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Le Liban:
Des stations et des pistes de Ski
à découvrir sans plus tarder!
Le Ski au Liban

La page-web francophone des Sports d'Hiver au Liban

TOUT SCHUSS SUR LES PISTES LIBANAISES…

Hiver 2008 - Si le Liban est particulièrement connu pour ses plages et sa saison d’été, il l’est désormais autant pour ses activités hivernales, et en particulier le ski… Grâce à sa chaîne montagneuse enneigée de mi-décembre à début avril, le Liban est devenu une destination magnifique pour tous les skieurs, qui peuvent venir y vivre une expérience inoubliable.
Avec des sommets culminant à 3038 m, ce tout petit pays qu’est le Pays du Cèdre fait figure d’exception au Moyen-Orient, puisqu’il est le seul à offrir une pratique si avancée du ski et des sports d’hiver. De même, le pays se distingue par sa capacité à offrir à ses visiteurs des stations de ski très bien équipées, pouvant leur assurer à la fois confort, amusement et sécurité… >> lire la suite
par Cynthia Abou Jaoudé pour ILoubnan

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Novembre 2007
« Ski de randonnée au Liban »,
un livre dédié aux montagnes du pays

un ouvrage à garder précieusement dans sa bibliothèque, principalement si l’on est amateur de nature. Signé par Roberto Cantone, premier conseiller près l’ambassade d’Italie, cet ouvrage est une vraie – et la première – référence du genre retraçant quelque 27 itinéraires à suivre, avec les skis ou le snowboard, pour (re)découvrir la nature. De la réserve de Horch Ehden jusqu’aux Cèdres, de la Békaa à Sannine et de Rachaya jusqu’au mont Hermon, Roberto Cantone a, depuis qu’il a assumé ses fonctions de diplomate à Beyrouth en 2003, sillonné le Liban à la rencontre des coins perdus. Avant son départ prochain pour le Soudan, c’est un cadeau à la montagne libanaise qu’il fait à travers son premier essai.
Au départ, il y a cette passion pour la montagne et les activités qui y sont liées. Le reste devient naturel. Dès son arrivée à Beyrouth, ce diplomate animé par la joie de vivre est tombé sous le charme des montagnes libanaises et a décidé de les connaître. Faute de références en la matière, Roberto Cantone, qui fait également partie de la Scuola della montagna (École de la montagne) à Scaramuccia, en Italie, formait de petits groupes de copains et, ensemble, ils découvraient les montagnes libanaises. « Je connaissais bien sûr les grandes stations de ski, mais comme j’aime le contact avec la nature et la découverte, j’ai voulu découvrir toute la partie sauvage de la montagne », raconte-t-il.
Horch Ehden, Qornet Btedaya, Qornet el-Bass aux Cèdres, Tem el-Mézréb, Mzaar el-Roueiss, mont Hermon, etc., Roberto Cantone a escaladé pratiquement toutes les montagnes du Liban, prenant des notes techniques et des points de référence des itinéraires qu’il suivait. « J’ai eu l’idée de rassembler les meilleurs itinéraires dans un ouvrage qui servirait de guide à tous ceux qui aiment pratiquer cette discipline, sans qu’ils ne s’exposent bien évidemment au danger, explique-t-il. Ces itinéraires peuvent de même être parcourus avec le snowboard, les raquettes de neige ou encore les skis normaux. »
Dans un souci de fournir le plus d’informations possible, Roberto Cantone a consacré la première partie de son ouvrage à des informations générales sur le Liban, sa géographie, son climat, l’écologie et l’environnement, la flore et la faune, comme à des informations sur le ski de randonnée au Liban et le matériel nécessaire pour pratiquer cette discipline. Dans une deuxième partie, il présente les itinéraires, donnant à cet effet des informations sur l’accès au point de départ, « une chose qui n’est pas très évidente au Liban », le temps nécessaire pour la montée, le niveau de difficulté, le niveau des dénivelés, la période recommandée pour suivre l’itinéraire, etc. Il a de même fait une description technique de l’itinéraire tant pour la montée que pour la descente. Soucieux de parfaire son ouvrage, il a loué un avion pour prendre des photos de tous ces itinéraires. Un CD est ainsi joint au guide écrit et dans lequel le lecteur a une possibilité de visualiser l’itinéraire et de l’étudier avant de l’entreprendre.
