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ecommerce: Comment lancer un site avec 500 dollars BuyLebanese : un « mall » 100 % libanais au service de la diaspora
Encore inexploité il y a quelques années, le « e-business » au Liban est aujourd’hui à portée de « clic ». Il suffit désormais de peu pour lancer une start-up dans le e-commerce. Pour Karim Saïkali, un brin d’originalité, un concept précurseur et une poignée de 500 dollars ont permis à BuyLebanese.com de se propulser sur la palette virtuelle locale et internationale.
Créé en novembre 2000, par Karim Saikali et Nasri Messarra, BuyLebanese.com propose plus de 250 produits agroalimentaires aux gourmands, aux curieux et surtout aux millions d’expatriés à la recherche d’un goût du terroir. On y trouve un condensé des meilleurs produits libanais variant du paklava au traditionnel narguilé. Pour promouvoir son site Web, devenu l’un sites libanais les plus populaires, Karim Saïkali n’a pas dépensé un sou. Avec une stratégie marketing à zéro coût et des dépenses minimes pour le lancement, la gérance et la maintenance du site, BuyLebanese.com est aujourd’hui une entreprise « très rentable », selon son fondateur. Elle se nourrit principalement des ventes générées par le site, mais également des commissions imposées sur les produits aux fournisseurs. « En moyenne nous prenons de nos fournisseurs 15 à 20% de commissions sur tous les produits », ajoute M. Saïkali. « BuyLebanese.com fut un précurseur dans la promotion des produits libanais sur Internet », déclare Karim Saïkali. Ce mall basé sur Internet reçoit 1 000 commandes par mois et en moyenne plus d’un million de visites par an.
« Nos clients sont principalement des expatriés libanais résidant dans plus de 76 pays », souligne M. Saïkali. Avec un budget initial de 500 dollars, la réussite de cette entreprise revêt un caractère particulier. L’entreprise n’a qu’un seul employé, son gérant. « Beaucoup de gens s’imaginent qu’il y a une grande équipe derrière ce site », remarque Karim Saïkali. Tout le réseau étant entièrement informatisé, l’entreprise n’a besoin d’aucun employé pour fonctionner. De plus, « nous n’avons pas eu besoin d’investir dans la commercialisation de ce site », souligne-t-il. L’intérêt porté par les médias libanais et internationaux et par les fournisseurs de l’entreprise a été plus que suffisant pour propulser BuyLebanese.com sur la plate-forme internationale du e-commerce. Cette idée innovatrice a suscité l’intérêt des médias du monde (Sunday Times) et des guides Internet internationaux (The Purple Book), qui ont classé BuyLebanese.com parmi les meilleurs sites de commerce en ligne au monde. Le portail figure également en tête des listes des moteurs de recherche. Il suffit de taper « acheter libanais » sur Google.com et l’adresse du site apparaît. Certains fournisseurs affichent également l’adresse du site sur leurs produits ou sur leur propre site Internet. Plus encore, « la stratégie de promotion de l’entreprise repose principalement sur le bouche-à-oreille », souligne M. Saïkali. Mais son succès dépend surtout d’un service clientèle porte-à-porte. Les produits commandés sur BuyLebanese.com sont livrés partout au monde par le transporteur Aramex dans un délai de 2 à 3 jours ouvrables.
« La satisfaction du client a été essentielle pour la survie de cette entreprise », remarque le webmaître. Reste à savoir le prix de ces produits made in Lebanon : au prix de vente du marché s’ajoute la commission de l’entreprise et en moyenne 10 a 15 dollars/kilo pour le prix de fret. « Cela revient particulièrement cher, mais les Libanais sont prêts à payer pour un bout de leur pays », dit-il.
Les secrets du métier sont jalousement gardés de père en fils depuis des siècles

