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La mode au coeur du dialogue culturel:
" reconnaissance et renaissance du Liban grâce au talent de ses créateurs "

La Mode et le Prêt à Porter entre
Be
yrouth et Paris

Haute couture: Elie Saab batifole dans le jardin de l'Olympe

Robe du soir présentée par Elie Saab au Musée de l'Homme, à Paris. La collection haute couture printemps-été 2007 du créateur libanais mêle élégance raffinée et broderies étincelantes.
Photo Reuters/Charles Platiau-220107


Le créateur libanais Elie Saab, membre "invité" de la Haute couture parisienne, a présenté une collection printemps-été 2007 descendue de l'Olympe, balade onirique dans des tons poudrés et des lignes aériennes, lundi au Musée de l'Homme à Paris.

Les déesses d'Elie Saab, aux visages encadrés par de longues chevelures lisses, portent des robes très chic mais aux coupes sobres, rehaussées par un festival de broderies, qu'elles soient de perles, de strass ou de paillettes.
Taffetas, tulles ou voiles de mousseline se mêlent dans des drapés et des plissés au tombé impeccable, donnant de la légèreté à ces modèles comme tombés de l'Olympe.

"Elie Saab est très doué, très créatif. Il utilise des couleurs magnifiques, c'est très sexy et très féminin", a expliqué la femme d'affaires Ivana Trump, venue assister au premier défilé parisien de la saison. Plus loin, l'homme d'affaires libanais Omar Harfouch, la pin-up Dita von Teese ou encore la femme du président égyptien Hosni Moubarak, Suzanne. Parmi la quarantaine de modèles présentés, un pantalon, qui à lui seul confirme le retour de la taille haute, porté avec une chemise blousante en dentelle.

L'impressionnant travail sur les broderies, omniprésentes et scintillantes, illumine des teintes chair, du beige poudré au gris vert, en passant par le lilas et une pointe d'argenté.
Le couturier de la robe du soir hollywoodienne, qui se dit "toujours inspiré par les très belles femmes", a dévoilé des bustiers métallisés ou des décolletés drapés. Les silhouettes sont magnifiées dans des plissés, légèrement masqués par des voiles transparents chargés de broderies.
Dégradé de volants pour une longue robe en dentelle beige, révélant un décolleté plongeant orné d'un noeud de taffetas pour une allure romantique. La taille prend de la hauteur, souvent marquée par un large noeud, récurrent dans la collection.

L'élégante sobriété d'Elie Saab ne supporte ici aucun accessoire, exception faite des étoles et écharpes qui glissent nonchalamment sur les bras. Apogée de la balade et des broderies, la mariée arbore une robe en tulle rebrodée de paillettes en cascade et une traîne de sept mètres de long portée par trois demoiselles d'honneur en robe empire de soie beige poudrée.

par Mathilde Gardin pour Reuters


Mounir Moufarrige : un Libanais pour « relooker » Ungaro


L’empire d’Emmanuel Ungaro a désormais un nouveau patron : Mounir Moufarrige. Le nouveau « maestro » d’Ungaro, actionnaire depuis 2005 de la maison, nous fait part de ses projets pour « relooker » la marque. Après son exploit chez « Montblanc », le nouveau défi de M. Moufarrige serait donc de développer, améliorer et promouvoir la prestigieuse marque sous ses diverses déclinaisons. Sa stratégie ? Accroître le nombre de boutiques aux quatre coins du globe, booster les ventes du secteur parfumerie et augmenter les parts de marché et le chiffre d’affaires.