Préserver les hauteurs
Il s’agit certes d’un travail de titan que le diplomate a dû ajouter aux obligations de sa mission au Liban. Sans oublier que la saison de neige est très limitée au pays du Cèdre. « Je suis très satisfait de ce guide, dit-il. C’est peut-être le premier en son genre. J’espère qu’il y en aura d’autres. Le Liban a une nature formidable. Quand on connaît des endroits comme la forêt de Horch Ehden, on comprend l’importance de préserver tout cela. Vous avez vraiment quelque chose de très précieux qu’il faudrait préserver. »
Et Roberto Cantone de poursuivre : « J’ai eu beaucoup de plaisir à rédiger ce guide. Je l’ai fait parce que je crois fermement que les montagnes du Liban méritent d’être découvertes. Je l’ai fait aussi pour les Libanais, qui ne sont pas nombreux à pratiquer ce genre d’activités, les personnes que je rencontrais étaient très souvent des étrangers. C’est un livre qui donne des idées, mais qui doit être étoffé, parce que je ne présente qu’une partie des itinéraires. »
Le fait d’être un expert en montagnes a aidé Roberto Cantone à réaliser cet ouvrage. « J’avais deux ans lorsque j’ai mis les skis pour la première fois, souligne-t-il. En fait, j’ai appris à skier avant même de marcher. J’ai toujours fait du ski, de l’alpinisme, de l’escalade et du ski de randonnées. Et c’est une activité qu’il ne faut pas sous-estimer. Au Liban, on ne risque pas les avalanches, mais il faudrait quand même aborder certains itinéraires avec prudence. »
A-t-il eu des mauvaises surprises ? « Non, répond-il. J’ai toutefois remarqué que la montagne libanaise est très jolie quand il fait beau, mais il faut être très vigilant quand il fait mauvais temps, parce qu’elle peut devenir vraiment très dangereuse. Les fortes tempêtes et le brouillard peuvent mettre le randonneur dans des situations critiques. Il faut donc l’aborder, comme la nature en général, avec prudence et respect, mais aussi muni des conseils de quelqu’un qui connaît mieux que vous la montagne. »
Roberto Cantone pourrait un jour publier son guide en France ou dans son pays, pour permettre aux autres de découvrir le Liban, mais pour l’instant, l’ouvrage sera disponible seulement dans les librairies du pays.
Éclectisme
Les montagnes ne sont pas la seule passion du diplomate italien. Féru de navigation, il a fait le voyage d’Italie à Beyrouth en voilier avant de repartir en Grèce. Épris de motos, notamment les Harley Davidson, il a fait le trajet de Beyrouth jusqu’à Florence, en passant par la Syrie et la Turquie. « Je suis éclectique, reconnaît Roberto Cantone. J’ai beaucoup d’idées et il me faudrait des journées de 48 heures pour pouvoir réaliser tout ce dont j’ai envie. J’aimerais un jour faire une deuxième édition de Blue Highway. C’est un livre de voyage écrit par un Indien américain dans les années 70 au terme d’un tour de quatre mois qu’il a effectué aux États-Unis, en suivant les petites routes. Blue Highway, parce que sur les veilles cartes des États-Unis, les petites routes étaient marquées en bleu. Il a décrit l’Amérique des années 70 à travers le regard des habitants des régions lointaines. J’aimerais refaire le même voyage en moto, en passant par les mêmes endroits, pour voir comment les États-Unis ont évolué en 40 ans. »
« J’aime la découverte, mais non pas les choses exceptionnelles et les grands exploits, ajoute Roberto Cantone. J’aime faire ce que tout le monde pourrait faire, parce que j’aime partager. On a tous besoin de rêver. Cela nous aide à mieux vivre. Comme certains ouvrages me font rêver, je cherche dans mon guide à donner la possibilité aux autres de rêver à leur tour. Mais c’est surtout un cadeau que je fais aux montagnes libanaises. Le Liban est un pays que j’adore. J’aimerais y revenir un jour. C’est un pays auquel on reste attaché toute sa vie. »

