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Personnalités et chercheurs libanais:
une contribution pemanente à la réflexion sur le devenir des sociétés arabes.
Semaine internationale sur le Moyen Orient arabe:
"Etats et Sociétés en quête d'avenir,
des indépendances à aujourd'hui"

Aix-en-Provence, du 14 au 18 Juin 2005
Collège de France


Paris depuis 1530

Iremam - MMSH

Université
d'Aix-Marseille
I, II, III
Gremmo - MOM


Université de Lyon 2

University of Utah


Salt Lake City


L'Association Mémoires Méditerranéennes organise cette semaine de rencontres avec la participation de l'IREMAM de l'Université d'Aix-en-Provence, du prestigieux Collège de France de Paris, du GREMMO de l'Université de Lyon et de l'Université de Salt Lake City.
Dans le prolongement de la semaine internationale des études mandataires qui s'est tenue à Aix en Provence en Juin 2001 puis du colloque de Juin 2003 sur Sélim Takla, 1895-1945, une contribution à l'indépendance du Liban,
cet évènement de dimension internationale réunira universitaires, chercheurs et personnalités en provenance d'Europe, des Etats Unis et du Moyen Orient.


Contact

email/courriel:

IREMAM-CNRS MMSH
5, rue du Château de l'Horloge - BP 647 - 13094 Aix-en-Provence Cedex 1
Tél (accueil) : + 33 (0)4 42 52 41 61

ETATS ET SOCIETES EN QUETE D'AVENIR
des indépendances à aujourd'hui

semaine organisée par
Gérard D. Khoury
(IREMAM/ Mémoires méditerranéennes)
Henry Laurens
(Collège de France) Nadine Méouchy (GREMMO)
Peter Sluglett (University of Utah)

Institutions organisatrices :

Collège de France, Paris,
GREMMO
CNRS-Université Lumière Lyon 2 / Maison de l'Orient et de la Méditerranée
,
IREMAM/Mémoires méditerranéennes,
CNRS-Université d'Aix-Marseille I, II et III / MMSH,
University of Utah,
Salt Lake City
, USA.

Pays concernés :
Liban, Syrie, Irak, Palestine, Jordanie, Egypte
Période : des indépendances à nos jours
Langues de la semaine : français, anglais et arabe

Le programme prévisionnel du colloque au jour le jour
(arrêté à fin Janvier, téléchargement au format rtf)

Séances et ateliers de la semaine internationale d'études
sur le Moyen-Orient arabe

La semaine est placée sous la présidence d'honneur d'André Raymond (professeur émérite à l'Université d'Aix-Marseille) et d'une autre personnalité universitaire. La séance inaugurale de la semaine sera l'occasion de plusieurs présentations d'une durée ne devant pas excéder 20 mn.
1) Les contributions relatives aux sources documentaires :
- Pierre Fournié, Conservateur en chef du Patrimoine au Département des archives du Ministère des Affaires Etrangères, présentera les fonds récemment ouverts à la consultation, à Paris comme à Nantes, et qui nous conduisent jusqu'aux années soixante.
- Wm Roger Louis, Professeur d'Histoire et de Culture anglaises à l'Université du Texas à Austin, ancien Président de l'American Historical Association, Editeur de Oxford History of the British Empire, en 5 volumes, présentera pour sa part les archives britanniques.
- Basma Kodmani-Darwich présentera le projet de constitution d'un fonds d'archives privées dans le monde arabe.

2) Les contributions relatives au cadre juridique des jeunes Etats arabes et aux tensions existantes entre leurs sociétés et la modernité politique et sociale voirela démocratie :
- Me Youssef Takla, avocat international aux barreaux de Paris et de Beyrouth, proposera une lecture juridique et comparative des Constitutions des pays arabes qui nous intéressent .
- Abdel Hafez Saleh Magdi, professeur de philosophie à l'Université du Caire, traitera des difficultés de l'émergence de l'individu et de l'esprit critique dans le monde arabe.