Paris, 10 Mars 2006-
«La maison fondée en 1965 par l’Italo-Français d’Aix-en -Provence se développera et se modernisera dans la tradition et la continuité. » Au lendemain de sa nomination à la présidence de la maison Emmanuel Ungaro, Mounir Moufarrige nous a accordé une interview exclusive afin de nous parler de sa stratégie et de ses projets pour développer la prestigieuse marque sous ses diverses déclinaisons (prêt-à-porter de luxe masculin et féminin, parfums et accessoires).
Dans ses quartiers, 2 avenue Montaigne, d’Ungaro, le nouveau maître des lieux, actionnaire depuis 2005 de la maison, nous fait part de ses projets pour « relooker » la marque lancée dans les années soixante par un certain Emmanuel Ungaro, fils d’un tailleur italien installé à Aix-en-Provence.
Aujourd’hui, l’empire Ungaro, où « le soleil jamais ne se couche », englobe 9 boutiques et au total une quinzaine d’enseignes qui vont de Paris à Pékin et Palm Beach, en passant par Beyrouth, Djeddah, Koweït et Dubaï.
Nouveau défi pour Mounir Moufarrige, fondateur et ancien patron de France Luxury (Scherrer, Harel, Fath, Kahn) et du groupe Richemont où il avait tiré d’une profonde léthargie Montblanc (qui sombrait dans l’oubli dans une vieille usine de Hambourg) pour en faire la petite merveille que l’on connaît, ranimé Chloé et emmené dans ses bagages Dunhill pour créer sous ce label une ligne d’accessoires de luxe.
Dans le luxe, tout est défi et innovation, commence par affirmer M. Moufarrige qui, partant du principe que la mode et les tendances sont temporelles, jouera la carte de la pérennité et du changement dans le respect des traditions et du style de la maison. Comme il le fait depuis quelque temps, a-t-il ajouté, avec Worth, haute lingerie, et Goyard, le malletier qui avait fondé sa maison en 1852 et que Mounir veut porter –pourquoi pas ?– au niveau de Vuitton.
Dans le firmament de la mode et du luxe, il est des codes qu’il faut connaître et reconnaître, poursuit notre compatriote, qui explique qu’il faut développer, moderniser et renforcer la maison qui a, bien entendu, sa propre empreinte.
À la question de savoir si la maison dont il vient de prendre les commandes aurait besoin de s’adapter au temps actuel, Moufarrige affirme que « le monde change et évolue très vite. Les griffes qui ne progressent pas reculent ».
Ungaro serait-il son nouveau bébé, son favori, sa danseuse, comme on aime à le dire dans les milieux des grands patrons ? Mounir répond qu’on « ne peut préférer un enfant à un autre ». « Je n’ai jamais aimé les danseuses. Mais j’aime la musique, et c’est la musique qui mène les danseuses...et les fait bouger », ajoute-t-il.
Ungaro serait-il inclus dans un vaste groupe à l’instar de ses projets précédents ? Moufarrige répond : « J’avais certes fondé des groupes qui sont maintenant vendus, mais Ungaro s’additionne aujourd’hui à mes deux autres marques, c’est-à-dire Worth et Goyard (qui a déjà 9 magasins de par le monde) ».
Mounir Moufarrige rééditera-t-il avec ce dernier label son exploit de Montblanc? On parle d’un prochain lancement qui fera date dans les annales du luxe mondial et du haut de gamme.
Pour en revenir à Ungaro, Mounir Moufarrige a adopté une stratégie qui consiste à développer en même temps les volets habillement, accessoires et parfumerie avec un soin particulier au prêt-à-porter de luxe car, explique-t-il, Ungaro aime habiller les hommes et les femmes, ce qui ne va pas sans les parfumer et leur trouver les accessoires adéquats.
Développer, améliorer et promouvoir la marque, cela signifie pour le nouveau « maestro » d’Ungaro, selon une stratégie élaborée neuf mois durant, accroître le nombre de boutiques aux quatre coins du globe, booster les ventes du secteur parfumerie, et augmenter les parts de marché et le chiffre d’affaires. Aussi bien sur les marchés traditionnels d’Ungaro, c’est-à-dire en Europe et aux USA, qu’au Moyen-Orient et en Asie, où le géant chinois n’a pas fini de se réveiller avec de nouvelles catégories de clientèle sélective et à pouvoir d’achat élevé.
Au Moyen-Orient et au Liban, marchés qui nous intéressent, Ungaro a une belle image et une bonne place, mais Moufarrige estime qu’il y a encore beaucoup à faire avec les réseaux de distribution et les partenaires actuels.
« Nous avons dans ces régions une clientèle élitiste dont la moyenne d’âge baisse à vue d’œil », ajoute Mounir, qui croit au principe de mettre les belles choses et le luxe à la portée de la nouvelle génération.
« Les jeunes d’aujourd’hui, qui sont sélectifs, ambitieux et sont des gens de goût, n’ont pas nécessairement les moyens dont disposent leurs parents, poursuit-il, et il ne faut pas les empêcher de s’habiller et de se parer des belles choses qu’ils voient autour d’eux, dans les belles vitrines des grandes avenues du monde, car il y a visiblement beaucoup plus de richesses et de gens riches aujourd’hui. »
Cette richesse, explique Moufarrige, modifie les habitudes et les modes de vie en même temps qu’elle rajeunit les gens. Ceux qui ont aujourd’hui cinquante ans ou plus paraissent plus jeunes du fait des habits, des accessoires et des produits de qualité qu’ils achètent. Le style de vie lui-même contribue à ce « rajeunissement ». Il suffit d’une voiture, d’un ensemble, d’un sac, d’une montre pour faire jeune et, en tout cas, le paraître.
Et le Liban ?
Le Liban et les Libanais, répond-il, ont toujours été une véritable vitrine du monde arabe malgré la terrible parenthèse de la guerre, ces trente années qui ne sont rien dans la vie d’un peuple.
Pour Mounir Mouffarige, nos voisins du monde arabe, et en particulier ceux du Golfe, continuent de lorgner vers le Liban et les Libanais pour s’en inspirer, et les voir évoluer dans les habits et avec les produits des dernières tendances.
Question personnelle pour finir, et la réponse qui fuse :
« Pour relaxer et décompresser après de longues journées de réunions et de voyages, je me réfugie auprès de la famille, et choisis une belle musique et un endroit calme… »