Nada MERHI pour L'Orient Le Jour


28 Janvier 2006

Chérine Njeim médaillée d’or à Beaver Creek


La jeune femme de 21 ans enchaîne les bons résultats à quelques jours des Jeux olympiques de Turin
La jeune skieuse libanaise Chérine Njeim a frappé un grand coup en remportant samedi la descente de Beaver Creek, aux États-Unis, une épreuve comptant pour la Coupe de l’Amérique du Nord.
Faisant partie des Coupes continentales, un cran en dessous de la Coupe du monde, la Coupe de l’Amérique du Nord regroupe l’élite des skieurs et skieuses résidant aux États-Unis et au Canada, deux grandes nations du ski mondial.
Avec un chrono d’une minute 36 secondes et 30 centièmes, Njeim a survolé toutes ses adversaires (elles étaient 53 participantes).
Jointe au téléphone hier soir par L’Orient-Le Jour, Chérine Njeim s’est déclarée ravie de sa performance. « Lorsque je me suis élancée, je me suis dit qu’il fallait que je me donne à fond », a souligné la jeune championne. « Bien que la piste ne soit pas conforme à mon style, je suis arrivée à me transcander et remporter l’épreuve », a continué Njeim. Car Chérine Njeim ne skie pas dans la dentelle. Et c’est les pistes dures et pentues qui vont le plus à son style agressif. « La piste à Beaver Creek est quelque peu plate, mais j’ai quand même pu tirer mon épingle du jeu », a renchéri Chérine Njeim.
« Mon émotion était indescriptible lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée. Finalement, le travail a bien payé », s’est félicitée la championne libanaise.
Vivant aux États-Unis depuis plus de 5 ans, Chérine Njeim s’entraîne au sein de la Rowmark Ski Academy à Salt Lake City et a pu, grâce à ses excellents résultats, se qualifier pour participer à la Coupe de l’Amérique du Nord. En 2004, elle a également pris part à un super-G au Chili qu’elle a remporté haut la main.
À Turin sans complexe
Auréolée par cette victoire, sa première en descente dans le circuit international, Chérine Njeim abordera donc les Jeux olympiques 2006 avec une confiance gonflée à bloc. Après avoir représenté le pays du Cèdre à Salt Lake City en 2002, la jeune Libanaise de 21 ans sera présente à Turin du 10 au 26 février.
« Je m’entraîne quotidiennement 3 à 4 heures, à raison de 6 jours par semaine, a noté la skieuse libanaise numéro un. Les lundis, c’est dans la salle de gym que je perfectionne ma condition physique. »
«Rien n’a changé dans ma préparation pour les JO. Je ne veux nullement me mettre la pression et j’irai à Turin sans complexe », a déclaré, confiante, la jeune femme, espoir du ski libanais.
Chérine Njeim quittera les États-Unis le 8 février afin d’être présente le lendemain à la cérémonie d’ouverture du plus grand événement sportif mondial. Elle aura ensuite une semaine afin de s’habituer au décalage horaire et de se préparer mentalement. Elle aura également le temps de s’accoutumer à la piste turinoise, une piste pentue et ardue, comme elle les aime.
Skieuse complète et polyvalente, elle disputera les six disciplines, à savoir la descente, le super-G, la descente du combiné, le slalom du combiné, le géant et le slalom.
Mais c’est dans l’épreuve du combiné qu’elle aura le plus de chances de briller puisque rares sont les skieuses qui arrivent à alterner les bons résultats en slalom et en descente.
Selon certains connaisseurs en la matière, Njeim aura même des chances de terminer parmi les 15 premières places.
Chérine Njeim devra également participer à la semaine internationale de ski qui se déroulera du 5 au 8 mars aux Cèdres.
Une occasion en or pour les jeunes accrocs de la neige de voir performer en direct l’une des meilleures skieuses libanaises de tous les temps,
si ce n’est la meilleure…
Nadim MAKHOUL/L'Orientlejour


Mars 2005
Expédition de randonnée de ski à Laklouk, à Faraya et aux Cèdres
L’agence de voyages Atalante, qui est spécialisée dans les expéditions de randonnée, d’escalade, d’aventure et de trekking dans des lieu extrêmes recherchés du globe, organise une expédition libanaise de randonnée de ski à Laklouk, à Faraya et aux Cèdres. Cette expédition représente un test. En effet, le guide de l’agence, M. Jean-Pierre Franchon, est lui-même présent pour cette première. en cas de succès, la destination libanaise pourrait eêtre ajoutée dans le catalogue de l’agence, en hiver pour le ski et en été pour la randonnée.

