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Le Liban:
une ambiance et une histoire,
sources d'inspiration des auteurs populaires
SAS au Liban
et au Moyen Orient


N°112
Pour
venger la mort atroce de l'ancien patron de la CIA à Beyrouth, Malko a accepté d'engager une lutte à mort contre des membres du Hezbollah. Il ne sait rien d'eux, seulement que s'ils le découvrent en premier, il ne reverra jamais son château.

N°26
Lorsque la CIA prie SAS d'assurer lui-même la protection d'un commerçant libanais, c'est que ce dernier est d'une importance toute capitale. Mais cela signifie clairement que la mission ne sera pas de tout repos et que les pièges mortels seront nombreux.

N°74
A l'est du Liban, à Baalbek, un groupe de Fous de Dieu s'est reconstitué et prépare un attentat sanglant. Dans ce pays détruit par des années de guerre, Malko parviendra-t-il à remonter jusqu'à eux et à définitivement les empêcher de nuire ?


Entre 1972 et 1993, Prince Malko a pris le chemin du Liban par trois fois pour nous faire vivre ses aventures chaudes et palpitantes, le plus souvent aux prises avec la CIA.
Entre la capitale libanaise et la plaine de la Bekaa, de "Mort à Beyrouth" en 1972 à "Vengeance à Beyrouth"en 1993 en passant par les "Fous de Baalbek" en 1984, la lecture de ces romans policiers est une manière originale et bien ludique d'approcher le Liban d'avant-guerre ou pendant la guerre tout en saisissant des caractéristiques du pays étonamment réalistes et toujours bien vivaces vingt ans plus tard....



Pour commander...

>>> Le site des éditions Gérard de Villiers

ou
SASMalko

SAS au Moyen-Orient:
l'ensemble des SAS du catalogue dans la zone

A lire aussi: l'Otage d'Oman
(n°87)
Chargé par la CIA de négocier la libération d'un otage américain prisonnier à Beyrouth d'impitoyables terroristes, Malko se retrouve au nœud d'un imbroglio dont il aura bien du mal à trouver l'issue. La vie d'un homme ne tient plus que dans ses mains.

 

Rencontre avec...

Gérard de Villiers, créateur des SAS. (Photo Ibrahim Tawil)

SAS Malko aux yeux d’or. Un globe-trotter de l’action et de l’érotisme corsé sur fond de troubles géopolitiques planétaires. Auteur de ce personnage « flemmingien », d’un espionnage flamboyant, une sorte de James Bond à la française, c’est Gérard de Villiers. Rencontre impromptue d’un millionnaire des livres lors d’un passage éclair au Liban à l’occasion du Salon « Lire en français et en musique » avant de s’envoler à l’autre bout du monde. Pour d’autres réalités, d’autres fictions, d’autres diagnostics, d’autres aventures, d’autres battements de cœur (entendre de sexe explicite !), d’autres romans. Un costume sombre, une chemise blanche, un regard clair et pétillant, des sourcils broussailleux, une chevalière en or au doigt et, seule touche d’originalité à ce look presque austère de bureaucrate, une belle cravate Hermès bleue turquoise avec motifs gais et « dar » libanais au toit en tuiles rouges. Non, ce n’est pas la première fois que Gérard de Villiers foule le sol libanais. Pour être plus précis (petit calcul avec plissement des paupières), ce serait la seizième fois. Un ami, un accoutumé, un familier. À son actif aussi quatre titres qui nous concernent : Mort à Beyrouth, Les fous de Baalbeck, Vengeance à Beyrouth, La manip du Karin A. C’est déjà dire comme il connaît bien la complexité de la mosaïque libanaise. Tour d’horizon vite établi, et l’auteur à succès qu’il est (150 millions d’exemplaires vendus, traduits en plus de 15 langues, mène quand même une campagne de promotion sur place pour l’ensemble de son œuvre. « Un “teasing” est toujours nécessaire, souligne-t-il avec le sourire et beaucoup d’aplomb. Les Libanais sont doués pour la survie. » Et voilà en préambule. Dans le regard des autres, nous Libanais, on se porte, Dieu merci, et touchons du bois, encore très bien. Le dernier roman paru est Pacte avec le diable (l’assassinat du Premier ministre serbe) et celui à paraître bientôt est Ramenez-les vivants (les otages en Colombie). Comme on le remarque, rien n’échappe au regard mobile et scanneur du père de SAS, tout courage Malko, absolument preux chevalier et ardent latin lover dans la stridence des temps modernes. À la sortie de Baghdad Express en avril dernier, Gérard de Villiers venait tout juste de quitter l’Irak qui s’évertuait à éviter la guerre. « Énorme erreur de calcul pour les Américains », confie de Villiers en « post-bellum ». Toujours à la pointe des évènements et à l’affût de ce qui fait sensation. Politiquement, bien entendu, car cet écrivain venu du journalisme (début à France-Soir) et diplômé en Sciences Po à Paris n’en avoue pas moins qu’« écrire c’est merveilleux…» Quel est ce cocktail explosif qui a tant séduit les lecteurs ? Un zeste d’érotisme (« oui, oui j’aime beaucoup les femmes », confesse Gérard de Villiers sur un ton badin qui trouve les Libanaises élégantissimes), de l’action (générée par les situations des personnages et les diverses trames narrées) et une excellente information sur les pays décrits. « Je suis si précis dans mes descriptions que mes livres ont servi de guides à certains lecteurs », dit-il dans un éclat de rire. Sensible au drame palestinien («d’une grande injustice», précise-t-il), de Villiers commente largement le conflit israélo-arabe (sans oublier son livre-phare sur le sujet, Armaggedon) et dit être frappé par le nombre d’écoles à Gaza. Écrivant en tout lieu (sur IBM, simple cahier, carnet de notes et ordinateur), cet écrivain qui déclare donner de la distraction et de l’évasion aux gens n’en a pas moins été aussi sollicité par le cinéma : un film de Raoul Coutard (SAS San Salvador) et La veuve de l’ayatollah, porté à l’écran par un cinéaste américain. Si les nombreux voyages sont une source substantielle et fiable pour ses informations et ses repérages (« mes livres reflètent 80% de la réalité », affirme-t-il), il n’en demeure pas moins qu’il a un réseau fourni d’amis, de journalistes (AFP) et de diplomates pour bénéficier de connaissances supplémentaires et diffuser en douce ce qui se passe en coulisses... Sans bémol, de Villiers avoue toutefois qu’écrire en anglais (qui l’eut cru ?) lui aurait rapporté encore un lectorat plus grand. Admirateur de l’art de vivre libanais (et la qualité de vie au pays du cèdre), jugeant que « le Liban est un pays de tolérance » et que « les Libanais pourraient être des bouddhistes », il garde des souvenirs impérissables de notre société. Notamment ce dîner en pleine guerre où, même bombardée, une maison de grande tenue mondaine sert le repas au jardin quand le salon est encore fumant des éclats des roquettes… Image certes surréaliste mais illustrant avec éloquence la flexibilité des Libanais. Dernier souhait, monsieur le conteur ? « Que les lecteurs libanais continuent à me lire et que le Liban continue à se reconstruire tout en demeurant un exemple de cohabitation. » Parfait, à bon entendeur salut !

Edgar Davidian pour l'Orient leJour
13 Novembre 2003


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