Interview à Paris par Élie MASBOUNGI


AJeans, le Jean franco-libanais est né!



AJeans est une marque de vêtement créer par Steve Abou Rjeily.


Paris, 30 Janvier 2006- Steve AR est franco/libanais, libanais de son père et français de sa mère. Il est depuis toujours admiratif par le Liban, sa beauté et sa générosité le fascine. C'est pour cela qu'il a l'intention d'exporter AJeans au Liban et dans le monde entier, pour participer, à sa manière, à la transmission de sa culture et au rayonnement dela diaspora libanaise.

AJeans Abou Rjeily Jeans a été déposé depuis début 2005 à L'INPI de Paris.
La 1ere collection AJeans est arrivé début avril 2005. Le succès de ces T-Shirts a rapidement touché tous les âges grâce à la qualité, le délais et le prix de ses vêtements. Mais il ne faut pas oublier que si cette marque d'origine franco/libanaise à su vite se faire connaître auprès d'un grand nombre cela est dû aux multiples représentants de AJeans, qui ont su promouvoir cette marque de manière inimaginable,
donc un grand merci à la "AJeans Team".

AJeans Abou Rjeily Jeans est un regroupement de 2 marques:
AJeans est la marque fashion, hype, people… tandis que Abou Rjeily Jeans est une marque class&chic.
AJeans, s'est diversifié dans ses vêtements, et maintenant vous pourrez y trouver des
t-shirts, pulls, vestes, casquettes, manteaux et écharpes.
Abou Rjeily Jeans produit aussi des chemises et des vestes costard d'une qualité irréprochable.

AJeans sponsorise un nombre important de soirées parisiennes qui se produisent dans les discothèques les plus connues et sponsorise l'équipe de Lebevents.
Comme le dise si bien les libanais de Paris :
"Go East, Go West, AJeans is the best…"

AJeans est déjà distribué, en dehors de Paris, à Toulouse, Nantes, Grenoble, Lille, Rouen, Montpellier et Nice. Et avec un grand plaisir au Liban, Italie et en Belgique.
Pour plus d'informations, direction le web!:
AJeans.fr


Création:
Diane Ferjane réintroduit les costumes d’époque
(Jupes-serwals, corsets faux-culs et «doudounes-lhafdans...)
dans la garde-robe d’aujourd’hui