Anwar AZZI


Présentation de notre partenaire BuyLebanese


en ligne depuis le 14 Novembre 2000

Araq baladi, narguilé, confitures, grains, baklawa, dibs el-remman… Ces produits bien de chez nous sont accessibles à portée de clic. Gourmets et gourmands du monde entier peuvent recevoir chez eux plein de bonnes choses made in Lebanon.
Il leur suffit de se connecter sur BuyLebanese.com
BuyLebanese.com a été fondé et développé par Karim Saikali et Nasri Messarra. Karim Saikali a 26 ans. Il est ingénieur mécanique de formation, ayant une maîtrise de Columbia University, New York. Fin février 2000, il a lancé www.E-comLebanon.com, Lebanon's Largest Music Store. À cause de sa plate-forme innovatrice, le projet a été couvert par des dizaines de médias au Liban et à travers le monde. Entre autres, ComputerWorld IDG Communications, Orbit Television, MEED, etc;
Nasri Messarra, 34 ans, est fondateur de Kleudge, la première compagnie libanaise à se spécialiser dans le développement de sites Internet (1995). Il est professeur d'informatique à l'USJ depuis 11 ans et titulaire d'un DEA en management de cette même université. Il a écrit plusieurs articles dans les domaines suivants : "croissance des organisations", "développement et gestion des sites Web", "rentabilité des sites Web" et "intégration des nouvelles technologies dans l'entreprise".
Saikali et Messarra ont combiné leur savoir pour monter un système complètement automatisé. La paiement en-ligne est sécurisé. "Nous pouvons également recevoir des commandes par téléphone".
Au départ, une idée : élargir le marché libanais. Ce site vise à promouvoir et à exposer les industries et produits libanais d'une part, et à favoriser les exportations en attirant l'argent vers le Liban d'autre part. "Le marché libanais souffre d'une crise économique sans précédent d'où la nécessité de se tourner vers un marché international immense, explique Karim Saikali. Il s'agit là d'une stratégie qui vise à augmenter les exportations des entreprises et à leur ouvrir de nouveaux "Business channels"". "Nous avons la place pour environ 200 bannières", soulignent les deux associés. Le site propose actuellement 80 produits divisés en quatre catégories : "aliments", "boissons", "produits non comestibles" et "douceurs".
Toutes sortes d'entreprises sont représentées : petites, moyennes, familiales… "Pour le mois ( et demi) du shopping, on offre des prix de livraison superabordables : pour les USA, le Canada et l'Europe : 11,5 $ le premier kg et 6,75 $ le kg supplémentaire. L'Australie, le Proche-Orient et l'Asie : 9$.
La livraison est assurée aux quatre coins du globe". "À ce jour, notre site a été visité par des milliers d'internautes, libanais et de nationalités hétéroclites. Nous avons reçu beaucoup de messages très encourageants, mais aussi émouvants parfois".

Lu dans




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Baklawa ($ 16/Kg + couts de livraison)
Origine: Rafaat Hallab & Sons Tripoli.


Baklawa (5 Kg à $ 104 livraison incluse)
Origine: Rafaat Hallab & Sons Tripoli.

Maamoul ( $ 12.75/Kg + couts de livraison)
Origine: Rafaat Hallab & Sons Tripoli.




Zaatar
(Thym avec graine de Sesame, pour Manakeesh par exemple, $ 7.5/Kg + cout de livraison)

Marque: Hboubna


Café Sans Cardamome - Bann bala Hal -
($ 6/Kg + couts de livraison)

Marque: Super Brasil

Halawa Pistaches ($ 4.5/Kg + couts de livraison)
Marque: Mounir Bissat

Narguilé - Arguilé ($ 36 + couts de livraison)

CDs de Fairuz
Origine: A. Chahine & Sons (VDL)



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Le savon à l’huile d’olive de Tripoli : 400 ans de tradition


Caravanserail de Tripoli !