2005 et 2006: nouvel élan pour la station des Cèdres

Joseph Aoun, actionnaire et promoteur du projet, promet que la nature sera protégée dans la région et l'écotourisme favorisé.

Si les amateurs de ski tendance frime et après-ski sont plutôt accrocs de Faraya-Mzaar, les fans du ski nature dans un cadre plus sauvage affectioneront davantage la station emblêmatique à la fois au pied du plus haut sommet du Liban et autour de la fameuse Forêt des Cèdres.

Quinze millions de dollars vont être investis pour réaliser le rêve des amateurs de ski et des habitants de la région des Cèdres. Les Cèdres ont abrité la première école de ski au Liban. Le premier remonte-pente a été construit en 1953. Mais la guerre y a arrêté tout développement. Cette année, trois nouveaux télésièges de quatre places emmèneront les skieurs vers les cimes. Deux ont été construits en parallèle aux vieux téléskis en T et le troisième va jusqu'à 2850 m. À partir de là, des remonte-pentes devraient voir le jour, dans les années à venir.
À l'assaut du plus haut sommet
En 2006, des télécabines (gondola) à six personnes transporteront skieurs et randonneurs du départ des pistes (2095 m) vers un deuxième sommet, à 2870 m. Pour obéir aux normes internationales, un refuge pouvant accueillir 400 personnes y sera érigé. Sur ses terrasses, des télescopes permettront de voir jusqu'à Chypre. Mécanos et ingénieurs ont suivi des stages à l'étranger et une équipe est sur place pour former les pisteurs, les conducteurs de dameuse
Hôtel et routes
Au pied des pistes, un nouvel hôtel verra le jour. Il devrait être fonctionnel avant 2009, année où le Liban accueillera les Championnats d'Asie de ski. Une nouvelle route qui évite les petits villages et les routes sinueuses autour de Bcharré est en construction. Elle permettra d'économiser 15 à 20 min de trajet.

Le Ski au Liban commence à attirer les médias
et les investisseurs français!

Un nouveau centre de ski en projet à Ehden!
Un accord a été conclu entre le consortium immobilier européen Europtima et la municipalité de Zghorta-Ehden portant sur l’aménagement d’une station de ski sur les hauteurs d’Ehden, à proximité des Cèdres. Le projet, élaboré sous forme de DBOT (Design, Build, Operate, Transfer), sera géré par le consortium durant 39 ans. Les travaux débuteront cet été et l’achèvement du projet est prévu pour le printemps 2008. Le centre s’étendra sur 15 millions de m2. Europtima a cependant loué 40 millions de m2 pour préserver l’environnement. Les constructions n’occuperont que 20 % de la superficie totale. Le centre de ski ne sera accessible que par un système de téléférique au départ de Ehden (36 cabines), pouvant transporter 3 600 personnes par heure. Le village proprement dit comprendra quatre unités regroupant de petits hôtels. Celle construite à 2 100 mètres d’altitude comprendra un hôtel d’une capacité de 150 lits, un spa et des bungalows (50 lits). Une autre unité sera construite à 2 500 mètres d’altitude. Parallèlement, pour couvrir les besoins d’hébergement, un hôtel de 200 chambres sera construit à Ehden. L’avant-projet détaillé, conduit en partenariat avec Transmontagne, un opérateur français des centres de ski, a déjà été finalisé.