Sept.2005- Diane Ferjane aurait bien aimé vivre au temps de la crinoline. «J’ai toujours rêvé de porter des corsets et des robes à crinoline, et de me promener en calèche ou à cheval», affirme cette petite brune piquante de 23 ans. Reste que Diane Ferjane est aussi une fille bien de son temps : branchée mode et entreprenante. À peine diplômée d’Esmod (il y a tout juste un an) en stylisme-modélisme, la voilà qui se lance dans une vaste entreprise de réhabilitation. Celle du costume d’époque qu’elle voudrait réintroduire, par touches, dans la garde-robe contemporaine. Elle a ainsi créé une première petite ligne de vêtements tout à fait modernes mais inspirés de l’ancien, qu’elle présente dans son showroom – évidemment ! – installé sous les voûtes ancestrales d’une boutique du vieux souk de Byblos.
Une charmante atmosphère
Dans cet antre en pierres de taille, au sol à carreaux tomettes, la jeune styliste a créé un décor aussi éclectique que ses créations: un mélange d’objets et de meubles orientaux et occidentaux, anciens et modernes, qui créent une charmante atmosphère romantique et poétique. Une atmosphère à l’image de la collection conçue par la jeune femme et présentée sur des étagères toutes simples en bois blond, entre un miroir à cadre damasquiné d’une part, un paravent en tapisserie de Gobelin, de l’autre, une ancienne machine à coudre Singer dans un coin, un coffre-malle ou encore un mannequin de couture habillé d’une crinoline en dentelle… Et dans ce lieu au charme désuet, le vestiaire de Diane Ferjane décline ses pièces d’une belle singularité. Jupe-serwal, une variante orientalisée de la jupe-culotte ; corset faux-cul, une pièce pleine d’humour à mi-chemin entre le top et la large ceinture ; le pantalon-serwal ; top inspiré du froc avec incrustation de rangs de perles ; chemisier rebrodé de piécettes de monnaies arabes, ou encore veste classique à motifs calligraphiques arabes et boutons à personnages phéniciens… Et vedette de la saison : le « doudoune-lhaf », en satin matelassé, réversible et bicolore. Entre paletot et veste courte, une pièce d’une belle élégance pour les sorties en soirée, directement inspirée, comme son nom l’indique, de la technique traditionnelle des matelassiers libanais.
Parallèlement à ses créations personnelles, Diane Ferjane met son goût de l’ancien et son savoir-faire au service du costume de scène. Elle a été l’assistante de Rabih Keyrouz pour les costumes de L’émigré de Brisbane, la pièce de Georges Shéhadé présentée l’année dernière à Baalbeck. Et elle rentre d’un séjour de cinq mois au Caire, où elle a travaillé à la conception des costumes du film de Jocelyne Saab, Doumia. De superbes expériences, dit-elle, creuset d’idées nouvelles, mais toujours fidèles à son concept : la modernisation du vêtement ancien.

Correspondance de Zéna ZALZAL/L'Orient-LeJour


Le Liban lance une "fashion week", une première au Moyen-Orient

Les couturiers libanais qui font la mode depuis quelques années avec les grands noms de la Haute couture, participent à une "fashion week" ("semaine de la mode"), une première au Moyen-Orient, aux côtés de créateurs arabes et européens. Cet évènement, intitulé les "Lignes de la mode", est organisé sous l'égide du ministère du Tourisme libanais et avec l'aide de nombreux professionnels de Paris.