LISTE DES ATELIERS
Atelier 1 / Séances 1 et 2
L'écriture de l'histoire du Moyen-Orient arabe

Introduction à l'atelier 1 :
Séance 1 : Bilan critique de l'historiographie arabe récente
Séance 2 : Bilan critique de l'historiographie occidentale récente
Cet atelier porte sur le bilan critique des historiographies arabe et occidentale relatives au Moyen-Orient contemporain. Les organisateurs attachent une importance particulière au fait que l'analyse de l'historiographie arabe soit faite par des historiens arabes, travaillant dans le monde arabe. Par ailleurs, il est recommandé aux contributeurs des deux séances de centrer leurs analyses sur les écrits historiques récents tout en les situant brièvement par rapport à ceux qui leur sont antérieurs.
Coordination : Henry Laurens (Collège de France) et Rashid Khalidi
(Edward Said Chair, Columbia University)


Atelier 2 / Séances 3 et 4
Du colonialisme européen aux "nouveaux Empires" :
impératifs et impasses de divers ordres (international, régional, économique et politique)

Cet atelier envisage l'histoire du Moyen-Orient arabe dans le cadre de la décolonisation formelle. La période commence avec le choc majeur qui a marqué les régimes arabes durant la seconde moitié du XXe siècle : la guerre israélo-arabe de 1948. En même temps que s'affirme l'Etat d'Israël, les pays arabes et leurs sociétés " libérales " sont ébranlés, laissant la place à des régimes politiques militaires, autocratiques et dirigistes. Après les rivalités de la Guerre Froide et l'émergence d'un monde unipolaire depuis la chute de l'Union soviétique, les Etats-Unis tentent de favoriser ou d'imposer un nouveau libéralisme dans les pays arabes. Il ne s'agit pas, dans cet atelier, d'entrer dans l'histoire des relations internationales mais bien plutôt de mettre l'accent sur la relation qui existe entre des acteurs extérieurs et les configurations internes propres à chaque pays, ou à un groupe de pays de la région.

Dans ce cadre, une attention particulière, mais non exclusive, sera consacrée à la Palestine, au Liban et à l'Irak.
Coordination : Gérard D. Khoury (IREMAM/Mémoires méditerranéennes) et
Peter Sluglett (University of Utah)


Atelier 3 / Séance 5
Patrimoine culturel et construction nationale

Le patrimoine n'existe pas en soi dans l'absolu, c'est une notion qui se construit dans la rencontre entre des éléments matériels (ou immatériels) et des hommes qui leur donnent un sens. Historiciser la notion de patrimoine permet d'en comprendre l'évolution contemporaine et de comprendre comment cette notion a pu être, à un certain moment, élevée au rang de quasi dogme, à la limite du sacré, pour alimenter les identités nationales en construction. En effet, cet atelier propose notamment à la discussion l'élaboration, par les puissances mandataires d'abord puis par les différents régimes arabes, de stratégies patrimoniales s'appuyant généralement sur l'instrumentalisation politique de la recherche archéologique et des savoirs coloniaux. Mais si les élites nationalistes de divers bords, se sont attachées dans un premier temps à l'édification d'histoires nationales, dans le cadre précisément de la construction nationale, au contraire, les Etats d'après les indépendances, ont utilisé le patrimoine, au nom de la construction nationale, pour légitimer en fait leur régime. Il serait intéressant de s'interroger sur ce qu'ont voulu faire les politiques qui ont cherché à instrumentaliser le patrimoine et comment cette utilisation a été reçue, perçue par les sociétés concernées dans chaque pays. Comment interpréter, pour chaque période, les contenus divers du patrimoine (rappel des origines, principe de la continuité historique, " aide-mémoire " et commémoration),et à quel type de patrimoine, matériel, immatériel, fait-on référence selon les époques ? Ces références sont-elles toutes d'origine occidentale ou bien n'existait-t-il pas déjà dans les mémoires collectives (par exemple par le biais des chroniqueurs citadins) la conscience d'un patrimoine culturel articulé à la fois sur le matériel et l'immatériel et source de l'identité locale grâce au sentiment de continuité historique ?
Coordination : Jean-Claude David (GREMMO)