Le Liban organisera les Jeux asiatiques d'hiver en 2009:

Le président de la commission de coordination des JO en visite à Beyrouth
JC Killy : «Le choix d’organiser les septièmes Jeux asiatiques d’hiver en 2009 au Liban est judicieux»

Le Premier ministre Rafic Hariri a reçu le 8 Avril 2004 le président de la commission de coordination des Jeux olympiques d’hiver, Jean-Claude Killy, en visite officielle au Liban. La visite de l’ancien champion olympique de ski alpin s’inscrit dans le cadre d’une tournée d’inspection des dispositions prises pour les Jeux asiatiques d’hiver que le Liban va accueillir en 2009. Killy était accompagné par le président de la Fédération internationale de patinage, René Fassel, ainsi que par le président de la Fédération internationale de hockey sur glace, Ottavio Cinquanta. Après leur visite au président Hariri, ces personnalités ont tenu une conférence de presse à l’hôtel Phoenicia, en présence de M. Camille Rizk, président de la Fédération libanaise de ski, du président du Comité olympique libanais (COL), le brigadier Souheil Khoury, ainsi que des vice-présidents du COL Tony Khoury et Nouhad Choukair. Les membres de la délégation ont une fois de plus affirmé leur appui au Liban pour la réussite de cet événement sportif. Dans une interview exclusive accordée à L’Orient-Le Jour, Jean-Claude Killy a exprimé sa satisfaction concernant les préparatifs des Jeux.
L’Orient-Le Jour : Comment s’est porté le choix sur le Liban pour organiser les Jeux Asiatiques d’hiver 2009 ?
Jean-Claude Killy : « C’est lors de l’assemblée tenue à Busan en Corée du Sud que le conseil d’administration des Jeux olympiques d’Asie a décidé de donner à la ville chinoise de Changchun le droit d’abriter les 6es Jeux asiatiques d’hiver de 2007 et celui des 7es Jeux asiatiques d’hiver de 2009 au Liban. Ce choix avait paru alors comme le plus judicieux.
O.J. : Êtes-vous satisfait, en tant que membre du CIO, du déroulement des préparatifs des Jeux ?
J-C.K. : « Tout à fait. Il y a après les événements, une volonté encore plus grande de réussir quelque chose de sympathique. » MM. Fassel, Cinquanta et moi-même sommes là en tant qu’experts et amis. O.J. : Êtes-vous confiant de la réussite tant sur le plan de l’infrastructure que celui sportif ?
J-C.K. : « Après nos visites au président de la République, à M. Hariri, et au ministre de la Jeunesse et des Sports, nous avons réuni tout le soutien et toutes les assurances pour que cet évènement soit une réussite tant sur le plan politique que sportif. Ce ne sera donc pas une suprise pour mes collègues que ces Jeux soient un succès formidable, ni pour moi qui ait fait partie de la commission de coordination et ancien organisateur des Jeux. »
OJ : Est-ce votre première visite au Liban ?
J-C.K. : « Tout à fait. Malgré ma visite éclair, j’ai été particulièrement touché par l’hospitalité des Libanais, ainsi que par les succulents plats traditionnels; j’espère donc revenir le plus tôt possible ! »

Guy SALMÉ pour l'Orient-Le Jour


Skier parmi les cèdres

Le Liban ne manque pas d'atouts pour les fondus de neige A première vue, on ne pense pas vraiment à ce pays pour se rendre aux sports d'hiver. Mais cet Etat du Moyen-Orient offre maints plaisirs, dont celui d'aller skier au milieu des cèdres. Le Liban, pays de lait et de miel, est aussi celui de l'or blanc. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le nom de Liban provient de Lebnana, qui a pour origine un mot araméen signifiant "blanc", en référence à la blancheur de ses montagnes couvertes de neige de début décembre à fin mars. Deux stations de niveau international, Faraya-Mzaar et Les Cèdres, figurent parmi les sites les plus courus de la région en hiver. La première, Faraya-Mzaar, est sans doute la plus branchée du Liban, mais aussi la plus étendue. Créée en 1957, elle est située à seulement 46 km de Beyrouth et considérée comme la mieux équipée du pays avec 15 remontées mécaniques. Située à 1 850 mètres d'altitude, elle ravira les amateurs de montagne comme de mer, puisqu'elle offre, du haut du dôme de Mzaar, (à 2 465 m), un panorama exeptionnel sur la baie de Beyrouth et la Méditerranée. Pour allier symbole et dépaysement, il suffit de se rendre dans une autre station, celle des Cèdres, qui est aussi le plus ancien site de ski du Liban. C'est également la plus élevée du pays, puisque son altitude varie entre 1 850 et 3 083 mètres, à proximité du toit du Liban, le Qornet el-Saouda. Ses remontées mécaniques permettent de dévaler les pentes du Dahr el-Katib, le contrefort du Qornet el-Saouda. Elle se distingue aussi par un panorama exceptionnel sur la vallée de la Qadisha. Il suffit de deux heures pour s'y rendre, depuis la capitale. Parmi les autres stations remarquables, on parle aussi de Qanat Bakich, à 1 904 mètres, qui dispose également d'un snowland et de pistes tout niveau. Laklouk, à 62 km de Beyrouth, se caractérise par son microclimat, et par son domaine skiable étendu sur des vergers en terrasse. Un séjour dans cette station sera aussi l'occasion de se rendre aux sources d'Afqa.