Sept.2004- La "fashion week" se tient du 9 au 12 septembre 2004 dans un grand hôtel de la capitale libanaise qui profite de l'afflux de riches touristes arabes du Golfe, mais aussi européens, pour multiplier les évènements culturels. Célèbres depuis quelques années à l'étranger et dans les monarchies arabes, les grands noms de la couture libanaise défilent pour la première fois de cette façon dans leur capitale où ils ont commencé à présenter jeudi leur collection devant la presse internationale spécialisée.
Cet évènement, dont s'enorgueillit le pays du Cèdre, a pris huit mois de préparation, selon ses organisateurs. Son but: "Faire de Beyrouth la capitale de la mode au Moyen-Orient", explique à l'AFP Pierre Katra, président de la Chambre syndicale de la Haute couture libanaise, soulignant que "de nombreux couturiers libanais défilent depuis des années à Paris ou à Rome pendant +la semaine de la Haute couture+". "Le domaine de la création au Liban est très riche. Les couturiers libanais ne sont pas de simples spectateurs, ils participent activement à la mode", renchérit Dany Atrache, un passionné de mode qui fait aussi défiler ses mannequins à Beyrouth. La collection Automne-Hiver 2004-2005 du jeune couturier libanais Georges Hobeika, qui défile à Paris depuis huit saisons, a été présentée à l'ouverture de la "fashion week". Très applaudis, ses mannequins ont défilé vêtues de jupes en dentelles, de robes courtes ou longues.
La couture de Georges Hobeika se perd dans les saisons où l'hiver se pare ainsi de couleurs pastels et de douceur. Une collection fraîche où la pâleur des couleurs s'allie à des matières rudes et brutes. Des jeux de transparence, des couleurs indicibles, des mousselines et des dentelles. "Je suis content et même ravi d'avoir participé à cet évènement, une première au Moyen-Orient", a déclaré M. Hobeika à la fin de son défilé. "La collection est simple, les coupes et les modèles sont confectionnés d'une manière originale", s'est exclamé un spectateur. Une vingtaine de jeunes mannequins venant notamment de Hongrie et d'Ukraine participent aux défilés de mode. L'Italien Grimaldi Giardina, présent à Paris depuis trois ans et parrainé par Emanuel Ungaro, Pierre Katra, la créatrice saoudienne Fawzieh Al Nafeh --élue en 2002 à Bahrein meilleur "designer" pour ses robes de mariées --ainsi que plusieurs couturiers connus et moins connus, libanais et européens (comme l'Allemande Heidi Beck) présenteront leur nouvelle collection au cours des prochains jours.
Des chaînes de télévision locales et satellitaires arabes couvriront cette "fashion week". "Il est temps de voir nos couturiers, qui défilent depuis des années à Paris ou à Rome, exposer leurs travaux sur des podiums libanais", a déclaré une jeune spectatrice. Dorénavant, les "Lignes de la mode" aura lieu deux fois l'an, comme toutes les "fashion weeks" organisées de part le monde. "J'espère que cette "fashion week" se déroulera chaque année à l'instar de +la semaine de la Haute couture+ organisée à Paris et à Rome", affirme Pierre Katra.
Prochain rendez-vous: première semaine de février 2005.



Paris, capitale de la création, remercie les créateurs venus d'Orient

LBV Paris 24 Janvier- En cette fin janvier, Paris concentre les regards et l'attention des créateurs. Pas moins de 7 salons concomittants confirment le titre dont la la Ville des bords de Seine tire une partie de son prestige, celle de Capitale Mondiale de la Création. Ces salons couvrent tous les champs,depuis les Arts de la maison jusqu'aux Bijoux et à la Maroquinerie, en passant par le Streetwear et la Lingerie, sans oublier la mode féminine. A ce titre, notre correspondant parisien n'est pas peu fier d'avoir recueilli un interview de Gemy Malouf qui, en dépit d'une lourde activité, l'a reçu au salon du prêt à porter. Nous mettrons très prochainement cet interview en ligne. Mais le feu d'artifice de la beauté avait débuté avant ces salons destinés à un large public d'amateurs de belles choses. Cette mi janvier est aussi la période des défilés haute couture, cérémonies sopmptueuses autant qu' éphémères auquelles n'assistent que les grands de ce monde et nous ... par l'intermédiaire de la télévision. Cette année, dans cette grande fête, le Liban est particulièrement à l'honneur, grâce à Elie Saab et Zuhair Murad, aux cotés de Georges Chakra. Leurs talents n'ont laissé insensibles ni l'élite de la société libanaise venue spécialement pour l'occasion, ni les commentateurs parisiens, ni les élégantes du monde entier réunies pour quelques jours dans l'ombre de la Tour Eiffel.
Le journal Le Monde en rend compte et place désormais Elie Saab aux cotés de Jean Paul Gauthier, de Guy Lacroix et de Karl Lagerfeld. Grâce à ses créateurs, le Liban retrouverait-il donc peu à peu son lustre d'antan?