Atelier 4 / Séance 6
Modèles et stratégies économiques
Dans les années 50 et 60, les secteurs économiques étatiques, en Egypte, en Irak et en Syrie, devinrent des économies planifiées d'Etat sur le modèle des pays de l'Est européen. C'était là la volonté de la plupart des acteurs des différents mouvements nationaux. Les véritables conséquences de ces choix, associées à une bureaucratie hypertrophiée et paralysante, furent des déceptions à grande échelle et des inefficacités structurelles, qui ont grandement fait obstacle au développement social, économique et politique. En même temps, les élites politiques des Etats " post-révolutionnaires " ont tiré profit de cette situation d'une part pour s'enrichir personnellement et d'autre part pour créer une puissante base de pouvoir à leur propre profit et à celui du régime auxquelles elles appartiennent. La nécessité perçue de libéraliser ces économies, commençant avec les ouvertures (Infitah-s) des années soixante-dix et poursuivies par les " ajustements structurels " des années quatre-vingts et quatre-vingt-dix, contribua, en contredisant les attentes officielles, à renforcer le pouvoir de ces élites, en diversifiant bien plus encore leurs réseaux économiques et leurs clientèles. Bien que les économies de Jordanie et du Liban suivirent des trajectoires différentes, elles sont pourtant également caractérisées par une concentration similaire des ressources, par un affaiblissement progressif des classes moyennes et par des inégalités sociales criantes, semblables à celles que l'on connait en Egypte, en Irak et en Syrie. L'atelier cherche à éclaircir les conséquences de ces divers changements de politique économique, sous-tendus par des causes intérieures et des facteurs d'origine externe, sur les structures politiques des divers Etats de la région. Coordination : Eberhard Kienle (IREMAM)


Atelier 5 / Séance 7 et 8
Islam, nationalismes et territoires : mobilisations et médiations
Les mobilisations populaires, principalement urbaines à partir des années cinquante, s'inscrivent au coeur du rapport entre culture sociale, islam, territoires et nationalismes. Elles mettent en jeu des réseaux traditionnels d'identification et de solidarité, et des catégories politiques et militaires nouvelles issues des époques ottomanes et coloniales. Elles posent la question du rôle des notables et des religieux, et plus généralement de l'identification des médiateurs entre la société et l'Etat ; ici, la question de la composition et des fonctions des associations non gouvernementales (caritatives, religieuses, médicales, etc.) peut être posée avec profit. Ces mobilisations mettent en scène, évidemment, des représentations collectives, culturelles, sociales voire politiques, dont il serait intéressant de retracer les expressions au cours de ce siècle . N'y aurait-il pas là encore la pérennité, la permanence, de thèmes, de symboles et d'images qui habitent, depuis la Première guerre mondiale au moins, les consciences et les mémoires collectives des populations de la région ? Cet atelier interroge donc les articulations entre la société - comme ensemble d'acteurs anonymes -, les pouvoirs locaux et le pouvoir central ; il questionne fondamentalement le contenu et l'avenir des identités nationales, des reconstructions et/ou des constructions nationales, et des régimes qui y sont associés.

Coordination : Nadine Méouchy (GREMMO), Nadine Picaudou (INALCO) et
Agnès Favier (Collège de France)


La séance de clôture donnera la parole aux témoins et acteurs de la période considérée pour qu'ils apportent leur conclusion individuelle sur les travaux de la semaine et pour qu'ils donnent leur sentiment, à partir de leur expérience personnelle évidemment, sur ce qu'ils auront entendu. Leurs synthèses et conclusions donneront lieu ensuite à un court débat.