De l'Artisanat à la Vente en ligne...
Une micro- entreprise qui vend 98 % de ses produits à l’étranger Le Tripolitain Badr Hassoun écoule son savon en France


Dans le coin du souk de Tripoli où son père lui a appris les secrets du métier, Mahmoud Charkass enseigne à son fils Ahmad, 13 ans, avec les mêmes gestes, la fabrication du savon à l’huile d’olive, une activité pratiquée par sa famille depuis deux siècles. « Ahmad ne va plus à l’école. Il est mon fils unique et doit apprendre le métier de ses ancêtres », affirme Mahmoud tout en découpant en tranches une barre de savon parfumée au laurier dans son atelier situé au-dessus du Khan des Égyptiens, une bâtisse de la vieille ville qui date des mamelouks. Tripoli compte plus de 200 vestiges de l’époque mamelouke, la dynastie qui a gouverné depuis l’Égypte l’Empire arabe aux XIIIe et XIVe siècles. « Je continue d’appliquer à la lettre les méthodes de mon père. Je me suis juste contenté d’introduire de nouvelles couleurs et certaines techniques de découpage pour diversifier les formes », raconte Mahmoud, assis sous un portrait de son père daté de 1940.
C’est en 1800 qu’un ancêtre des Charkass a introduit la technique de la fabrication du savon à l’huile d’olive et au laurier-sauce au Khan des Égyptiens, un caravansérail où affluaient les commerçants du pays des pharaons et qui servait d’hôtellerie. « Le secret d’une bonne fabrication réside d’abord dans l’utilisation de la meilleure qualité d’huile d’olive même si les coûts s’en ressentent. Un baril d’huile d’olive de qualité vaut 666 dollars alors que la même quantité de graisse animale utilisée dans la fabrication du savon de commerce ne coûte que 50 dollars », explique M. Charkass à Rouba Kabbara.

Plus loin, dans le « souk du savon », Badr Hassoun, 43 ans, dont la famille est aussi dans le métier de père en fils, a développé et modernisé cet art en créant 200 variétés de savons de parfums et de couleurs différents. « Tout dépend de l’herbe, du miel ou de l’huile essentielle qu’on y ajoute. Nous utilisons le laurier-sauce, mais aussi notamment la camomille, la menthe, le musc et l’ambre », explique-t-il.
« En fait, il existe quatre principaux genres : le savon à l’huile d’olive uniquement, que les Européens appellent savon de Marseille, le savon parfumé aux herbes, utilisé pour le traitement de certains maux, le savon royal, auquel on ajoute les essences les plus rares et qui est sculpté au couteau, et enfin le savon des mariages, d’un blanc éclatant, symbole de pureté », ajoute M. Hassoun. Il rappelle que la renommée du « souk des parfumeurs » de Tripoli n’est plus à faire. « Les gens s’y rendent comme on va dans une clinique et achètent des herbes pour traiter telle ou telle maladie de la peau ou la chute des cheveux par exemple. Ce sont ces mêmes herbes que nous utilisons pour le savon », dit-il. Dans son atelier de deux étages, M. Hassoun travaille avec 11 membres de sa famille. En saison, une vingtaine d’autres proches sont appelés à la rescousse.
Tripoli est le centre de l’industrie du savon depuis 400 ans et les aïeux de M. Hassoun étaient déjà dans cette profession, que son père a abandonnée à son déclin pour se reconvertir dans le commerce de l’or. Après avoir hérité dans les années 1990 l’atelier dans une bâtisse du Khan construit par les Ottomans pour centraliser le commerce du savon, il a décidé de reprendre le flambeau. Aujourd’hui, ses produits, qu’il commence à exporter en France, sont recherchés par les ambassades et les touristes qui viennent spécialement à Tripoli dans ce but, dit-il. L’industrie du savon est l’un des rares métiers traditionnels qui persistent dans cette région entourée d’oliveraies, explique Omar Tadmouri, professeur d’histoire et de civilisation islamiques à l’Université libanaise de Beyrouth. Cette activité était prospère depuis des siècles et Tripoli comptait plus de 200 ateliers de production. Des marchands français y avaient établi des commerces, comme le prouvent les registres des archives ottomanes à Istanbul, ajoute M. Tadmouri.