D. Dubarry



Miss France
2004

Election du 13 Décembre
2003


Miss Alsace
Laëtitia BLEGER
22 ans 1m73
Dans la vie :
Hôtesse de l'air

Robert Abi Nader

Habiller les 46 Miss pour le grand soir du Prime-time est une lourde responsabilité. Cette année, Geneviève et Xavier de Fontenay l’ont confiée à Robert Abi Nader, jeune et talentueux couturier de 31 ans, choisi pour son style glamour, ses robes de soie soulignant les courbes, ses broderies, ses drapés… Au total, 70 modèles de haute couture ont ainsi été créés pour l’occasion. Depuis son diplôme de la Chambre syndicale de la Couture, Robert Abi Nader habille des princesses, des reines, de New York à Paris, en passant par les Emirats. Il le premier couturier libanais à défiler à Paris. En janvier prochain, il y présentera sa dixième collection. Deauville sera la première étape où défileront pour lui les plus belles femmes de France. Son frère, Joseph Abi Nader, a créé les bijoux et accessoires de l’élection, notamment la superbe couronne que coiffera Miss France 2004, année qui marque la 50ème édition de la manifestation.

Les entreprises et créateurs du Liban et du MO
à l'honneur dans le Monde Francophone

Lingerie : En attendant des progrès, lors du prochain salon...

Désormais, le Liban et le Moyen Orient contribuent de manière appréciable à façonner la mode européenne. Libanvision a rendu compte de la présence des entreprises libanaises lors du salon de l'automne dernier et des tendances qui marqueront le printemps prochain. Tout comme, il le fera pour le prochain salon du prêt à porter, révélateur de la mode à l'automne 2004 (ah! quelle plaie ces décalages qui nous obligent à jongler avec les saisons). Dans le domaine de la lingerie, pourtant si beau -et qui est l'un des plus porteurs en termes de marché - les qualités libanaises ne se sont jusqu'à présent qu'insuffisamment exprimées. Si l'on excepte les productions turques, la marque syrienne Hanin était la seule, l'an passé, à défendre les couleurs du Moyen-Orient, de manière fort honorable d'ailleurs. Notre correspondant parisien a aimé ses lignes sobres, de bon goût et de belle qualité. Le prochain salon débute le 23 janvier 2004 et, pour les jeunes créateurs, il reste une possibilité de participer dans des conditions très favorables. Espérons que ces quelques lignes renforceront l'envie qu'ont deux ou trois stylistes, nouvellement venus dans cette dure discipline qu'est la lingerie mais dont nous avons déjà apprécié le talent.

 


Depuis plusieurs années, les créateurs libanais de prêt à porter n'hésitent plus à mettre en valeur leurs collections à l'étranger.Paris demeure un lieu privilégié de la mode mondiale et son salon du PAP devient le rendez-vous incontournable des entreprises de mode libanaises parmi les plus dynamiques.
Celles qui étaient déjà venues en 2002 sont de nouveau présentes pour l'édition 2003.
Nous sommes donc partis à leur rencontre pour mieux connaitre ces Ambassadeurs et Ambassadrices de la légendaire élégance libanaise...

Parmi elles, la société Gatti Nolli co-dirigée par Rania Nasrallah
(ci-dessous), qui a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions:

Mme Rania Nasrallah
Q
uestion - Votre griffe est connue pour sa qualité au Liban mais vous êtes ici, à Paris, au coeur de l'Europe. Que pensez-vous apporter au public qui verra vos créations.
Réponse - Gatti Nolli participe pleinement de la mode de notre siècle mais c'est vrai que nous avons une touche spécifique qui traduit notre origine orientale. C'est ce que recherche notre clientèle d'Europe, nous leur apportons l'orient, sa qualité, son charme ... et cela a de plus en plus de succès.
Q - Et vous, que venez-vous chercher ?
R- C'est toujours bon de se confronter entre créateurs. Les idées s'échangent, se stimulent. Sans des contacts de ce type, les réalisations deviendraient figées. ... Il n'y aurait plus "la mode".
Q - Et sur le plan commercial ?
R- Un salon comme le PAP nous met en contact avec tous nos clients, et ils sont nombreux par le monde, des Etats-Unis au Gabon, en pensant par Panama. Nous pouvons ainsi saisir leurs désirs, mieux percevoir les nuances que leur clientèle privilégie.
Q - Ce salon prépare la mode de l'été 2004, pouvez-vous nous faire quelques confifdences, nous donner les secrets.
R - Parlons couleurs. L'été 2004 sera celui des couleurs de vie, de renaissance, le turquoise, l'écru et surtout le rouge, vif, un peu acidulé et très vif.