Jenny Lafond


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L'essentiel sur les 6 Stations et centres de ski du Liban
Saviez-vous que le ski au Liban doit en grande partie son essor grâce à la présence de l'armée Française dans les années 1930?


Stations de niveau international

FARAYA-MZAAR
Faraya-Mzaar est la station la plus étendue et sans doute la plus "branchée" du Liban.
Un équipement hôtelier et de châlets très dense. Altitude : 1850 à 2465 mètres.
Durée du trajet à partir de Beyrouth : Env. 1 heure.


Site de la station 2004 ...

LES CEDRES
La plus ancienne et la plus élevée station de ski du Liban, à proximité du toit du Liban,le Qornet es Saouda. Le ski de Printemps y est même possible. Altitude : 1850 à 3083 mètres.
Notre adresse préférée pour trouver ici des sensations savoyardes?:
L'auberge des Cèdres
Durée du trajet à partir de Beyrouth : Env. 2 heures


Pistes de Faraya-Mzaar


Centres de Ski

FAQRA CLUB
Centre au sein du Domaine et Club privé de Faqra crée en 1974, à proximité duquel se dressent les ruines d’un imposant temple romain. Voilà l’occasion d’une agréable ballade d'après-ski.Une adresse huppée comprenant même un Relais&Château. Altitude : 1735 à 1975 mètres.
Durée du trajet à partir de Beyrouth : Env. 1 heure.

LAQLOUQ
La station de Laqlouq est située à proximité des sources d’Afqa dont le site mérite une visite.Voilà donc un centre de ski très "nature" et écologique. Possibilité de ski de fond sur le plateau
Altitude : de 1650 à 1920 mètres. Durée du trajet à partir de Beyrouth : Env. 1 heure et demi.

KANAT BAKICHE
Site à la beauté sauvage non loin de la petite ville de Baskinta

Altitude : de 1904 à 2200 mètres. Durée du trajet à partir de Beyrouth : Env. 1 heure.
ZAAROUR
Le plus proche de Beyrouth, c'est le centre idéal pour une journée au ski.

Altitude : de 1700 à 2000 mètres. Durée du trajet à partir de Beyrouth : Env. 1 heure.

>>>Plus de détails?


Le " toit " du Liban: Qornet el Saouda, 3083 mètres


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Les WebCams de la Montagne Libanaise

grâce à Skileb.Com


Faraya-Mzaar

et
Les Cèdres

L'auberge des Cèdres

Des Hôtels du Mont Liban:

Relais Chateaux
Auberge de Faqra
,
à plus de 1700m ,au coeur d'une station de ski privée et huppée de la montagne libanaise. A deux pas du site archéologique. Grandiose!


Mzaar Intercontinental Resort,
le dernier né de la chaine Intercontinental à 2000 mètres.Le luxe n'hésite pas à prendre de l'altitude au Liban dans le cadre de la station de Faraya-Mzaar encore connue sous le nom enchanteur des"yeux du ciel" ou Ouyoune el Simane... aussi grandiose que romantique.Le ski mais aussi la remise en forme et l'après-ski bien sûr!

Hotel Snowland,
voilà un hôtel-châlet charmant autant par l'architecture que pour l'accueil, destiné aux budgets beaucoup plus raisonnables avec une approche plus familiale de votre séjour.Situé entre Baskinta et Faqra, dans le secteur du Centre de Ski de Qanat Bakiche, ce sera le hâvre de paix idéal pour le skieur comme le randonneur en Hiver mais aussi ceux qui recherchent la fraicheur de l'été Libanais, au pied du mont Sannine, dans le calme, sans être isolé
.