La liste des participants à chacun des ateliers sera communiquée ultérieurement
La liste des participants invités
(arrêtée à fin Janvier, téléchargement au format rtf)

Les participants invités en provenance du Liban

Ahmad Beydoun, Professeur de Sociologie, Faculté des Sciences sociales, Université Libanaise, Beyrouth.
Karam Karam, Docteur en Sciences politiques, chercheur associé à l’IREMAM, Aix-en-Provence, et à l’IFPO-Beyrouth.
Samir Kassir, Historien, enseignant à l’Institut d’études politiques de l’Université Saint-Joseph et journaliste à Al-Nahar, Beyrouth.
Farid el-Khazen, Chair and Professor of Political Studies, Department of Political Studies and Public Administration, American University of Beirut.
Jihane Sfeir-Khayat, Doctorante en Histoire à l’INALCO, Boursière d’aide à la recherche, IFPO-Beyrouth.
Souad Slim, Historienne, Directrice du Département d’études antiochènes, Université de Balamand, Liban.
Youssef Takla (Me), Avocat international aux barreaux de Paris et
de Beyrouth.

Ghassan Tueni, Ecrivain, Directeur du Journal Al-Nahar, Beyrouth.
Stefan Weber, Urban Social Historian, OIB, Beirut.

INSTITUTIONS REPRESENTEES DANS LA SEMAINE INTERNATIONALE D'ETUDES SUR LE MOYEN-ORIENT ARABE (mise à jour : 25 Janvier 2005)
France : Collège de France (Paris), CNRS (GREMMO-Lyon, IREMAM/MMSH-Aix-en-Provence, GRSLR-Paris, EHESS/IISMM-Paris), INALCO, Université d'Aix-Marseille, Université de Lille, Université de Nice-Sophia-Antipolis, Direction des Archives du Ministère des Affaires étrangères.
Centres de recherche français à l'étranger :
IFPO (Beyrouth, Damas), CEDEJ (Le Caire)
Italie : Institut Universitaire européen (Florence)
Allemagne : Free University of Berlin, Centre de recherches de Bonn
Angleterre :
Birbeck College (Londres), Institute of Peace (Londres)
Suisse : Université de Lausanne
Etats-Unis : University of Utah (Salt Lake City), University of Texas (Austin), Columbia University (New-York), Massachussetts Institute of Technology (MIT - Cambrige), Harvard University (Boston), University of Princeton, University of Chicago
Liban : Université libanaise, Université de Balamand,
American University of Beirut (AUB)
Syrie : Université de Damas, Centre des archives historiques de Damas
Jordanie : Al-Hashemy University (Zarka)
Egypte : Université du Caire, American University of Cairo (AUC)
Emirats arabes unis : Al-Bayan University (Abou Dhabi)
Yémen : Fondation Agha Khan (Sanaa)

Formation du Grand Liban

Cliquez sur la carte pour la démo
Repères Historiques du Liban
Historical marks of Lebanon

Cartes animées et commentées
avec Histoirealacarte.com

Soucieux de préserver une autonomie acquise sous les Ottomans, les nationalistes libanais font admettre à Versailles la création d’un Etat étendu autour du noyau chrétien du Mont Liban.


Page en développement


Les Parrains / Sponsors de la manifestation

GREMMO - Collège de France - University of Utah, - MMSH
- IREMAM
- Services culturels de l’Ambassade de France en Syrie
- IFPO, Beyrouth
- Ministère des Affaires étrangères, Service EGIDE

- Serge Boidevaix (Chambre de Commerce Franco-Arabe)

- Mairie d’Aix-en-Provence
(prêt du Pavillon de Vendôme et cocktail de clôture pour 150 personnes)

- Mécénat privé libanais:
(J.S. Takla, M. Zaccour, Makram Zaccour ( Merril Lynch Beyrouth)
- Tufts University, Fares Center for Eastern Mediterranean Studies (USA)
- Banque Audi, Genève