Merci de la part des lectrices de Libanvision
"C'est moi qui les remercie de leur intérêt ".

Entretien avec D. Dubarry pour LibanVision



Organisateurs d'Evènements, Photographes professionnels, cette agence vient de s'installer à Beyrouth et vous propose les plus beaux Modèles...Libanaises.

 


Le site officiel du Salon du PAP
de Paris

Deux éditions par an...

Quelques sociétés libanaises dans le secteur de la création de mode et de Prêt-à-Porter avaient fait le déplacement pour l'édition du Salon présentant les collections pour le Printemps et l'Eté 2003...
Elles n'ont pa hésité à revenir pour partir à la conquête de 2004 >>>
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Crédit Photos D.et JP Dubarry -


Le Syndicat de la Haute Couture Libanaise,
vous permet de consulter les sites des principaux créateurs locaux dont la force est de combiner talent personnel et influences venues d'ailleurs.
Tradition oblige, la francophonie domine encore ici...

Mannequin au Stand Gatti Nolli


Salon de la mode et du Prêt à Porter à Porter au Liban

Foire International de Beyrouth & Beyrouth Fashion 2003 - incluant Kosmetica - ,
du 30 Septembre au 4 Octobre


Découvrez vite
l'Agence de Mannequins crée en 1995 à Beyrouth

Agence Nathalie
Nathaly's Agency


La Page Santé-Forme de

et

Notre Page Beauté et
Epilation Orientale

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Photos et Modèles de tenue de Danseuses Orientales


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Notre page sur le Yoga...
au Liban



Monde, 15 voyages de style, Courrier international vous propose un supplément très tendance à son n° du 3 Octobre 2003 dans lequel

Zuhair Murad,
libanais de Baalbeck, défend les couleurs de la Haute Couture libanaise de Beyrouth à New-York après de nombreux passages réussis à Milan puis Paris.
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Des Entreprises Libanaises et du Moyen-Orient au Salon du Prêt-à-Porter de Paris de Septembre


Gatti Nolli - Liban
Baouchrieh - Trad Building
Liban PO Box 287 Jdeidet El Metn
email: gattinolli@yahoo.com
tel 03 302 749


Gemy - Liban
New Rawda PO Box 90/198 Jdeidet El Metn email: gemy@gemynewfashion.com.lb
tel 03 821230


Milia M - Liban
Achrafieh BP 119337 Beyrouth
17 rue Bethlehem secteur Abd al wahab Inglizi
email: info@miliam.com
tel 01 330 336

Milia,
"jeune créatrice de Beyrouth, très appréciée à Paris"



Sacrosanct Hamra
Sadat Building

"D'abord installée à Londres, cette styliste est revenue à Beyrouth. Sa touche est inégalable pour la création de chemisiers, et l'utilisation des voiles vaporeux"

Look In
Mar Elias - Beyrouth
Motanabi street


Sara haute couture - Arabie Saoudite
PO Box 13656 Jeddah 21414
tel (9662) 6673979
email: sara_hautecouture@hotmail.com



Costumes et accessoires de Danse Orientale?

Sharihane Boutique - Paris 2ème - M° Bonne Nouvelle













D'autres adresses ou suggestions
pour cette rubrique ?

Remarquée au Salon du PAP Féminin de Paris en Septembre 2003

Guisso haute couture

Princesse Dora
Rue Saint Maroun tel 961 1 266 138
email : lesamis@lesamisboutique.com