Les "Pages Montagne"
de l'Office du Tourisme du Liban à Paris
Liban, écrit en Arabe, se prononce Loubnan




Le Ski au Liban

avec SKI-LEB, vous ne pourrez plus rien ignorer de toutes les activités de sports d'hiver au Liban et vous serez impardonnable si vous ne savez pas répondre aux questions des amis, avant , pendant, et même après la saison. En Exclusivité, prenez le pouls de l'ambiance et de la météo au bas des pistes grâce à la Webcam en direct! Pour le visiteur venu de l'étranger, il faut savoir que Skier au Liban le matin et se baigner l'après-midi à la plage n'est pas du tout une légende! En plus, par temps clair, vous pourrez sillonner les belles pistes avec vue sur mer, comme à Faraya-Ouyoune al Simane qui signifie, ni plus ni moins, " les yeux du ciel", à moins de 50 kms de Beyrouth! Ici, vous pouvez être tout à la fois sportif et romantique, en restant très à l'aise dans vos chaussures...Pour soutenir la comparaison avec les stations européennes les plus huppées et prestigieuses, telles Megève, Courchevel ou Gstaadt, un Hôtel Intercontinental a même élu domicile au sein du complexe Mzaar 2000.Quand on vous dit que ce pays n'est vraiment comme nulle part ailleurs et n'a jamais perdu son penchant inné pour l'excellence! Comment ne pas faire également une mention particulière à la station des Cèdres-Al Arz en Libanais-ou vous vous sentirez à mille lieues de l'urbanisme Beyrouthin, au coeur de la célèbre forêt qui tente de renaître autour de ses valeureux cèdres résistants...Le Website, quant à lui, est essentiellement en Anglais mis à part quelques noms de boutiques, ici et là, demeurés savoureusement francophones.



Y sont en particulier parfaitement décrits, tous les détails concernant les 6 stations ou centres de ski du pays.Vous pourrez de là, faire un tour sur la page de la Fédération Libanaise de Ski si vous voulez encore mieux maitriser l'organisation de ce sport au Liban.

Sport-Evasion,
à Jounieh, c'est l'agent au Liban de l'UCPA , organisation depuis longtemps très bien connue en France dans le secteur des activités sportives de plein air.Cet établissement organise donc de nombreuses sorties bien encadrées et à caractère essentiellement sportif pour la jeunesse.


Aperçu de Baalbeck en Hiver

Ski Safari au Liban,
un programme de tourisme entièrement dédié à la montagne et au ski préparé par une Agence de Voyages Suisse.Quand la vraie Suisse rend hommage à la Suisse du Moyen-Orient sur ses valeurs montagnardes, cela doit inciter à découvrir cette face encore méconnue du Pays du Cèdre en saisissant l'opportunité d'une destination Ski vraiment originale et bien réelle qui ne décevra pas même les plus exigeants parmi la clientèle Européenne.

Skipass,
revue internationale de la glisse, vous narre le voyage étonnant de jeunes Français venus skier et découvrir le Liban.Ils purent ainsi vérifier que ce n'était pas que légende mais bien réel!

Le Ski au Liban
vu par la Page(Suisse) du Liban...


Histoire du ski au Liban
Les Libanais ont découvert le ski en 1913. À son retour de Suisse, Ramez Ghazzaoui initie ses amis sur les hauteurs de Aley. Durant le mandat, les officiers français dévalent les pentes de Dahr el Baidar, Sannine et le mont Kneisseh.
En 1934, Andrée Kasho, Aimée Kettaneh, Maurice Tabet et Mounir Itani fondent le premier club de ski, le « Club Libanais ».
Et en 1935, à l'initiative des Français, la première école s'installe aux Cèdres, à l'hôtel Le Grand Cèdre.
En 1937, les premières compétitions se disputent sur les pistes de Dahr el Baidar, Laqlouk, Sannine, les Cèdres
À partir de 1947, des skieurs libanais participent aux compétitions internationales.




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