme de théâtre Roger Assaf, SHAMS est une Association Culturelle Libanaise indépendante dont l'objet est la production et l'animation d'activités artistiques diverses (englobant les arts dramatiques: théâtre, mime, danse, chant… et audiovisuels: vidéo, cinéma, spectacles multimédias… et d'offrir aux jeunes talents et aux jeunes créateurs la possibilité de travailler et de développer leur savoir et leur savoir-faire.

L'équipe fondatrice est constituée d'artistes diplômés des différents instituts libanais d'Etudes Dramatiques, Artistiques ou Audiovisuelles, désireux de pratiquer leur métier tout en poursuivant leur formation par la recherche et l'expérience.

Janvier 2003

Mémoire du temps
Le Site des Poissons Fossiles

Avez-vous pu imaginer des poissons fossiles remontant à une centaine de millions d'années?
Sans doute, cela parait-il bien abstrait, sauf pour les initiés ou ceux qui au gré d'une balade au coeur du vieux souk de Byblos/Jbeil ont visité la boutique-exposition de la famille AbiSaad ouverte depuis 1996 suite aux longues journées de recherche dans les montagnes surplombant Byblos et surtout aux découvertes qu'elles ont permises.
Certaines pièces laissent même apparaitre des poissons en relief et révèlent des évolutions dans leur forme comme la raie par exemple.Cela a valu à cette entreprise des articles dans Sciences & Avenir, Géo, ou Point de Vue entre l'an 2000 et 2001.Une coopération avec l'Université de Lyon en France a aussi été instituée pour garantir sa pérennité et sa validité scientifiques.
Nul doute que la visite du site vous procurera l'envie de satisfaire plus amplement votre curiosité lors de votre passage au Liban et particulièrement à Byblos qui démontre encore une fois l'éventail de tous les secrets du passé qu'elle recèle bien avant ceux de la civilisation humaine.

---


Alyad, le site-web de " l'Artisan du Liban "

Impossible de ne pas tomber sous le charme de l'Artisanat libanais si on ne le connait pas encore grâce à ce site esthétique et incitatif à la fois.

---

Soap Kills, cà vous parle?

C'est tout simplement le nom d'un groupe libanais de techno-rap, l'expression musicale qui démontre toute la modernité de la Francophonie libanaise, puisque ses membres sont franco-libanais dans l'âme et qu'ils ont depuis maintenant deux ans l'habitude de "sévir" des deux côtés de la Méditerranée...A l'aube d'une tournée automnale en France qui doit commencer lors du festival " Visages Francophones" de Cahors ou le Liban est à l'honneur, nous nous devions de leur souhaiter bonne chance.


cliquez sur l'image pour l'accès au site

Soap Kills, jeune duo libanais formé de Yasmine (chant) et de Zeid Hamdane (chant/machine), et accompagné de Jeremy Chapman (saxo/flûte) nous a permis de découvrir la nouvelle tendance electro-ethno-techno qui emmerge actuellement au Liban. Le groupe distille une musique électro-acoustique, sensuelle et mélancolique, très inspirée de la chanson arabe dont il reprend parfois les standards. Si vous ne les connaissez pas encore, vous pourrez les découvrir à travers l' interview qui suit...

L' Interview des Soap Kills -en Français-

 

Visit Byblos ou Byblos-Jbeil.com

On attendait depuis longtemps un site digne de ce nom et vraiment attractif, à la hauteur du charme et de la popularité dont jouit cette ville, si riche et respectable à tout point de vue.C'est enfin chose faite et c'est sans hésitation qu'en cette fin d'été et pour le début de l'été indien, LibanVision a choisi Byblos comme site-web du moment.
Il faut dire que quiconque visite le site, naturel celui-là..., éprouve le plus souvent un irrésistible coup de coeur.
Nous saluons par ailleurs la conception bilingue de ce site dès sa première version.

Bonne visite à Byblos/Jbeil !

 

Le Mois Dernier...

"CEDRUS"
Le Site des Cèdres du Liban

Un tout nouveau site qui nous vient de Belgique et dont nous transcrivons fidèlement la profession de foi de l'équipe de passionnés qui l'anime:

Le Cèdre du Liban fait partie intégrante du patrimoine écologique et historique de l'humanité. Or ce symbole de puissance, de gloire, de richesse est répertoriée dans la liste des espèces végétales ayant pratiquement disparues. Soucieux de la sauvegarde de cet extraordinaire géant du monde végétal, nous avons étudié et mis au point une technique complexe de reproduction par semis. Notre objectif est de réintroduire le Cèdre du Liban dans les parcs naturels, les grandes propriétés ainsi-que dans sa zone géographique natale (le Proche-Orient). Nous vous invitons à consulter notre espace web à l'adresse suivante www.cedrus.web1000.com consacré exclusivement au Cèdre du Liban. Et ce, afin que vous puissiez mieux juger de notre détermination.

Sa conception reste simple et nous lui souhaitons longue vie et une évolution à la hauteur de son thème!


Auparavant


Patrimoine Libanais

" un site particulièrement riche et varié dédié à tous les aspects du Patrimoine National.De surcroit Francophone, les amateurs comme les profanes découvriront combien le Liban contribue à la richesse du Patrimoine mondial dans l'Art ,l'Architecture et bien d'autres domaines encore...Assurément un sacré apport au Web Libanais Francophone! "

De l'intérieur ou de loin, ce site vous fera aimer un peu plus le Liban !



et le Mois précédent...


par

Grâce à l'initiative conjointe de personnalités du monde des Arts et de la Culture, de Dirigeants de grandes sociétés souvent présentes dans le domaine du mécénat culturel, et de l'Agenda Culturel,

Nous avons le plaisir de vous faire partager notre satisfaction de voir enfin au Liban, un grand site francophone de référence dont l'objectif est de développer le mécénat culturel à travers un outil moderne dont la grande force est la mise à jour quotidienne de l'actualité des évènements culturels à Beyrouth et dans tout le Liban.

 

Le Mois précédent...


Notre clin d'oeil pour inaugurer 2002, c'est notre choix pour THEDALEEL.com

Certes, essentiellement en Anglais, il est sans doute un des meilleurs INDICATEURS de site-webs libanais.
Plus de 3000 adresses soigneusement répertoriées et classées.
Les adresses francophones n'y sont pas négligées!

ILy a quelques mois déjà...



Le Site Web de l'Hôtel Saint-Georges...

...Libanaisement Vôtre...